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sur 2143 notes
Sarah Geringën, un an (de prison) après…

Que vous ayez lu les deux précédents romans de Nicolas Beuglet ou non, le Cri et Complot, vous ne vivrez sans doute pas cette lecture de la même manière.

L'île du diable est le genre de thriller qu'on ne lâche pas, hyper rythmé, chapitres courts, ambiance anxiogène et surprises en cascade. Classique, mais ceux qui découvrent l'auteur apprécieront. Pour les lecteurs fidèles, l'expérience sera augmentée.

Même rythme, mais des sensations sans aucun doute différentes par rapport à la lecture du précédent roman, Complot. Après un pavé, ce nouveau thriller se démarque cependant déjà par sa taille. 310 pages, preuve que l'expérience littéraire sera autre. Et puis il y a l'histoire en elle-même…

Le personnage de Sarah Geringën a marqué les esprits en l'espace de deux livres. Elle était l'huile dans les rouages des intrigues précédentes. Cette fois-ci, elle en est le coeur. L'organe palpitant ; arythmie, tachycardie. Ce personnage au caractère si fort va plonger profondément dans ses failles… Et dans son passé, qui se révèle particulièrement surprenant (pour elle, comme pour le lecteur).

Complot déployait l'une des thématiques les plus fortes que j'ai pu lire depuis longtemps. Difficile de faire mieux. le choix de l'auteur de ne pas reproduire complètement le schéma est donc un choix qui peut se comprendre.

Chapitre court ne veut pas dire qu'on n'y ressent rien. L'écrivain arrive à rester dans l'action tout en faisant passer des émotions. Les lecteurs attachés à Sarah la regarderont à travers un autre prisme, avec une certaine fragilité que j'ai trouvé touchante.

Je sors de cette immersion en Norvège (mais pas que…), et de la vie du personnage principal, avec de l'enthousiasme mais aussi un brin de frustration. L'intrigue est emballante et surprenante. Les mystères historiques et scientifiques contés par l'auteur sont assez ahurissants, mais j'aurais aimé quelques dizaines de pages de rab pour développer ces thématiques passionnantes.

Parce que les thrillers de Nicolas Beuglet sont de vrais divertissements. Mais ils permettent également de s'interroger sur l'Histoire et ce qu'elle imprime sur le présent. Et aussi sur ce que peut expliquer et engendrer la science.

L'île du diable est une démonstration qu'avec les mêmes ingrédients, la sauce peut pourtant être transformée, pour varier les plaisirs. Nicolas Beuglet sait assurément y faire, ce thriller hyper rythmé en est une nouvelle preuve.
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Le père de Sarah Geringën a été sauvagement assassiné. Mais qui pouvait lui en vouloir alors qu'il avait peu de relations. L'inspectrice va enquêter et se retrouver confrontée à la véritable identité de son père.

Troisième enquête de l'inspectrice Sarah Geringën et encore une fois je ne suis pas déçue. J'avais trouvé le deuxième tome meilleur que le premier. Et ce troisième opus est encore meilleur que le deuxième.

Dans cette troisième enquête, nous n'avons pas le temps de souffler. Nous sommes embarqué-e-s dans l'histoire dès les premières pages.
L'auteur, Nicolas Beuglet, m'a fait découvrir un fait réel qui s'est déroulé en ex-U.R.S.S. et dont je n'avais jamais entendu parler.
L'enquête est basée essentiellement sur ce fait et j'ai été stupéfaite de savoir que cela s'était réellement passé comme tel. Mais comme les deux premiers tomes, Nicolas Beuglet a fait un beau travail de recherche.

Sarah Geringën est encore une fois héroïque et remarquable. Je l'ai trouvé beaucoup plus touchante que dans ses deux premières enquêtes. Et la fin est tout à fait surprenante et inattendue.

