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Tapoussière, petite fille camerounaise, sans grande beauté, sans père et sans mère présente. Une grand-mère qui l'accompagne et la guide dans ses futurs pas d'adulte.

Le désir d'apprendre pour s'en sortir la guidera tout au long du livre : apprendre à l'école, réussir, apprendre des hommes, des femmes.
Cela peut paraître banal, si ce n'est la belle écriture de l'auteure, la manière de raconter son Afrique, fleurie, gouailleuse, tapageuse, accrochée à ses croyances. Tant de personnages hauts en couleurs, et ce parfum d'Afrique qui m'a fait apprécier ce continent.
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La Petite fille du réverbère suit Beyala B'Assanga Djuli, un futur écrivain, qui se fraie un chemin à travers sa enfance. le commencement de sa vie est éprouvant. Elle habite au bidonville de Kassalafam au Cameroun. Beyala est apparemment abandonnée par sa mère, Andela, pendant la plupart de sa enfance. Elle ne connaît pas son père, et cela entrave ses grandement possibilités à la société. Au Cameroun, il y a un grand accent mis sur l'importance du patriarcat et de la soumission des femmes. À cause de l'absence de ses parents, la personne la plus spéciale pour Beyala est sa grand-mère. Sa grand-mère prend le rôle des deux parents. Elles partagent un lien exceptionnel où sa grand-mère inculqué l'importance de la famille et de la tradition à Beyala. Alors, elle apprend de la culture d'Issogo, l'origine de sa grand-mère, tandis qu'elle va à l'école primaire. À cette école, elle est avec tous les autres enfants du bidonville jusqu'à ce qu'elle soit choisie avec quelques autres pour participer au programme pour les étudiants les plus dévoués. Beyala essaie de trouver un équilibre entre la vie traditionnelle promue par sa grand-mère et une vie plus moderne. Ce roman est un coup d'ooeil de la vie de cette petite fille pendant qu'elle est influence par ses pairs, son maître d'école, et sa famille. Je conseille ce livre aux personnes qui veulent apprendre plus de la culture camerounais et les épreuves et tribulations d'une jeune fille là-bas.
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Une histoire douce d'une enfance contusionnée. Une autobiographie de l'auteure qui a su se faire ambitieuse en sachant prendre les bonnes choses de la vie...
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Dans ce récit, Beyala B'Assanga Djuli raconte son histoire en tant qu'enfant africaine. Beyala, surnommée Tappoussière à cause de sa saleté, est une fille qui ne prend pas soin d'elle, ce qui donne l'occasion à tout le monde de la dénigrer. Elle est maltraitée par ses camarades de classe parce qu'elle n'a pas connu son père. Malgré son enfance compliquée, grâce à son intelligence et bonnes notes à l'école, elle parvient à étonner les membres de la banlieue, Kassalafam. Maître de l'école est l'instituteur principal de Beyala. Il est maître de plus de quatre-vingt élèves qui enseigne dans une salle de classe. Il est de nature sévère envers ses élèves, mais il joue un rôle exceptionnel dans ce roman en offrant à Beyala une bonne éducation. Maître d'école se comporte également de manière étrange avec les élèves de Kassalafam; par exemple, il tombe amoureux de Maria-Magdalena, la plus belle fille du quartier, avec qui Beyala est proche.
Cette histoire se déroule premièrement à Issogo qui est le village principal de sa grand-mère. Ensuite, elle va immigrer à Kassalafam pour avoir plus d'opportunités. Bien qu'ayant un père et une mère, le support de Beyala est sa grand-mère qui l'élève. Finalement, les croyances de grand-mère sont basés sur la sorcellerie, ainsi elle finit par initié Beyala dans cette croyance et laisse également une grande charge à Beyala, celle de reconstruire cette imaginaire royaume d'Issogo.
Je recommande ce roman exceptionnel aux étudiants universitaires ayant une fondation en français et qui comptent améliorer et faire évoluer leur vocabulaire. Ce roman fait aussi parti des histoires qui peuvent faire comprendre une culture dont vous n'avez jamais prêté attention ou que vous ne connaissez pas.

