Total

Un petit format carré et doré, très épais, unique pour une histoire étonnante !

kirt se dévoile chez son spy, se livre et interprète sa vie comme une partie de Monopoly. Partage sa vie active avec des robots.
Frasques sexuelles, il trompe sa maîtresse avec son ex femme, dans son travail il coordonne et gagne beaucoup d'argent, insatiable du pouvoir, il se suicidera et sera de nouveau sauvé pour recommencer un nouveau cycle aussi perturbé… et un spy se baladant à poil perdu de tout repère vont alterner à cette histoire toute une folie dévastatrice.
Un récit prenant, rapide ponctué par des pages de 2 vignettes, avec un dessin épuré et une histoire futuriste 2052. Hugo Bienvenu affectionne se genre de tourmente, pouvoir de l'argent, du sexe et du néant … on s'habitue au rythme suivant les pages mais j'en suis ressorti avec un sentiment amère, avec ce désir de ne pas connaître ce futur si proche de « cet univers Picsou »

ouai, alors, non. Je n'ai rien compris entre l'intro, la critique souhaitée et l'histoire.
Quand au bout de 50 pages, je ne fais que détester le protagoniste principal et en suis toujours à me demander quel est l'interêt de suivre son histoire.... bah, pour moi c'est raté, je me forçais à lire pour voir où ça allait mais le mec est juste une merde de la société. Et il l'assume. En clair le propos c'est "je suis un connard qui fait du fric et domine la société, je le sais et je m'en fous, je vais continuer". Et ensuite on suit ses élucubrations avec son psy.... franchement j'ai arrêté car je ne voyais plus d'intérêt.
Et puis le format... pas facile à lire et je ne suis pas sûr qu'il facilite la lecture.

Avec sa petite taille et sa couleur dorée, cet album a attiré notre attention et attisé notre curiosité.

Dans le futur, nous suivons la vie de Kirt l'homme le plus riche du monde dont les grands objectifs sont les affaires et l'argent, toujours et encore. Mais son existence est-elle vraiment comblée ?

Hugo Bienvenu nous propose une histoire futuriste poussant à s'interroger sur le sens de la vie. Sexe, business, argent, ambition, difficultés amoureuse... Monsieur Dorell retombe toujours sur ses pieds "Moi, je me suis construit tout seul. Je n'avais rien. Je me suis battu comme un enragé pour ce que j'ai, j'y ai mis toute mon énergie, tout mon temps, toutes mes forces."

Nous avons aimé l'originalité visuelle de cet album, retrouver le robot Mikki, le psychiatre plus fou que son patient, les extravagances et délires des différents individus.

C'est un album étonnant avec des couleurs ternes, des personnages torturés et ou l'argent et le pouvoir sont rois.
Lien : https://www.instagram.com/bd..

Le format de cette BD m'a plu. Comme un gros roman mais en BD. Original et agréable.
Le dessin est sec, comme dans un comic, typique de Ugo Bienvenu, reconnaissable.
Les scènes de sexe n'apportent pas grand chose au récit mais elles sont plaisantes à regarder et renvoient au trio classique argent/pouvoir/sexe.
Pour ce qui est du récit en lui-même, j'ai franchement moins accroché qu'à « Préférence Système ». le jargon économique et les nuances de la bourse et des marchés me sont inconnus et donc j'ai survolé tous ces passages. Pas mal de phrases à méditer dans les dialogues mais rien de bien optimiste.
Avis mitigé au final.

totalE RÉUSSITE.

Emprunté par hasard sur l'étagère « coup de coeur » dans ma bibliothèque municipale c'est d'abord le format qui m'a attiré. 16,5 x 11,5 cm c'est pratique, ça rentre dans le sac à main, ça se lit dans le métro …
Enfin c'est ce que je croyais. Installée dans la ligne 6 du métro parisien je commence ma lecture le sourire aux lèvres, contente de plonger dans un univers dystopique qui semble être une satyre de notre société actuelle, quand soudain des scènes à caractère sexuel viennent troubler mon voyage. Métro bondé, je rougis.
En rentrant chez moi, et en reprenant ma lecture depuis le début, j'ai découvert dans cette BD au format original une histoire rapide à lire, inquiétante quand aux similitudes avec notre monde actuelle, qui fait réfléchir sur des questions telles que la réussite, l'échec, le pouvoir, l'argent, le passé, le futur…
En bref je ne regrette pas mon choix a l'aveugle. le trio sexe/argent/pouvoir a la base de toute bonne fiction est particulièrement bien mis en scène.