J'ai pris énormément de plaisir à lire ce roman. Une lecture rapide grâce à l'écriture simple et efficace de l'auteur. Merci Nicolas Beuglet.
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J'avais lu d'une traite le premier roman de Nicolas Beuglet, le Cri. En croisant celui-ci aux détours des rayons de ma librairie, je m'en suis emparé sans penser qu'il était le petit troisième d'une trilogie mettant en scène l'inspectrice au regard bleu acier, Sarah Geringën. Au final – et malgré les allusions au second opus Complot – ce roman peut être lu indépendamment sans aucun inconfort puisque l'auteur sait habilement reprendre les éléments importants de l'enquête précédente de Sarah pour nous permettre de tout comprendre.
Mise en cause lors de l'enquête liée à l'assassinat du Premier ministre de Norvège, l'inspectrice est en prison depuis un an. A peine libérée, elle apprend que son père vient d'être retrouvé mort, assassiné dans des circonstances troublantes. Affublée d'un « Bleu », l'officier Koll sensé servir de couverture pour qu'elle puisse malgré tout conduire les investigations, Sarah ne se laisse pas le temps de la peine et se lance sur la piste du tueur.
Malgré quelques rebondissements parfois un peu convenus à mon goût, je me suis immergée facilement dans l'univers machiavélique de ce tueur qui emporte Sarah dans sa psychose basée sur des faits scientifiques réels dont j'avais déjà entendu parler et qui m'ont incitée à quelques recherches une fois le roman clôturé.
L'allusion à un pan de l'histoire russe particulièrement glaçant et inconnu pour moi donne au récit un regain d'intérêt. Toutefois et là encore, la progression de l'enquête pêche un peu par son manque de vraisemblance comme par l'acharnement du destin (sous la plume de l'auteur !) à abattre Sarah qui vit une succession de drames et souffre intensément tant sur le plan physique que psychologique. J'ai trouvé cela un peu excessif et cela m'a légèrement agacée. Il faut reconnaître pour sa défense que ce type de procédés se retrouve souvent dans le genre du thriller et je n'en tiens donc pas rigueur à Nicolas Beuglet qui m'a malgré toutes mes petites critiques fait passer un bon moment de lecture. Un thriller sans prétention pour une après-midi pluvieuse de printemps capricieux !
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Le sujet de l'enquête est d'une dimension personnelle pour Sarah car il s'agit d'enquêter sur son père et plus je tournais les pages plus j'étais bouché bée par ce que l'auteur nous montre , il m'a littéralement projeté dans l'histoire

On sent également que l'auteur s'est beaucoup documenté pour certains faits qu'il relate dans le roman. Ici, j'ai senti que l'auteur a vraiment mis toute ses tripes pour conclure avec brio la saga sur l'inspectrice Sarah.


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Le troisième volet des aventures de Sarah Geringën mêle à nouveau enquêtes policière, historique et scientifique, et nous emmène aux confins de la Sibérie à la découverte des thèses de l'épigénétique. Un roman moins foisonnant que les précédents, moins brillant et qui laisse le lecteur sur sa faim. Dommage.
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Un polar, devenant thriller à la page 219, dans lequel l'invraisemblance se sert dans des faits historiques et des données biologiques.

Mais comme tous ces personnages sont neuneu et leurs dialogues d'une pauvreté totale! Pourtant il y a de bonnes idées dans le scénario mais elles ne suffisent pas donner la dimension qu'aurait méritée cette thématique. Il eut fallu un texte plus dense permettant au lecteur de sentir le drame des déportations staliniennes et de pénétrer au coeur de la personnalité perturbée du meurtrier du père de l'héroïne.

Les références aux tomes précédents n'apportent vraiment rien à l'intrigue au risque de perdre le lecteur, comme moi, qui ne les ai pas lus. Et puis, un manque de style qui aurait apporté peut-être un peu de crédibilité à cette enquête incohérente.

Seule la fuite de l'héroïne du centre sibérien peut faire monter quelque peu l'adrénaline. le reste est d'une niaiserie totale depuis l'interrogatoire de la mère jusqu'à celui de la Baba Yaga en passant par le kidnapping de l'épouse du directeur de la police pour aboutir aux saisissants dialogues de l'épilogue sur fond de reconstruction mammaire et de grossesse monstrueuse.

Vraiment pas envie de lire les deux tomes précédents, mais qui sait?
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Ce roman est le troisième d'une série de Nicolas Beuglet, dont j'ai déjà aimé les deux premiers.
J'aime le fait que l'auteur se base sur des faits réels, historiques et/ou scientifiques, bien documents.
C'est un vrai thriller, comme j'en lis peu, violent, sanglant… Pas ce que je préfère mais les romans de cet auteur sont parmi les rares que j'ai envie de lire jusqu'au bout, parce qu'il y a autre chose que cette violence, des choses intéressantes, des personnages qui me touchent, des rebondissements, bref, parce que j'ai envie de savoir.
Je me suis régalée, une fois de plus.
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L'inspectrice Sarah Geringën est appelée sur une scène de crime qui la touche particulièrement : le cadavre n'est autre que son propre père, assassiné dans son bureau et mis en scène de façon macabre. le corps est recouvert d'une poudre blanche, les extrémités de membres sont gangrènées et une clé se trouve au fond de son estomac… Affolée par ce meurtre inexplicable, Sarah se demande quel autre visage cachait ce père qu'elle croyait si bien connaître. Jusqu'oú lui faudra t-il aller pour percer ses secrets ?

