Katarina Bivald a conquis le coeur des lecteurs français avec son premier roman
La bibliothèque des coeurs cabossés ( que je n'ai pas encore lu mais ça ne saurait tarder).
Après dans des mois à prendre la poussière dans ma pile à lire, j'ai décidé il y a quelques semaines d'en sortir le second roman de l'auteur,
le jour où Anita envoya tout balader.
Anita est une suédoise de 38 ans. Mère célibataire, elle élève seule sa fille Emma âgée de 18 ans. Quand cette dernière décide de partir à l'université, Anita se retrouve désemparée face au temps libre qui s'offre à elle. En dehors de ses heures de boulot au supermarché où elle travaille, elle sort de temps en temps au bar du coin avec ses deux meilleures amies Pia et Nesrin mais ses occupations ne vont pas plus loin.
La vie sans Emma lui semble bien ennuyeuse...
Ses amies vont la pousser à prendre du temps pour elle et à réaliser ses rêves de jeunesse. A savoir, avoir une moto, avoir une maison et être indépendante.
L'indépendance est acquise, posséder une maison n'est pas à l'ordre du jour mais avoir le permis moto fait resurgir quelques souvenirs dans l'esprit d'Anita qui va se décider à concrétiser cette folle idée.
Si le chemin de l'apprentissage est semé d'embûches, Anita va prendre goût à ses petits moments qui ne lui appartiennent qu'à elle et à elle seule. Sa rencontre avec Lucas, le jeune moniteur n'y est pas pour rien dans le plaisir que prends Anita à conduire sa moto.
Une chose en entraînant une autre, Anita va se retrouver à organiser la journée de la ville, à plus ou moins sortir avec son moniteur et à sortir régulièrement avec ses amies.
Si elle n'oublie pas de contacter sa fille très régulièrement, Anita n'en est plus au point de cacher son téléphone dans le garde manger pour ne pas l'appeler aussi souvent que la mère en mal de sa fille le voudrait.
Le jour où Anita envoya tout balader est un parfait feel good book. Il remplit son rôle de livre qui fait du bien à merveille. Truffé d'humour, de personnages attachants et de scènes cocasses, il fait du bien au moral.
Katarina Bivald ne s'embarrasse pas de descriptions interminables ou de mots enrobés. Les pages de son roman se tournent à une vitesse déconcertante. L'histoire d'Anita et du petit monde qui l'entoure est bourrée d'ondes positives. J'ai refermé ce livre avec le sourire aux lèvres et une envie de retrouver l'écriture et l'univers propre à l'auteure.
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