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3,2

sur 121 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Voici un des nombreux livres qui traîne depuis des lustres dans ma PAL. En cette période de confinement, c'est l'occasion de dépoussiérer ma PAL afin d'accueil, dans le futur, d'autres livres. Mon choix s'est porté sur la Montagne de Minuit.

L'histoire nous raconte qu'un vieil homme tenu à l'écart de son voisinage pour d'obscurs raisons fait la connaissance de l'une de ses voisines d'immeuble qui se retrouve bientôt fascinée par le vieil homme et sa connaissance inépuisable du Tibet et du Bouddhisme.

Dans l'ensemble, il s'agit clairement d'un voyage initiatique pour tous les protagonistes de l'histoire. L'auteur nous transporte dans le passé, le présent et le futur, mais si les débuts sont assez fluides ; l'auteur se perd en route (sûrement le décalage horaire) et finalement on se met rapidement à décrocher de l'histoire qui n'a, au passage, pas une structure assez forte malgré le style fortement poétique de l'auteur. Résultat, on s'ennuie assez rapidement et ce même si les décors du plateau tibétain sont à couper le souffle et que la situation Chine-Tibet est fortement mise en avant parce que l'auteur sait de quoi il parle. Vers la fin du livre cela commence à partir en eau de boudin et on commence la lecture rapide pour en terminer avec l'histoire.

Bref. Mon voyage n'a pas été des plus enchanteur pour le coup. Dommage, mais il en est ainsi.
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Un roman agréable, qui se lit vite et bien. On est pris dans l'histoire avec Bastien et sa quête d'un côté, et Rose et sa recherche de pardon de l'autre. Une lecture à la fois divertissante mais qui en dit long sur le poids du passé de sa famille et de leurs secrets.
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Une intrigue autour d'un vieil homme, au premier regard insignifiant, mais qui se révèle un grand connaisseur du Tibet et de sa civilisation. Le narrateur et sa mère vont tisser, à travers un échange, la trame d'un mystère qui débute derrière les murs gris d'un établissement scolaire lyonnais et mène au toit du Monde et ses liaisons avec les moments noirs de l'histoire mondiale.

Une jolie intrigue qui déçoit par les derniers chapitres un peu trop attendus ou téléphonés. Malgré tout, un bon moment à passer avec le personnage de Bastien, personnage riche à l'épaisseur psychologique indéniable.
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Bastien Lhermine, gardien dans un établissement scolaire lyonnais, se voit annoncer sa mise à la retraite forcée. Cet événement le fait se lier d'amitié avec Rose, sa voisine, et son fils Paul. Amitié qui l'amènera à réaliser un de ses plus grands rêves : partir à la découverte du Tibet.

Un récit à l'écriture travaillée, qui mélange trois voix, celle du romancier, celle de Rose, qui a vécu les événements racontés, et la documentation finale, plus prosaïque, qui repose les vérités récoltées par l'historienne qu'est Rose. L'ensemble donne à réfléchir sur la fiction – fiction que l'on insère dans nos vies, et nos vies que l'on transforme en fiction.
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Quel dommage ! Voilà un roman qui était en passe de me réconcilier moindrement avec la littérature française contemporaine, bien écrit, pas nombriliste, et… qui se prend les pieds dans le tapis au dernier virage.

Voilà un petit livre couvrant vingt chapitres plus un épilogue ; voilà un livre que j'ai trouvé bien senti et intéressant jusqu'au chapitre 16 inclus. Mais qu'est-il allé faire dans cette galère à partir du chapitre 17 ! Quel tripatouillage, quel sac de noeuds, quel embrouillamini, quel plombage !

Du coup, je reste sur une mauvaise impression alors que j'ai pensé pendant les 4/5èmes de l'ouvrage qu'elle allait être bonne.

On sent que l'auteur a des références et aime à les faire émerger. Comme le titre La Montagne Magique était déjà pris, il s'est rabattu sur La Montagne de Minuit en y injectant un p'tit coup de Sept Ans au Tibet.

Elle était très bien cette histoire d'un vieux gardien de lycée amoureux du Tibet et des traditions qui s'y rattachent. Elle était très bien cette jeune historienne qui essayait d'aller au-delà des préjugés.

Bon, j'étais moins convaincue par l'espèce de mise en abîme du fils extirpant les souvenirs de sa mère pour en retisser une narration, mais peu importe, tout fonctionnait bien et l'on s'attachait bien au vieux bonhomme mystique.

Mais qu'est-ce qu'il avait besoin d'aller nous rouler cela dans la mélasse à grand renfort de passé nazi et de résistance et de suicide. C'est trop. Trop gros, trop téléphoné et la mort qui coïncide au survol de Berlin, Pouah ! ça fait trop, stop !