Il s'agit de la troisième enquête de l'inspectrice Sarah Geringën, mais cela ne perturbe pas la compréhension de ce tome car son passé est relaté de façon claire et concise ( et quel passé mouvementé!). Je reste fidèle à ma première impression quant au style de l'auteur après ma lecture du roman le Cri. Un style épuré, très facile à lire, peu de description ou d'introspection, mais beaucoup d'actions. Les retournements de situations sont en effet nombreux, et l'on parcourt pas mal de kilomètres, de la Norvège à la Sibérie notamment… Basé sur des faits réels, documenté de façon scientifique, ce roman évoque des événements peu connus de l'entre deux guerre. Certes les ficelles paraissent parfois un peu grosses, limitant la crédibilité du récit mais l'audiolivre s'écoute avec avidité car le lecteur est tenu par un suspense haletant.
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Sarah retrouve sa vie et très rapidement est plongée dans l'enquête de la mort de son père, un peu officieusement, son ex-chef lui impose un jeune officier de police, un bleu comme on dit dans leur jargon, et lui précise il est juste là pour qu'on ne se doute de rien, mais jusqu'où cette investigation va l'emmener ? Des secrets de familles inavouables.

Sarah va vivre dans ce tome, probablement la pire de ces aventures, d'abord, parce que ça touche une victime proche d'elle, son papa, elle va comprendre certaines choses, pourquoi il avait une certaine retenue avec ses enfants et sa femme ? Et surtout ce qu'il a cacher durant toute sa vie.

Dans cet opus, avec cet auteur, on garde les bonnes habitudes, un rythme a cent à l'heure et surtout une fiction basée sur fait réel. J'adhère à 10000 % c'est tellement agréable d'être complétement emporter dans l'histoire qui nous raconte, et puis Sarah après trois livres, c'est comme une copine qu'on aime retrouver, mais là j'ai eu vraiment très peur pour elle, j'ai eu mal avec elle, et me suis laisser bercer par la trame pour l'accompagner et lui dire au revoir avec une fin que j'ai beaucoup aimée.

Le thème de cet ouvrage, et les traumatismes qu'on portent en nous et que nous transmettront à nos enfants, donc cela parle de ses failles et comment elle va les vaincre mais aussi ce qu'as vécu son père.

Comme les deux autres tomes, j'ai adorer cette conclusion à cette belle trilogie, j'oublierais pas facilement Sarah Geringën, cette inspectrice a qui n'as peur de rien, qui peut paraître froide au premier abord, mais qui est un puits de sensibilité et qui se bats pour ses convictions, comme j'ai pu le voir dans Complot et surtout va au bout de ses enquêtes, sans penser à sa vie personnelle, ou à sa propre personne, ses émotions ou sa santé morale et psychique, elle as qu'un seul but : la vérité et mettre à l'abri en prison, les coupables.

J'aime les sagas, je ressens un attachement particulier aux personnages et on les voit évoluer, et se perdre et se retrouver selon l'histoire.

Je savais que c'était le dernier tome, donc j'ai envie de dire à ce personnage si particulier, merci pour toutes les émotions que tu nous as fait vivre, et après que ton créateur tu as fait vivre dans cette dernière aventure, tu mérites d'être heureuse et de t'accomplir autant que dans ta vie privée et professionnelle.

Cette trilogie m'as permis de découvrir un auteur que j'apprécie beaucoup, et je vais le suivre, la preuve, j'ai déjà acheté son dernier opus, ou je vais découvrir un nouveau personnage, est ce que je m'attacherais autant qu'a Sarah ? le temps le dira, une chose est sure, je vais suivre Nicolas BEUGLET de très prés.


Lien : https://www.nathlivres.fr/l/..
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Après le cri et le complot, voici le 3ème et dernier volet consacré à Sarah Geringën. J'ai toujours autant de plaisir à lire cet auteur, d'autant qu'il s'appuie sur des faits historiques et scientifiques bien réels en toile de fond de ses fictions. Je suis allée lire sur la toile tout ce qui se rapporte à l'affaire Nazino en 1933 et ça fait froid dans le dos.
Mais je n'en dis pas plus afin que l'intrigue ne vous échappe pas.

À la fin du Complot, nous avions assisté à l'emprisonnement de Sarah. L'histoire débute un an plus tard, le jour de sa libération. Une libération avancée de quelques heures, mais la situation est particulière : le père de Sarah vient d'être sauvagement assassiné. Écartée naturellement de l'enquête parce que la victime est un proche, Sarah est soulagée que Steven, son chef, lui accorde le droit d'enquêter mais à la condition de le faire accompagnée d'un nouveau collègue chargé lui, officiellement de l'enquête. Dès le début, en découvrant les premiers indices aussi bizarres que troublants, Sarah commence à douter de son père, un père assez en retrait de la vie familiale , qui parlait peu, dont elle et sa soeur n'étaient pas très proches, un père qui ne semblait pas rendre sa mère heureuse, bref un père avec un voile de mystère autour de lui. La suite va confirmer ses doutes, et de découverte en découverte, ils seront amenés à se rendre jusqu'en Sibérie pour percer le secret que son père a réussi à leur cacher toute sa vie. Accrochez-vous, ce n'est pas joli joli et pourtant c'est inscrit dans l'histoire. Une enquête dangereuse qui laissera des traces indélébiles dans le présent de Sarah.
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