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sur 470 notes
Anita a 38 ans et lorsque sa fille part de chez elle pour aller à la fac elle se rend compte que ses dix-neuf dernières années ont tourné uniquement autour de son enfant. Esseulée, s'ennuyant, tournant en rond et comptant les heures elle va décider pour s'occuper de réaliser des choses qui lui semblent un peu folle à commencer par passer son permis moto. Son but? Donner un nouveau sens à sa vie.

Cette histoire se passe dans une toute petite ville suédoise où tout le monde connaît tout le monde et où les ragots vont bon train. Dieu que je déteste ce type d'environnement! J'ai d'ailleurs quitté dès que je l'ai pu la campagne dans laquelle je vivais afin de me réfugier dans l'anonymat d'une grande ville. Mais au-delà de mes goûts personnels, paradoxalement, j'adore cette atmosphère typique aux villages que l'on trouve dans les romans parce qu'ils apportent un petit côté douillet et rassurant.

Anita pour sa part, semble vivre depuis toujours dans cette petite ville. C'est une femme ordinaire engluée dans une routine entre son emploi de caissière et ses sorties entre collègues dans l'unique bar de son village qui n'est même pas répertorié sur les cartes routières. Elle m'a fait ressentir des sentiments ambivalents à son égard. le syndrome du "nid vide" provoqué par le départ de sa fille me l'a rendu assez attachante et sa détresse m'a également un peu émue. Mais à d'autres occasions, je l'ai trouvé particulièrement maladroite et assez ingénue pour une femme de son âge. Elle m'a donc fait tour à tour sourire, soupirer et pester au fil des quatre cent et quelques pages de ce roman.

J'ai beaucoup aimé le fait que Katarina Bivald insère des thèmes forts dans son histoire; l'amitié, l'amour, le départ d'un enfant, le travail et les responsabilités qui vont avec, la vie associative, la maladie et la mort. On peut dire qu'en l'espace d'une histoire, l'auteure balaie avec beaucoup de justesse et de sincérité ce qui compose une vie avec une écriture plaisante.

Néanmoins, j'ai quand même un bémol à émettre. Si j'ai trouvé l'idée de départ de ce livre très bonne et que j'ai suivi avec plaisir Anita dans ses aventures et dans sa nouvelle vie, je dois dire que le milieu du livre souffre vraiment de longueurs.

En résumé, j'ai trouvé ma lecture globalement agréable. C'est une histoire qu'il faut lire en prenant son temps à l'image d'Anita qui a enfin compris qu'il lui reste toute sa vie pour profiter des choses simples. Ce n'est pas une héroine parfaite mais c'est une femme que j'ai apprécié découvrir. Je dois dire que je suis plus curieuse que jamais à l'idée de lire La bibliothèque des coeurs cabossés.


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Un gros coup de coeur, le bouquin "feel good" par excellence. Qui n'a pas déjà remis l'entièreté de sa vie en question suite à un changement plus ou moins important ? Qui n'a pas déjà eu le besoin irrépressible de se lancer dans des projets extravagants ? Anita est extrêmement attachante, et les différents personnages apportent tous une petite touche personnelle et colorée à l'histoire. Il se lit d'une traite, et ne déroge pas à ma petite règle personnelle, en vertu de laquelle les livres ayant les titres les plus farfelus et/ou à rallonge sont généralement de bonnes surprises. J'ai hâte de lire "La bibliothèque des coeurs cabossés", pour retrouver cette plume à la fois légère et drôle. Un roman qui me fait régulièrement rire aux éclats dans le train sous les regards ahuris des autres voyageurs mérite assurément quatre étoiles.
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Décidément moi qui n'appréciais pas la lecture scandinave, j'en lis de plus en plus ! Alors ce genre de lecture feelgood n'est pas vraiment mon style préféré, mais cela se prêtait particulièrement à une lecture sous la couette pendant une petite grippe.

On s'attache rapidement au personnage fantasque d'Anita. Lorsque sa fille part pour l'université, Anita doit combler le vide de sa vie et elle commence de nouvelles choses : cours de moto, organisation de la Journée de la ville, flirt, etc. Car qui dit livre feelgood, dit histoire d'amour. Mais celle-ci n'est pas mièvre, c'est une bonne surprise. Beaucoup d'autres thèmes sont évoqués dont la maladie et l'amitié. Il y a aussi un côté Gilmore Girls avec cette petite ville où tout se sait, tout est commenté, et où tous les personnages sont hauts en couleur. Sans compter, qu'Anita comme Lorelai a eu sa fille très jeune et en est folle.

J'ai quand même eu un peu de mal au début, car Anita manque complètement d'assurance et subit sa vie, ce qui ne la rend pas forcément intéressante. de plus, parfois on a l'impression d'avoir affaire à une femme à la cinquantaine bien tassée. En effet, pour moi quelqu'un qui se met à la moto à moins de 40 ans ça n'a rien de révolutionnaire. Certains aspects de sa vie la vieillissent, je ne m'y reconnaissais donc pas vraiment.