Là où il y aurait pu y avoir un bon roman, il y a maintenant un truc gentillet et bienpensant, abracadabrant et qui peine à retomber sur ses pattes. Une fin qu'il s'échine à trouver en ahanant et en voulant à tout prix essayer d'y greffer des " messages " ou supposés tels. Bref, c'est vraiment dommage.

Toutefois, c'est un auteur dont j'ai apprécié la plume et j'irai lire son roman précédent en espérant qu'il ne souffre pas des mêmes travers et qu'il ne s'embourbe pas à la fin dans la bienpensance comme je le déplore ici.

Bien entendu, ce que j'exprime ici n'est que le reflet de ma sensibilité et de ma subjectivité, en aucun cas une vérité. Ce n'est qu'un avis, c'est-à-dire, bien peu de chose.
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La Montagne de minuit fut l'occasion pour moi de découvrir l'auteur Jean-Marie Blas de Roblès. Reconnu comme étant assez ardu à lire, j'ai décidé de l'appréhender avec ce court roman.

La Montagne de minuit nous conte l'histoire d'un homme au passé méconnu qui voue une fascination pour le bouddhisme et pour le Tibet. Nous suivons cet homme en train de concevoir des mandalas, de lire des textes religieux en tibétains et de vivre dans un appartement assez sommaire (Bastien dort sur une simple couche en bambou). Travaillant dans un collège jésuite à Lyon, notre vieux sage croisera la route de Rose, jeune maman vivant seule avec son fils dans le même appartement. C'est cette rencontre qui permettra à Bastien de réaliser son rêve le plus cher : visiter le Tibet et plus particulièrement le palais du Potala, ancienne demeure du dalaï-lama.

Ce roman initiatique, porté par une plume pleine de poésie, m'a fait clairement voyager dans une région que je connaissais très peu. La Montagne de minuit amène d'ailleurs beaucoup de questions autour du Tibet, ce fut donc un plaisir de faire des recherches ensuite (notamment sur la relation avec les chinois, qui est évoqué à plusieurs reprises dans le roman et également sur l'exploratrice Alexandra David-Néel dont Rose est particulièrement fervente).

La Montagne de minuit est un roman qui se déguste, j'ai vraiment pris plaisir à le lire petit à petit. J'avoue cependant avoir été assez déçu de la fin et j'aurais peut-être préféré un récit plus long car j'aurai aimé en savoir plus sur les personnages, mais en même temps, c'est aussi ce qui fait le charme du roman.

On sent la grande érudition et le goût de connaître de Jean-Marie Blas de Roblès dans ce roman et je pense que je tenterai, à l'occasion, les autres romans (beaucoup plus épais) de l'auteur.
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agréable moment avec Bastien le gardien, sa philosophie profonde servie par une fine écriture.
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Je vois ce que JMBR (Jean-Marie Blas de Roblès) a voulu faire avec ces 3 points de vue, dont un est celui qui raconte l'histoire à la personne qui écrit le roman que nous sommes en train de lire, bien plus tard, des années après, alors que les deux autres sont durant cette histoire qui réunit un vieux monsieur et une jeune maman, par l'intermédiaire de son enfant (le narrateur futur) à elle, dans une histoire ésotérique mêlant le Tibet à... mais ne spoilons pas ! Je vois ce que JMBR a voulu faire mais je ne suis pas convaincu par la nécessité de ce 3e point de vue, des années plus tard. Il affaiblit l'histoire, me semble-t-il, par que l'on a du mal en tant que lecteur a "switcher" de l'un à l'autre, puisque c'est le même personnage, la mère, qui tient deu xpoitns de vue. C'est un peu compliqué. A part ça, le roman se lit bien. Il y a de somptueuses descriptions de Lyon, de ses collines (vraiment des phrases très belles à propose de cette belle ville), du Tibet. Un point qui m'a intéressé est que la partie Tibet se passe il y a une trentaine d'années, et qu'on voit l'oppression chinoise à cette phase. Enfin, il faut le redire à propos de cet auteur, sa belle écriture, qui est la marque spécifiique de Jean-Marie Blas de Roblès.
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Gardien d'un collège à Lyon, Bastien va être mis à la retraite par le nouveau directeur. Attiré par la vie des Moines Tibetain, notre ami invite une locataire qui, comme lui, ne veut plus de contraite à partir avec lui. Bastien,et la locataire vont réaliser leurs rêves et partir au pays du Tibet.

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Moins puissant que 'là où les tigres sont chez eux', la Montagne de minuit n'en est pas moins une allégorie aux voyages, reprenant les thèmes chers de Blas de Roblès: Spiritualité, solidarité, regard positif sur l'autre, humanisme.
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