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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
La Moisson, une maison de retraite à Douai. C'est là qu'Olena a trouvé un travail de veilleuse de nuit, loin de son Ukraine natale où l'attend sa fille, loin aussi de Vassili, son mari parti gagner sa vie au Portugal. Olena est séparée de sa famille, en situation irrégulière, mais elle garde le sourire et prend toujours le temps de bavarder avec les pensionnaires de la Moisson. de Lydie, Flora, Henriette, Charles et Théo, elle ne connaît que les bribes d'une vie passée, faite de joies et de peines, mais ils sont pour elle comme une famille de substitution. Alors quand Quentin, le petit-fils d'Henriette, se désespère d'avoir été quitté par Stéphanie, la petite-fille de Flora, la situation exige la mobilisation de tous. le projet d'aller au Portugal pour parler à Stéphanie est très vite mis sur pieds. Les deux grand-mères et Lydie convainquent Olena de conduire la voiture, chose facile puisque c'est l'occasion pour elle de retrouver son mari. A l'unanimité, il est décidé de faire un détour jusqu'à la frontière polonaise pour récupérer Milena, la fille d'Olena. Les détails mis au point, le grand voyage peut commencer...


Quand deux auteurs belges se rencontrent, ils nous racontent un conte de fée, une histoire magique où les personnages sont beaux et bons, où les obstacles s'aplanissent, où l'optimisme et la gaieté règnent en maîtres. Alors, il faut se mettre dans ce joyeux état d'esprit avant d'en aborder la lecture et se laisser porter par ce road-trip mené tambour battant par la petite tribu hétéroclite. Et c'est parti pour des milliers de kilomètres avec la sage Lydie, l'intransigeante Henriette, Flora l'ancienne ballerine (selon ses dires) et Olena l'exilée qui cache ses soucis derrière son beau sourire...Au fil du voyage, on s'attache à ses belles personnes qui ne se laissent jamais abattre malgré les épreuves, on rit à leurs aventures parfois rocambolesques, on s'émeut à l'évocation de leurs souvenirs les plus douloureux, on frémit quand une difficulté vient freiner leur bel élan. Mais qu'on se rassure ! Il n'y aura pas d'obstacles infranchissables, de malheurs inattendus. Francis DANNEMARK et Véronique BIEFNOT ont pris le parti de laisser de côté le noir, le gris, pour colorer le monde en rose le temps d'un voyage. La légèreté du ton ne doit cependant pas faire oublier certains sujets plus durs abordés par le roman, comme les conditions de vie des sans-papiers, la solitude des personnes âgées, le sort des juifs pendant la deuxième guerre mondiale...
Une bien belle ballade, une bouffée de bons sentiments, pour une parenthèse enchantée loin des soucis du quotidien. A lire pour s'évader, se faire plaisir, se faire du bien.

Un grand merci aux auteurs, à pascaline et aux éditions du Castor Astral.
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Dans une maison de repos "La moisson" vivent des personnes âgées .
Olena, jeune Ukrainienne, en séjour illégal travaille dans cette maison. Elle est séparée de sa fille, Milena qui vit toujours en Ukraine et de son mari qui travaille au Portugal.
Parallèlement Quentin et Stéphanie,amoureux, deux petits- enfants de Flora et Henriette, vont être séparés par le travail. Stéphanie va aller travailler au Portugal et rendre Quentin inconsolable.
Va commencer alors un long voyage rassemblant trois vieilles dames et Olena vers Berlin pour aller chercher la petite-fille et ensuite vers le Portugal pour aller rejoindre le mari et Stéphanie. Les vieilles dames vont se révéler sous leur vrai jour et une amitié va se développer entre elles.
L'écriture est agréable mais on a l'impression de vivre dans un monde de Bisounours, dans une histoire racontée par de grands enfants pour des enfants.

