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Citations sur Après moi le déluge (12)

Pendant ce temps… Moi, je surnage dans ma petite vie merdique et étriquée. Jour après jour, pour mener un combat perdu d’avance…
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Moi, tout ce que je voulais, c'était vivre... Vivre normalement avec ceux que j'aime, pas survivre comme une fugitive avec la peur au ventre.
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On peut courir pendant des années, s'étourdir , s'enivrer, s'enfoncer dans des mauvais choix ou dans l'illusion d'avoir bien fait. On peut se mentir éternellement mais, quoi qu'il arrive, le passé finit toujours par nous rattraper.
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Les affaires vont mal en ce moment, je cravache comme un malade pour tenter de redresser la barre. Je me donne parfois l’impression d’être sur le Titanic et d’écoper l’eau à l’aide d’un gobelet alors que le bateau va de toute manière sombrer, que je le veuille ou non. Agressé par l’alarme du téléphone, j’émerge difficilement. Brouillard complet à la sortie du coma, la machine est rouillée, j’ai de l’acide sous les paupières et du mercure dans les artères. Un bon mal de tête en prime, qui se manifeste dès les premières secondes par la sensation d’avoir un liquide chaud dégoulinant depuis le haut du crâne jusque sur ma nuque trop raide. Mon agenda surchargé ne m’offre qu’une paire d’heures, c’est tout ce qu’il me reste pour récupérer. On me dit que c’est peu, je réponds que je n’ai pas le choix. En attendant, je serre les dents et me ruine la santé en me disant qu’un jour où l’autre le business ira mieux. Début de torticolis, je me défroisse avant de m’asseoir au bord du lit, mes jambes pèsent une tonne lorsque je touche le sol. Comme d’habitude, je n’ai pas réussi à cesser de penser. Mon cerveau tourne en boucle, je ressasse tout ce qui me bouffe, je n’ai pas trouvé le bouton « marche-arrêt ». Il faut que je quitte le matelas, ma poitrine se serre et mon cœur cogne fort. Trop fort.
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Seulement, un noeud de pendu, ce n'est pas inné. Alors je me retrouve à poil, accroupi dans un appartement bourgeois, en train de chercher sur mon téléphone comment réaliser ce foutu noeud. Wikipédia me sauve la vie, enfin...je me comprends.
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Deux trajectoires, une rencontre.
Je ne suis pas quelqu’un de bien, je ne suis pas la bonne personne, elle voulait juste une main tendue, juste un peu d’aide…
Ce qu’il y a de pire chez moi, cette gamine enfermée dans le coffre de ma voiture l’ignore. Je me déteste et elle ne sait pas encore à quel point. Je devais mourir, elle voulait vivre.
Mauvaise personne, mauvais endroit, mauvais moment… Certains appellent ça le Destin… Ce qui va se passer par la suite m’appartient. Ça va tout changer, à jamais. On peut courir pendant des années, s’étourdir, s’enivrer, s’enfoncer dans des mauvais choix ou dans l’illusion d’avoir bien fait. On peut se mentir éternellement mais, quoi qu’il arrive, le passé finit toujours par nous rattraper.
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Les affaires vont mal en ce moment, je cravache comme un malade pour tenter de redresser la barre. Je me donne parfois l’impression d’être sur le Titanic et d’écoper l’eau à l’aide d’un gobelet alors que le bateau va de toute manière sombrer, que je le veuille ou non.
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Alep sous les bombes, les exactions du régime, les frappes à répétition, les civils tués… Je n’ai pas réellement conscience que des gens meurent pour de vrai pendant que je prends mon petit déjeuner. Je ne me doute pas encore que ça va me toucher, me fouetter, me faire péter en plein vol au risque de tout foutre en l’air dans ma vie. J’écoute sans écouter les diplomates au teint cireux qui déblatèrent, expliquant entre les lignes qu’il faut reprendre la ville aux mains des rebelles, qu’il faut apporter une solution et que cette solution s’appelle la force. On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs…
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C’est elle qui a le monopole du drap. Morgane pionce de l’autre côté du lit, dans une position improbable. Le visage paisible, loin de mes soucis. Loin de nos disputes. Déconnectée du stress qui me ronge depuis plusieurs mois. Déconnectée du sens des réalités, en général. Pourtant elle sait que je ne vais pas bien. Elle connaît l’enjeu, mais ne réalise sans doute pas à quel point je ramasse. À moins qu’elle ne préfère l’ignorer volontairement, je n’en sais rien. De toute manière, elle ne me comprend pas. Peut-être qu’elle ne me comprendra jamais. Je me demande parfois si on vit sur la même planète. J’ai toutefois l’élégance de la laisser en paix et je quitte la chambre sur la pointe des pieds.
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Étudier dans mon coin, je n’ai rien de mieux à faire puisque je n’ai plus le droit d’aller en cours et que ce n’est pas près de changer. C’est dommage, parce que j’adore apprendre. Il paraît que je suis douée, que j’ai de grandes facilités comme on dit. Alors je dévore les trésors cachés entre les lignes et me nourris de savoir, c’est comme ça que je passe mes journées. Je regarderais bien la télévision de temps à autre, mais ils ont coupé l’électricité depuis que la guerre fait rage.
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