Enfin, on finit par s'attacher à la galerie de personnages et par vouloir savoir ce qui va leur arriver. C'est donc une jolie lecture légère, qui m'a donné envie de dénicher son best-seller La Bibliothèque des coeurs cabossés, dont le thème devrait plaire à une bibliophile comme moi. À suivre !
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Pas très originale mais assez naïf, bon divertissement
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J'ai beaucoup aimé ma lecture, presque autant que le précédent roman de l'auteure. Je dis presque parce que pour celui-ci, j'ai trouvé le démarrage un peu long et en ce sens, j'ai eu un peu de mal à accrocher au début.
Mais j'ai continué malgré tout et à un moment donné j'ai accroché. Bon, je dois dire que c'est surtout grâce au personnage de Lukas j'avoue.
Comme dans " La bibliothèque des coeurs cabossés ", les personnages sont attachants : les commentaires piquants de Pia m'ont bien fait rire, quant à Anita j'ai mis un moment à l'apprécier (d'ailleurs je l'ai traité d'idiote (pour rester polie) pour sa réaction devant Lukas à la journée de la ville...). Elle est peu sûre d'elle, toujours hésitante pour tout, et un peu (beaucoup) pommée au début de l'histoire lorsque sa fille part. Mais au fur et à mesure de l'histoire, elle évolue, change et on vit avec elle tous ces changements. Alors, inévitablement, on s'attache à elle et à sa personnalité parfois compliquée.
J'ai beaucoup aimé Lukas, le moniteur d'auto-école, romantique malgré-lui, très posé, très sûr de lui. Un peu plus de "Lukas" dans l'histoire ne m'aurait d'ailleurs pas déplu ! hihi
Une fois encore, Katarina Bivald nous offre une histoire pleine de légèreté. Une belle lecture !
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Un jour nos enfants partent de la maison... c'est l'un des sujets abordé par Katarina Bivald dans ce roman contemporain : le jour où Anita envoya tout balader.

Les mots pour :...

Les mots contre : manque de profondeur

En bref : une lecture un peu plate, pour cette romance contemporaine. le style frais et l'humour de l'auteur en font un moment agréable, mais le sujet manque de profondeur et de pep's.
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Anita a 38 ans et est mère d'une jeune fille, Emma, en partance pour l'université. Elle travaille dans le petit supermarché du coin, sort souvent ses deux collègues devenues des amies au troquet du coin, et c'est à peu près tout. Sa vie tourne littéralement autour de sa fille. C'est pourquoi le jour du départ, elle se retrouve complètement démunie dans sa petite vie tranquille, sans éclat ni surprise. Elle se remémore alors les rêves qu'elle avait à 18 ans, avant de tomber enceinte : conduire une moto, acheter une maison et devenir indépendante. L'indépendance, elle l'a, même si elle est parfois difficile. Acheter une maison, ce n'est plus trop d'actualité et elle ne peut pas se le permettre. Conduire une moto… quelle idée saugrenue ! Et pourtant, sur un coup de tête et pour éviter de harceler sa fille au téléphone, elle prend rendez-vous à la moto-école et commence ses leçons auprès d'une charmant moniteur. Sa vie fade commence à prendre un peu de relief et le temps libre, trop libre, à se remplir un peu. de projets en idées farfelues, Anita se lance à corps perdu dans une vie qu'elle réaménage. Et, surpassant toutes ses attentes, elle tombe amoureuse. Ce n'est pas parce qu'on approche les 40 ans qu'on ne peut pas réinventer sa vie !

Vous l'aurez compris, il s'agit d'un bon roman feel-good comme on les aime, à l'image du précédent roman de Katarina Bivald, La bibliothèques des coeurs cabossés (publié chez Denoël en 2015). On passe un moment de détente auprès d'Anita, on l'encourage dans ses folles décisions, et on voudrait la remuer quand elle se laisse un peu trop abattre. En bref, Anita pourrait être une bonne copine !

Mais je dois l'avouer, j'ai mis du temps à entrer dans l'histoire. Parce qu'au début, il ne se passe pas grand chose, et en termes de grands changements dans la vie de l'héroïne, on ne peut pas dire non plus que ce soit transcendant. Je me suis ennuyée, et j'ai franchement peu accrochée avec Anita dans les premiers chapitres, un peu trop larmoyante et pathétique à mes yeux. Cela s'arrange ensuite, notamment grâce au personnage de Pia, la meilleure amie d'Anita, très atypique et acide, qui n'a pas la langue dans sa poche. Et les deux se lancent nombre de piques et de répartis qui mettent du mordant dans ce roman qui aurait paru très terne sinon.

L'auteur réussit à planter le décor d'une petite ville de Suède, de ses habitants et de leurs habitudes, le tout avec une plume plaisante. On a le droit au chef d'Anita au sein du petit supermarché qui donne l'impression de diriger une multinationale et fait sourire dans ses discours surfaits qui intéressent peu. Il y a aussi le chef du projet auquel Anita va participer, qui ne parle que de lui, donne des leçons mais est bien incapable d'intéresser la communauté à son projet ; ou encore la représentante de la section de la Croix-Rouge du coin, très effacée qui peine à donner de la voix. Et puis il y a Lukas, le beau moniteur de conduite, très énigmatique, et qui permet des situations qui prêtent à sourire.

