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Citations sur Coldtown (18)

Lucien, l’Araignée, tous les autres te craignent, si bien qu’ils t’imaginent comme quelqu’un d’assez atroce. Ils pensent que tu ne ressens plus rien, dans la mesure où eux-mêmes ont oublié leurs émotions. J’ai conscience que tu es très, très dangereux, et que tu as tendance à broyer du noir de façon assez théâtrale. Mais ne te laisse pas abuser en prenant cela pour une sorte de corruption intérieure. Ces gens se projettent en toi, ils sont aveugles.
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Mais elle ne l'écoutait pas. Sa bouche était entrouverte, souris fascinée, amoureuse d'un serpent.
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"Nos morts ne meurent que quand nous les oublions." George Eliot
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Tous, nous finissons par être attirés par ce qui nous effraie , par l'envie d'essayer de nous protéger de cette peur en la dominant, en l'aimant, en nous identifiant à elle........
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Nous sommes ennemis depuis si longtemps que nous sommes plus proches que des amis.
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Pourtant, face à la fille en chair et en os, et au courant de ce qui s’était produit, elle voyait que Minuit ne se contentait pas de raconter des craques aux autres, mais qu’elle s’en racontait aussi à elle-même. Elle enjolivait les épisodes effrayants jusqu’à ne plus avoir peur. Elle avait tort, songea Tana. Elle aurait dû avoir peur.
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Elle était partagée entre son impulsion de se sauver et le désir de se rouler en boule comme un cloporte, de fermer les paupières, de fourrer sa tête entre ses bras et de jouer à puisque-je-ne-vois-pas-les-monstres-ils-ne-me-voient-pas-non-plus.
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Il referma ses doigts sur l'épaule de la jeune fille. Ses prunelles luisaient comme des bijoux quand il se pencha vers elle.
-Mais autorise-moi une dernière chose que je ne mérite pas.
Durant un quart de seconde, elle se recroquevilla, mue par un instinct, croyant qu'il s'apprêtait à la mordre. Puis, soudain, elle comprit que telle n'était pas du tout son intention. Ses lèvres effleurèrent avec légèreté la bouche de Tana, comme s'il lui offrait une occasion de le repousser. Elle serra fort les paupières pour éviter de réfléchir au geste terrifiant qu'elle allait accomplir, l'attira à elle.
Elle n'était pas censée réagir ainsi. Lorsqu'il l'embrassa de nouveau, elle haleta sous l'effet de la froideur de son haleine, retint son souffle trop longtemps puisque lui ne respirait pas, roula sa langue autour de la sienne, la promena le long de ses crocs acérés. Il se montra prudent, ce qui n'empêcha pas Tana de sentir leur pointe sur sa lèvre inférieur. Plaquée contre son corps glacé,elle avait l'impression d'être fiévreuse.
Il s'écarta, frotta sa propre bouche, ses traits trahissant une tendre stupeur.
-Je ne me rappelais pas que c'était comme ça, souffla-t-il.
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Tana se réveilla dans une baignoire. En chien de fusil, la joue appuyée au métal froid du robinet. Un filet de salive avait imbibé son haut au niveau de la clavicule et mouillé l’extrémité de ses mèches. Sinon, elle était complètement sèche, vêtements compris, ce qu’elle constata avec un espèce de soulagement. Elle avait la nuque raide, les épaules endolories. Elle contempla avec hébétude le plafond, sur lequel la moisissure dessinait des taches semblables à celles d’un test de Rorschach. Durant un instant, elle se sentit totalement désorientée. Dérapant sur l’émail, elle se mit à genoux et écarta le rideau de douche.
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"Tout héros est le méchant de sa propre histoire."
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