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Le personnage principal est Beyala qui aussi connu par les surnoms «Tapoussière» et «la petite fille du réverbère». Elle habite avec Grand-mère que Beyala aide avec ses commerces. En même temps, Beyala étudie pour son certificat de son école et veut découvrir l'identité de son père. Ces évènements se déroulent à Kassalafam, un quartier de Douala, au Sénégal, dans les années 1960. C'était une histoire sur le passage à l'âge adulte dans laquelle Beyala doit réconcilier l'ancien Cameroun de Grand-mère, Issogo, et une éducation avec des éléments spirituels et traditionnels, avec le nouveau Cameron de Kassalafam, les gens de son quartier, et une éducation européenne.
Cependant, la première partie du roman a lieu avant la naissance de Beyala. Il s'agit de la façon dont Grand-mère quitte sa bourgade, Issogo, où elle était chef, parce que tout le monde se déplacaient à Kassalafam. Pour cette cause, Grand-mère veut que Beyala «reconstruit» (dans un sens métaphorique) le «royaume» d'Issogo, mais Beyala n'en voit pas la valeur. D'autres personnages principaux incluent Maria-Magdalena, qui est l'amante de leur Maître d'Ecole, et Andela, la mère de Beyala, qui n'a rien fait pour elle sauf lui donner naissance.
Je n'ai pas trouvé ce roman très intrigant, mais je pense que cela a de la valeur en tant qu'histoire d'une fille grandissant au Cameroun. Cette histoire a été écrite par quelqu'un qui a vécu une expérience très similaire, elle est donc authentique. Si vous aimez généralement lire des histoires sur le passage à l'âge adulte, vous apprécierez aussi de lire ce roman.
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À travers le récit de la petite Tapoussière élevée par sa grand-mère en l'absence de sa mère, disparue, et de son père, inconnu, Calixthe Beyala revient au plus près de ses racines.

J'aime beaucoup le style de l'auteur tendre et plein d'humour.

La petite fille du réverbère dévoile les secrets d'un héritage - celui d'une enfance misérable dont l'auteur n'a jamais pu guérir.
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La majorité du récit, La Petite Fille du Réverbère, a lieu à Kassalafam, Cameroun dans les années 1960. Beyala B'Assanga Djuli, qui est la narratrice, vit avec sa grand-mère qui joue un rôle important dans sa vie. La vie de Beyala tourne autour de sa grand-mère vouloir reconstruire le royaume dans sa ville natale, Issogo. Ce royaume n'est pas littéral, mais je crois que sa signification a quelque chose à voir avec la religion indigène. Beyala est confrontée à deux problèmes: la disparition de ses parents et sa grand-mère qui est très contrôlante. Andela, la mère de Beyala et la fille de grand-mère à l'abandonner. Beyala sait qu'elle a été mariée par la volonté de sa grand-mère et qu'elle a eu plusieurs enfants. La grand-mère rejette les questions de Beyala sur son père parce qu'elle se considère à la fois comme la mère et le père de Beyala.
Les deux thèmes présentés dans ce roman sont la famille et l'héritage/la religion. La religion est importante parce que le colonialisme était répandu. Malgré la colonisation, le christianisme semble être rare, il y avait l'impression que la grand-mère était une sorcière, elle peut être connectée avec leurs ancêtres. Beyala fait face à un conflit interne au sein de sa famille. Elle s'est toujours demandée où étaient ses parents et les élèves se moquent d'elle. Les espoirs d'une famille unie ne se concrétisent jamais.
Mes opinions sur le roman sont qu' à la fin du livre, j'avais l'impression comprendre qu'une petite partie du récit. Ce roman qu'était peu difficile à suivre, je n'ai jamais entendu parler d'un livre d'autofiction et donc il était difficile de comprendre ce qui était réel et ce qui était exagéré. Toutefois, ce roman présente la culture et l'héritage africains par expérience personnelle de la narratrice, l'expérience subtile des célébrations ou la nourriture mentionnée. Je dois admettre que l'autofiction était très intriguant et ça m'a donné une nouvelle perspective sur la culture africaine. Pour tous ceux qui aiment les autofictions et veulent la culture africaine du point de vue d'un autochtone, ce livre vaut la peine d'être lu.
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J'adore la verve de Calixthe Beyala !j'adore son style ! J'entend peu d'Africains l'apprécier peut-être qu'ils la trouvent trop grande g..... . J'avais déjà lu plusieurs livres d'elle mais celui ci je l'ai lu car son demi-frère m'avait dit qu'elle faisait rapidement allusion à lui dans ce livre plus autobiographique. Un bon moment de lecture ou l'on apprend des choses sur le Cameroun.
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Un roman autobiographique.
Calixthe y raconte son enfance, à Kassalafam en Afrique, élevée par sa grand mère, née de père inconnu et délaissée par sa mère.
En quête de ses origines, elle n'aura de cesse de se battre pour s'en sortir, tout en rêvant de ce qu'aurai pu être sa vie, ce qu'elle pourrait être aussi...

Le style de la romancière peut déstabiliser, les tournures de phrases, le vocabulaire peuvent vite en décourager plus d'un.
Dans cette lecture, l'auteur nous emmène dans son pays, avec ses chaleurs, ses saisons de pluie, ses difficultés pour vivre, les pensées cloitrées de cette civilisation coincée entre hier et la modernité. Et au milieu de tout ça, une petite fille de 11 ans qui n'a qu'une envie, connaître son père, mais aussi réussir sa vie de femme. Elle tombera souvent mais se relèvera toujours plus forte.
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