Evoluer dans une petite communauté n'est pas si évident pour Anita qui aime peu le regard curieux des autres. Et sa décision de pimenter sa vie ne va pas arranger les choses… Et c'est en cela que le roman est sympathique : on s'attache facilement à Anita parce qu'on se reconnaît un peu en elle. On a tous ce souhait de changer de vie, de la pimenter, d'oser faire des choses un peu folles, et il est bien rare qu'on y succombe. Et si on suivait l'exemple d'Anita ? Parce que ce roman, comme tant d'autres, nous montre qu'il n'y a pas d'âge pour apprendre à conduire une moto, s'investir dans un projet impossible ou tomber amoureux. Qu'attendons-nous ?

Si ce roman ne transcende pas le genre et qu'il pourrait être un peu plus palpitant, les personnages et l'idée générale fonctionnent et en font un bon roman feel-good à savourer devant un bon cocktail en terrasse au soleil ou étendu sur une serviette à la plage !
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Petit livre tranquille issu de la plume de l'auteur des Bibliothèques cabossées. Moins de fraîcheur ici et d'inventivité. le thème aurait pu s'y prêter mais la vie dans une petite ville suédoise semble être un tel pensum, un tel fardeau à traîner que l'on se demande comment cette endroit est encore habité. Y trouver l'inspiration peut être une gageure tant la platitude des vies, les préoccupations de chacun suintent l'ennui. Mais le charme de ce roman réside dans les petites choses nécessaires, tout petits évènements, brèves rencontres, amitiés et amours naissantes et l'importance que l'on accorde à la communauté permet à chaque personne de meubler sa vie au milieu d'un environnement qui, sans cela, serait invivable. La richesse des relations, l'humour omniprésent rend cette bourgade presque sympathique. Ce n'est pas tant la pléthore d'activités qui rend la vie supportable que le coeur que l'on y met pour réaliser ce que l'on fait.
Une leçon de vie, toute simple, l'air de rien, tel est ce roman.
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Anita a 38 ans,un métier parce qu'il faut bien travailler,des amies fiables mais voilà sa fille adorée vient de quitter le nid pour aller à l'université.
Elle se retrouve seule,car comme toute maman célibataire elle a vécu avec et pour sa fille,alors là maintenant la solitude et le temps libre, sans projet envahissent sa vie.
Mais qu'à cela ne tienne elle va se reprendre en main et tiens pourquoi pas prendre des cours de moto,?
C'était un rêve d'adolescence qu'elle n'a jamais réalisé.
Puis elle va s'investir dans sa ville ...
Finalement elle va se rendre compte que la vie lui réserve bien des surprises.
Livre réussi,bien vu,drôle.
Un très bon livre pour l'été qui arrive.
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Deux romans, deux coups de coeur.



Vous le savez peut-être, sinon un regard sur la colonne de gauche du blog, vous le montrera, le premier roman de Katarina Bivald, a été mon grand coup de coeur de l'année 2015.

Pour tout vous dire, je l'ai même lu deux fois, dans la même année. Il était en liste avec un autre pour être Mickaéline d'or, il m'a donc fallu les départager en les lisant à la suite l'un de l'autre.

Je m'étais évidemment tout de suite reconnu (du moins en partie) en Sara, lectrice compulsive. Vous n'allez peut-être pas me croire, mais je me suis aussi retrouvé, également en Anita. Là, c'est le côté, maman, mon fiton de grand-dadet, quitte-lui aussi petit à petit le nid. Et même si je ne suis pas célibataire, je peux vous dire que la maison semble vide. Rien qui traîne, pas de hurlement, une maison qui reste "suspectemant" propre.

Les romans de Katarina Bivald sont ainsi, des tranches de vie. On n'a pas de réelle surprise, mais comme les sucres d'orge de notre enfance, on aime savourer la douceur qui s'en dégage. On se laisse bercer par la plume magnétique de l'auteure.

Je me suis tout de suite attachée à Anita, et ses amis. Même si je n'ai pas toujours été d'accord avec eux, par leurs conseils ainsi que par leurs choix. Anita m'a impressionné par son courage, son envie de réaliser ses rêves de jeunesse alors qu'elle avoisine les quarante ans. Il est tellement plus facile de survivre que de vivre pleinement. de passer à côté des opportunités que de saisir la ou les perches que le destin nous envoie. Elle m'a fait rire aussi. Ce n'est ni une mère, ni une héroïne parfaite. Femme, enfant, fidèle, loyale, et tellement attachante, qu'on a envie de devenir son amie.

Le jour où Anita envoya tout balader, est le second roman de Katarina Bivald. Toujours irrémédiablement feel-good, si le premier était une ode aux livres, celui-ci un hymne à l'espoir et au courage. La plume de l'auteure est toujours aussi envoûtante et agréable à suivre. Tout est prévisible, même la fin, mais il n'empêche, on est bien en Suède au côté d'Anita Pia, et les autres. Un gros coup de coeur.

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