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Je pourrais qualifier ce roman un peu comme un livre transitoire, c'est à dire qu'entre deux pavés, un petit livre léger ne fait pas de mal.
Ce dernier nous apporte une bouffée d'air pur, un peu de rigolade et d'anecdotes avec nos trois vieilles dames partant en vadrouille avec leur aide soignante de la résidence, laquelle décide de récupérer sa fille à l'étranger, en Pologne.
Très peu de détails sur les personnages, on survole beaucoup dans ce roman, je trouve ça un peu dommage car le thème abordé est très intéressant. Ça manque un peu de profondeur pour ma part mais j'ai passé un bon moment tout de même, c'est le but recherché dans mes lectures...
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Les hasards de l'existence réunissent trois vieilles dames séjournant dans une maison de retraite et une employée ukrainienne sans papier.
Lorsque que le petit fils de l'une d'elles sombre dans la dépression après sa rupture d'avec la petite fille d'une autre. Elles décident de partir pour le Portugal en voiture entraînant la jeune femme avec elles, son mari y travaille.
Une histoire positive, d'amitié et de solidarité. Un joli moment de lecture.
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En librairie ce printemps, La route des coquelicots est le premier (et sûrement pas le dernier) roman écrit à quatre mains. Une expérience littéraire qui, on le devine, a dû être passionnante pour les deux, et qui se révèle plutôt intéressante pour les lecteurs qui les connaissaient déjà séparément.
La route des coquelicots, c'est la route qu'empruntent Olena, jeune ukrainienne de vingt-sept ans, et trois octogénaires. Olena est une immigrée sans-papier mais a réussi à trouver un emploi dans un home pour personnes âgées en France. C'est là qu'elle a rencontré Flora, Henriette et Lydie, trois femmes qui ont toutes un parcours de vie bien différent et que la vie a pourtant réuni pour leurs dernières années. Il y aussi Théo et Charles, autres résidents, qui les aideront à concrétiser ce road-trip un peu fou. Leur itinéraire de voyage ? Partir du nord de la France pour rallier la frontière commune à la Pologne et l'Ukraine où elles iront chercher Milena, la petite fille d'Olena restée au pays. de là, la fine équipe reprendra la route vers le Portugal pour retrouver Vassili, le mari d'Olena qui est parti y travailler il y a trois ans.

Si les trois octogénaires accompagnent Olena, c'est parce que trois vieilles dans une voiture passeront bien plus inaperçues aux postes de frontière qu'une immigrée ukrainienne. Vous avez dit « postes de frontière » ? Mais l'Europe, ma bonne dame, l'espace Shengen, tout ça ! Dans La route des coquelicots, point de libre circulation des personnes car le roman se déroule en 1992. Point de téléphone portable ni d'internet non plus, qui rendraient cette histoire bien plus invraisemblable.

Alors est-elle pour autant réaliste ? C'est là que le bât blesse en ce qui me concerne. le roman de Véronique Biefnot et Francis Dannemark est très sympathique, plaisant à lire et résolument optimiste (une des caractéristiques des écrits de ce dernier). Flora, Henriette et Lydie ont su toucher la corde sensible de la lectrice que je suis car ma vie personnelle a fait que j'ai une certaine expérience des homes et de la vie des personnes âgées. Ce roman arrive au plus mauvais moment dans ma vie et je ne peux donc m'empêcher de le trouver « trop » : trop surréaliste, trop facile, trop joyeux. Les multiples critiques que j'ai lues sont enchantées de ce « feel good book », tellement nécessaire à une époque où les nouvelles sont bien souvent grises. Il en faut, c'est vrai, et je reconnais que j'ai passé un bon moment en compagnie de ces personnages qui m'ont souvent fait sourire. Mais le sujet m'évoque trop pour que je me laisse porter par l'écriture sans me poser de questions. Je voudrais une vie si belle, une vieillesse si facile, mais je ne la connais pas et c'est pourquoi La route des coquelicots m'a parfois fait plus de mal que de bien.
Lien : http://milleviesenune.com/la..
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Ce roman écrit à quatre mains par Véronique Biefnot et Francis Dannemark est un road-movie qui rappelle plus, par l'âge des protagonistes, la virée en Toscane des trois sexuagénaires des Vieux Fourneaux que la folle balade de Thelma et Louise dans un film resté culte.

