Lecture de Emerentia* (S. Corinna Bille) par l'écrivaine Fabienne Bogadi et l'éditrice Florence Schluchter Robins.
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*Emerentia, S. Corinna Bille, éditions Zoé, Genève.
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S. Corinna Bille
101 pages
Empreintes (01/03/1995)
/5
1 notes
Empreintes (01/03/1995)
Résumé :
Le dernier jet de vie de Corinna : La Rus, Russie ! Il fallait qu'elle parte, il fallait que toute l'attente de Psyché en elle éclate. Quel poème ! Une "occasion" d'être avec le monde qu'elle découvrira jusqu'à la dernière halte :
MOSCOU-SIERRE
Le grand poème s'est parfaitement envolé... Et fait écho à tout ce qui nous constitue et nous échappe : l'amour que rien ne limite.
MOSCOU-SIERRE
Le grand poème s'est parfaitement envolé... Et fait écho à tout ce qui nous constitue et nous échappe : l'amour que rien ne limite.
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Citations et extraits (4)
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Mon jardin de roses est une forêt d'églantiers. Mon palais ici est une guérite dans les aulnes. Mais je sais chanter, je sais rêver. Je n'envie personne car d'une seule enjambée je traverse les dix-sept montagnes, les vingt-quatre torrents et les cinq arcs-en-ciel de ma vallée.
En paix, faisant le tour du monde.
En paix, faisant le tour du monde.
Le premier soleil glisse sur la montagne, les saules nains avalent leur rosée, les mousses se gonflent, chaque arbre contemple son ombre - j'attends dans cette ombre.
...mais il continue à déchirer la pente des forêts. Je vois déjà s'afficher l'aigle et se fendre le rocher.
...mais il continue à déchirer la pente des forêts. Je vois déjà s'afficher l'aigle et se fendre le rocher.
Je m'en vais très loin dans des pays que je crois avoir connus. Je les reconnais et je sais que je ne les ai jamais vus.
L'odeur nocturne, je la respire à travers les sureaux. Je ramène les étoiles. La nuit des montagnes rejoint la nuit des plaines.
L'odeur nocturne, je la respire à travers les sureaux. Je ramène les étoiles. La nuit des montagnes rejoint la nuit des plaines.
Et c'est la nuit des nuits, blanche à se faire prendre pour l'aube. C'est le tremble, le bouleau, le mélèze... cet air inviolé, la mélodie des sauges et des menthes dans les heures qui se souviennent. Dans ce bonheur, dans ce malheur d'avoir aimé.
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