Le complexe d'Atlas

Tous les dix ans, six magiciens sont sélectionnés pour intégrer la société des Alexandriens et se voient ainsi promettre l'accès à un savoir exceptionnel. Toutefois, avant de gagner leur place, ils doivent passer une année à étudier auprès de la société et seuls les cinq meilleurs d'entre eux auront le privilège d'en rejoindre les rangs.

Lorsque j'ai découvert le premier tome de The Atlas six, j'en suis littéralement tombée amoureuse. Je l'ai dévoré d'une seule traite, j'ai été transportée par les personnages et j'ai adoré l'ambiance dark academia, magie, found-family dysfonctionnelle et trahisons qui s'échappaient des pages. le tome suivant n'a fait que renforcer mon amour pour cette saga alors, forcément, j'attendais beaucoup de cette conclusion…
Et j'en ressors plutôt mitigée.

Ce troisième livre souffre d'un problème de rythme. Je suis pourtant la première à aimer les passages qui, en apparence, ne servent pas à l'intrigue directement, les longues phrases ou les élucubrations des personnages sur des pages entières : mais ici, le tout est un peu trop dense et entraîne une sensation de lenteur. J'ai mis beaucoup de temps à terminer le livre et je pense que rester bloquée deux semaines dessus ne m'a pas aidée non plus… L'autre point négatif, c'est que l'autrice a brisé mon coeur. Je m'attendais à souffrir - une saga comme celle-là ne peut pas finir dans la paix et l'amour sans dommages collatéraux. Mais je suis trop faible pour ça (je m'en suis toujours pas remise 💀).

Heureusement, il n'y a pas que du mauvais : The Atlas complex reste un livre qui, malgré ses défauts, m'a fait passer de bons moments. Je suis toujours sous le charme de certaines tournures de phrases, je suis toujours amoureuse d'une poignée de personnages qui me resteront chers (et vraiment, c'est tout ce que je recherche dans mes lectures). Gros bonus pour les échanges entre Callum et Tristan.

Ce tome 3 n'est pas un coup de coeur comme les deux autres, mais mon attachement pour la saga reste le même et je suis très triste de dire au revoir à cet univers.
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Ce roman est difficile à noter. Une partie de moi est (un peu) déçue. Même si je ne m'attendais à rien, je ne m'attendais certainement pas à ça. Une autre partie trouve ce final audacieux, original. Il fallait oser proposer une conclusion qui ne va pas du tout dans le sens des attentes du public.

La fin du tome 2 a fait monter la tension à son paroxysme. Forcément, on s'attend à de l'action, des drames, des larmes… Il y a de ça dans ce final, indéniablement, mais le soufflé est vite retombé. Les moments censés être forts en émotion ont peu d'impact. le déroulé des événements et l'évolution des personnages n'ont pas de logique avec les tomes précédents. C'est déroutant.

D'un autre côté c'est une histoire qui n'a pas de sens et qui ne cherche pas à en avoir. Là est toute la morale de l'histoire. On suit six personnages très puissants à qui ont propose sur un plateau d'argent toute la connaissance du monde, mais cette connaissance à un prix. La liberté. le sacrifice. Puis il y a Atlas, le début et la fin. Une figure paternelle, de puissance, pour nos 6 médéiens. Un homme qui se révèle être faillible, comme tout le monde. Un homme plein de remords, prêt à sauver une personne, même si cela veut dire tuer le monde entier. Parce que s'il peut le faire, pourquoi ne pas le faire ? Qu'est-ce que le Pouvoir si ce n'est faire des choix ?

Cette saga pose toutes ces questions, et bien plus encore, mais ne vous attendez pas à avoir de réponses. Atlas Six est avant tout une histoire d'amour, de relations humaines. Olivie Blake dissèque l'être humain et essaye de trouver un sens à ce monde. C'est une saga qui aura marqué ma vie de lectrice, que je trouve importante, criante de vérité. Un coup de coeur. Si vous vous sentez de taille, alors foncez !
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