Henriette, Flora et Lydie sont pensionnaires à La Moisson, une maison de retraite, où les anciens sont traités avec beaucoup de bienveillance. Cela n'empêche pas les agacements et les chicanes qui naissent toujours au sein des groupes. Henriette, ancienne mercière belge, bourrue au coeur tendre ne peut pas supporter la fantasque Flora, qui réinvente son passé et se donne toujours le rôle de la star. Une pincée de Roméo et Juliette pimente leurs querelles : Quentin (petit-fils de la première, Roméo donc ) et Stéphanie (petite-fille de la deuxième, Juliette bien évidemment) s'aiment d'un amour tendre qui contrarie les deux mamies. Lydie, la bonne fée, devenue épicière un peu par hasard, est celle qui arrondit les angles, console, conseille et agrémente la conversation des vers toujours bien choisis. Ces trois dames sont veuves et ne voient que très peu leur famille, une situation devenue banale dans notre société, même si elle peut nous interroger sur le lien intergénérationnel.

le décor est campé, les deux auteurs ne vont pas laisser leurs trois personnages, confortablement installés dans une routine tristounette. A la maison de retraite, il y a Olena, jeune Ukrainienne de 27 ans, en situation irrégulière. Elle s'occupe avec beaucoup de sollicitude des pensionnaires et cache derrière son sourire ses souffrances : sa fille Milena restée au pays près de sa mère et Vassili, son mari, ouvrier au Portugal. Les deux auteurs ont choisi de changer de typographie selon que l'histoire est vue par les anciens ou par Olena. L'usage de l'italique pour cette dernière montre bien le caractère précaire de son quotidien, l'aspect bancal de sa vie, étrangère sans papier, épouse sans son époux et sa fille, aussi seule finalement que les trois veuves.

Coup de théâtre, Stéphanie part travailler au Portugal et laisse en France un Quentin inconsolable ! Une mission pour nos "super" mamies : se rendre au Portugal pour raisonner la petite-fille de Flora ! Il leur faut un chauffeur : ce sera Olena et la contrepartie imposée par Lydie pour que celle-ci leur rende service est un "détour" à la frontière polonaise pour récupérer Milena qui va entrer clandestinement en France.

Débute alors "l'Odyssée" des mémés qui, chemin faisant, retrouvent envie de vivre, curiositéet humanité ! Je ne vous dévoile pas plus de ce road-movie sympathique...

Mon avis sur ce roman est en demi-teintes, les personnages esquissés ne manquent pas d'intérêt mais les nuances, les aspérités, qui leur donneraient une vraie identité ne sont pas suffisamment présentes. Les villes traversées se résument très souvent à un lieu ou un objet emblématique : Cambray et ses bêtises par exemple. L'Histoire et en particulier le sort des Juifs pendant la Seconde Guerre Mondiale est rappelée au travers du passé de Flora mais sans l'intensité que j'aurais souhaitée.

Au final, une lecture agréable mais très rapide et un parti-pris d'optimisme qui donne parfois à ce roman des allures de conte de fée.

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simple, calme et reposant
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J'ai pas mal parlé des derniers livres des deux auteurs : ici, ici, là, là et là. Voici leur premier roman commun. On y retrouve les ingrédients qui ont fait les succès de leurs livres précédents : bonne humeur, joie de vivre, bons sentiments, personnages aux fortes personnalités, amitié, amour, entraide, rencontres inter-générationnelles, ... et quelques péripéties pour pimenter un tantinet le voyage de ces quatre femmes à travers l'Europe. C'est toujours charmant, un bouquin que l'on a plaisir à reprendre parce qu'on sait qu'il est positif.

Mais je dois dire que j'y ai trouvé aussi pas mal de longueurs, de redondances, comme si le scénario était très léger et ne pouvait tenir sur 300 pages (aérées et gros caractères). Les personnages sont sympathiques certes, lisses mais sympathiques. Leurs révélations sur elles-mêmes ne sont pas d'énormes surprises, elles sont des femmes simples aux vies simples, comme souvent dans les romans des auteurs ; c'est d'ailleurs ce que l'on aime y retrouver.

Ces réserves dites, force m'est de constater que le roman se lit très bien, qu'on peut le prêter ou l'offrir sans aucun risque de décevoir. A rapprocher du livre de Didier Fourmy dont je parlais ici-même l'an dernier quasiment au jour près, Les pétillantes. Je concluais mon article par ces mots que je reprends ici : "Une véritable bouffée de joie et de sourires que tous ces livres, ceux de F. Dannemark et celui de D. Fourmy", je ne change rien, j'y ajouterai juste le nom de V. Biefnot.
Lien : http://lyvres.over-blog.com
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