C'est l'histoire d'un homme qui a construit sa vie et son empire comme une partie de Monopoly et pour tout gagner, il faut savoir perdre. Ça va un peu dans tous les sens et il m'a fallu du temps pour rentrer dans les intrigues et leur trouver du sens. J'étais assez perdu au départ puis j'ai fini par aimer ce sentiment. J'ai eu un peu de mal avec l'aspect transpirant des illustrations qui rendait le tout sale comme l'aspect assez lubrique de l'histoire où le sexe est omniprésent. C'était une expérience mais je pense qu'il m'a manqué des clefs.

Depuis la lecture de « Préférence système », j'avais très envie de retrouver Ugo Bienvenu … le voici de retour avec ce livre, tout petit format, 376 pages à la belle couv dorée et énigmatique.

Kirt Dorell en est le personnage central, l'homme le plus riche du monde déjà mis en scène par l'auteur dans 2 histoires éditées chez « Réalistes » sa maison d'édition, est un peu la caricature d'un monde qui nous échappe, d'un système effrayant et attirant en même temps…

Dans ce petit livre, avec le plus souvent 2 cases par page, on retrouve l'univers d'Ugo Bienvenu : des robots, du sexe, des personnages humains complexes poussés à l'extrême, d'autres carrément étranges comme ce psy qui consulte nu… le tout dans un dessin vintage qui nous place dans un futur proche dérangeant et inquiétant.

Ce conte de science-fiction est bien sûr un prétexte pour nous faire réfléchir sur notre condition d'humain, sur nos valeurs mouvantes, sur notre part d'humanité malgré tout… Kirt a tout mais il ne va pas bien, il consulte un psy, il ne sait pas qui aimer, il ne cherche qu'à amasser toujours plus d'argent, bricole un robot Picsou mais reste à la merci d'un coup bas, d'une traitrise… Tout peut s'effondrer.

Au final, sans l'émotion de « Préférence système », j'ai pris plaisir à retrouver l'univers d'Ugo Bienvenu. Un univers qui questionne, qui gratte là où il faut et ça fait du bien !

une critique au vitriol de notre société actuelle ou le capitalisme semble convenir à une majorité d'humains...le propos est intéressant mais la construction du scénario ne m'a pas pleinement convaincue. le personnage de kirt est parfait dans le stéréotype du gros hetero blanc plein au as qui fait passer ses intérêts avant toute autre chose, celui du psy m'a laissé circonspecte en revanche. Des scènes de sexe inutiles et un début d'histoire qui n'engage pas facilement le lecteur a s'immerger dans ce récit. néanmoins je suis allée au bout de cette BD, je comprends parfaitement le propos mais son traitement ne m'a pas emballé.

Total met en lumière toute l'immoralité toute la mesquinerie qui défraye les champs de valeurs, lié à l'économie et au capitalisme, le tout dans un futur très proche. Il est évident, même si l'on est dans une BD de sciences fiction que Hugo Bienvenu nous décrit là un monde caricaturale, et que l'on est dans une critique acerbe de notre société actuelle. Comme souvent avec cet auteur j'ai relu ce titre presque instantanément, par plaisir de lecture bien-sur mais aussi parce-que Hugo Bienvenu a une vision plutôt mature de notre monde et un très grand sens de l'observation. le format de ce bel ouvrage est intéressant et le découpage atypique offre une expérience marquante, le dessin est à la hauteur de cet histoire.
Très bon titre donc que je conseille à tous, ce jeune auteur fonce tout droit vers un très bel avenir, surement pas le même que le héros de cet histoire et c'est tant mieux...

J'ai adoré Préférence Système, j'ai été dubitatif sur Paiement Accepté mais le style Bienvenu est tout de même intéressant.
Mais sur celui-ci (qui regroupe deux histoires connectées sorties aux éditions réalistes) je suis dans la déception.
Je comprends son envie de départ (très bien expliqué au début) mais pour moi le tout titre en longueur et très vite l'ennui a pris le dessus pour moi.
La deuxième partie est redondante et tourne autour de deux personnages pour lesquels je n'ai pas réussi à m'attacher.