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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Tapoussière, petite fille camerounaise, sans grande beauté, sans père et sans mère présente. Une grand-mère qui l'accompagne et la guide dans ses futurs pas d'adulte.

Le désir d'apprendre pour s'en sortir la guidera tout au long du livre : apprendre à l'école, réussir, apprendre des hommes, des femmes.
Cela peut paraître banal, si ce n'est la belle écriture de l'auteure, la manière de raconter son Afrique, fleurie, gouailleuse, tapageuse, accrochée à ses croyances. Tant de personnages hauts en couleurs, et ce parfum d'Afrique qui m'a fait apprécier ce continent.
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La Petite fille du réverbère suit Beyala B'Assanga Djuli, un futur écrivain, qui se fraie un chemin à travers sa enfance. le commencement de sa vie est éprouvant. Elle habite au bidonville de Kassalafam au Cameroun. Beyala est apparemment abandonnée par sa mère, Andela, pendant la plupart de sa enfance. Elle ne connaît pas son père, et cela entrave ses grandement possibilités à la société. Au Cameroun, il y a un grand accent mis sur l'importance du patriarcat et de la soumission des femmes. À cause de l'absence de ses parents, la personne la plus spéciale pour Beyala est sa grand-mère. Sa grand-mère prend le rôle des deux parents. Elles partagent un lien exceptionnel où sa grand-mère inculqué l'importance de la famille et de la tradition à Beyala. Alors, elle apprend de la culture d'Issogo, l'origine de sa grand-mère, tandis qu'elle va à l'école primaire. À cette école, elle est avec tous les autres enfants du bidonville jusqu'à ce qu'elle soit choisie avec quelques autres pour participer au programme pour les étudiants les plus dévoués. Beyala essaie de trouver un équilibre entre la vie traditionnelle promue par sa grand-mère et une vie plus moderne. Ce roman est un coup d'ooeil de la vie de cette petite fille pendant qu'elle est influence par ses pairs, son maître d'école, et sa famille. Je conseille ce livre aux personnes qui veulent apprendre plus de la culture camerounais et les épreuves et tribulations d'une jeune fille là-bas.
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Dans ce récit, Beyala B'Assanga Djuli raconte son histoire en tant qu'enfant africaine. Beyala, surnommée Tappoussière à cause de sa saleté, est une fille qui ne prend pas soin d'elle, ce qui donne l'occasion à tout le monde de la dénigrer. Elle est maltraitée par ses camarades de classe parce qu'elle n'a pas connu son père. Malgré son enfance compliquée, grâce à son intelligence et bonnes notes à l'école, elle parvient à étonner les membres de la banlieue, Kassalafam. Maître de l'école est l'instituteur principal de Beyala. Il est maître de plus de quatre-vingt élèves qui enseigne dans une salle de classe. Il est de nature sévère envers ses élèves, mais il joue un rôle exceptionnel dans ce roman en offrant à Beyala une bonne éducation. Maître d'école se comporte également de manière étrange avec les élèves de Kassalafam; par exemple, il tombe amoureux de Maria-Magdalena, la plus belle fille du quartier, avec qui Beyala est proche.
Cette histoire se déroule premièrement à Issogo qui est le village principal de sa grand-mère. Ensuite, elle va immigrer à Kassalafam pour avoir plus d'opportunités. Bien qu'ayant un père et une mère, le support de Beyala est sa grand-mère qui l'élève. Finalement, les croyances de grand-mère sont basés sur la sorcellerie, ainsi elle finit par initié Beyala dans cette croyance et laisse également une grande charge à Beyala, celle de reconstruire cette imaginaire royaume d'Issogo.
Je recommande ce roman exceptionnel aux étudiants universitaires ayant une fondation en français et qui comptent améliorer et faire évoluer leur vocabulaire. Ce roman fait aussi parti des histoires qui peuvent faire comprendre une culture dont vous n'avez jamais prêté attention ou que vous ne connaissez pas.

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La majorité du récit, La Petite Fille du Réverbère, a lieu à Kassalafam, Cameroun dans les années 1960. Beyala B'Assanga Djuli, qui est la narratrice, vit avec sa grand-mère qui joue un rôle important dans sa vie. La vie de Beyala tourne autour de sa grand-mère vouloir reconstruire le royaume dans sa ville natale, Issogo. Ce royaume n'est pas littéral, mais je crois que sa signification a quelque chose à voir avec la religion indigène. Beyala est confrontée à deux problèmes: la disparition de ses parents et sa grand-mère qui est très contrôlante. Andela, la mère de Beyala et la fille de grand-mère à l'abandonner. Beyala sait qu'elle a été mariée par la volonté de sa grand-mère et qu'elle a eu plusieurs enfants. La grand-mère rejette les questions de Beyala sur son père parce qu'elle se considère à la fois comme la mère et le père de Beyala.
Les deux thèmes présentés dans ce roman sont la famille et l'héritage/la religion. La religion est importante parce que le colonialisme était répandu. Malgré la colonisation, le christianisme semble être rare, il y avait l'impression que la grand-mère était une sorcière, elle peut être connectée avec leurs ancêtres. Beyala fait face à un conflit interne au sein de sa famille. Elle s'est toujours demandée où étaient ses parents et les élèves se moquent d'elle. Les espoirs d'une famille unie ne se concrétisent jamais.
Mes opinions sur le roman sont qu' à la fin du livre, j'avais l'impression comprendre qu'une petite partie du récit. Ce roman qu'était peu difficile à suivre, je n'ai jamais entendu parler d'un livre d'autofiction et donc il était difficile de comprendre ce qui était réel et ce qui était exagéré. Toutefois, ce roman présente la culture et l'héritage africains par expérience personnelle de la narratrice, l'expérience subtile des célébrations ou la nourriture mentionnée. Je dois admettre que l'autofiction était très intriguant et ça m'a donné une nouvelle perspective sur la culture africaine. Pour tous ceux qui aiment les autofictions et veulent la culture africaine du point de vue d'un autochtone, ce livre vaut la peine d'être lu.
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J'adore la verve de Calixthe Beyala !j'adore son style ! J'entend peu d'Africains l'apprécier peut-être qu'ils la trouvent trop grande g..... . J'avais déjà lu plusieurs livres d'elle mais celui ci je l'ai lu car son demi-frère m'avait dit qu'elle faisait rapidement allusion à lui dans ce livre plus autobiographique. Un bon moment de lecture ou l'on apprend des choses sur le Cameroun.
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