Les enquêtes d'Enola Holmes, tome 3 : Le mystère des pavots blancs (BD)

J'ai beaucoup aimé l'enquête de ce troisième tome d'Enola Holmes. le déguisement est bien présent ainsi que le symbole des fleurs.
Il y a pas mal d'originalité au niveau de l'agencement des planches également. Certaines nous emportent joliment dans le tourbillon de pensées d'Enola e carnet final est bien travaillé également.

C'est avec joie que nous poursuivons notre découverte des aventures de l'intrépide Enola Holmes, la soeur cadette du célèbre détective Sherlock Holmes.

Sa fausse identité ayant été démasquée, Enola va devoir ici se créer un tout nouveau personnage. Pour mener l'enquête sur la disparition de l'acolyte de son frère, le Docteur Watson, notre héroïne va devoir recourir à de multiples ruses car Sherlock est sur ses talons.

Transformée en véritable lady, élégante et raffinée, elle va devoir également faire appel à ses précieuses connaissances du langage des fleurs.

Cette BD plait toujours autant à mes filles qui se laissent à chaque fois totalement embarquer dans les aventures d'une Enola Holmes toujours aussi vive que piquante.

Au fil des pages, les rebondissements se succèdent, nous entraînant dans un tourbillon d'évènements palpitants.

Sans perdre de vue son objectif ultime, il reste à Enola bien des mystères à éclaircir ! Et que vous dire, si ce n'est qu'on attaque très vite le tome suivant 😊

Toujours un réel plaisir de lire cette collection! Un joli moment de fraicheur dans une ambiance londonienne que j'aime tant. Des illustrations superbes, pleines de couleurs, une intrigue bien ficelée avec un docteur Watson disparu bref un chouette moment de lecture. Vite le tome 4.

La fascination exercée par Sherlock Holmes est une bonne base pour intéresser les enfants à de multiples supports inspirés de l'univers de Conan Doyle. le personnage d'Enola Holmes, créé dans les années 2000 par la romancière américaine Nancy Springer, en est un bon exemple. Cette petite soeur de Sherlock et Mycroft a rencontré son public, ayant même fait l'objet de deux adaptations cinématographiques (diffusées sur Netflix).

Les 7 romans de la série (à ce jour) ont été adaptés en bande dessinée entre 2015 et 2022 par les dessinatrices Serena Blasco et Lucie Arnoux. Ma fille ayant écouté en boucle les récits des enquêtes de Sherlock, et lu plusieurs ouvrages illustrés, je lui ai proposé ces bandes dessinées qui mettent une touche de féminité dans ce monde très viril.

Certains pourront sûrement ergoter sur le fait que c'est bien l'air du temps de coller des prétentions féministes dans les pattes du duo Holmes Watson. Et de fait c'est un message qu'il est important de faire passer aux jeunes lecteur.ices...
J'apprécie dans ces BD (j'ai lu les 3 premières), outre la qualité et la créativité du dessin, le bon équilibre entre aventure rocambolesque et informations plus factuelles (ici autour de la psychiatrie de l'époque... Sujet perturbant).

Il ne faut pas chercher la crédibilité de l'intrigue et entrer dans le jeu de chat et de souris entre la soeur, le frère et leur mère mystérieusement disparue (c'est le fil rouge de la série et le point de départ de son intrigue). Les illustrations sont très agréables, on y retrouve les coups de pinceaux et la patte de l'artiste dessinatrice et coloriste.
Ma fille a insisté pour que je lui lise à haute voix les albums : clairement pas la meilleure idée, la façon dont ils sont construits n'est pas du tout narrative, on suit beaucoup le flux de la réflexion d'Enola.

Une très belle bande dessinée d'aventure mettant à l'honneur une héroïne à proposer aux enfants autour de 10 ans.

Dans ce troisième tome Enola enquête sur la disparition d'un docteur et déploie encore une fois une multitude de costumes et de stratagèmes pour parvenir à le retrouver.
Les stratégies d'Enola sont de plus en plus construites et ces méthodes plus sérieuses.
On retrouve l'atmosphère Londonienne des tomes précédents magnifiquement desservie par des illustrations à couper le souffle.
Vivement la suite!

Sans aucun doute mon tome préféré depuis le début !

• Les tomes se suivent mais ne se ressemblent pas. Il y a bien un fil conducteur (heureusement) mais l'enquête ici était forcément différente des précédentes. Dans cet opus, John Watson a disparu. Sherlock Holmes semble piétiner, c'est donc à Enola de jouer...

• Cette BD jeunesse me plaît énormément et je suis ravie d'avoir abandonné les romans au profit de ces ouvrages graphiques. Les illustrations sont très jolies, les couleurs tellement agréables à l'oeil, l'ensemble permettant un chouette moment de lecture. Sans oublier l'histoire sur la disparition de John Watson qui m'a bien plu et le langage des fleurs qui me fascine. Il y a bien des facilités mais celles-ci ne me dérangent pas. J'ai hâte de lire la suite !

Troisième enquête menée par la soeur de Sherlock Holmes, la futée Enola, lue dans le cadre du R.A.T (Read A Thon) du Challenge Bristish Mysteries.
« le mystère des pavots blancs » est la version bd adaptée du roman de Nancy Springer.



Le docteur Watson, ami fidèle de Sherlock Holmes, a disparu. L'enquête mobilise l'attention du célèbre détective et celle de sa soeur en cavale.

Enola doit se trouver un autre personnage car le précédent a été démasqué par son frère. Elle se rend dans un magasin d'accessoires de théâtre, y trouve son bonheur tout en faisant connaissance avec la veuve du propriétaire. La veuve est d'ailleurs peu amène ce qui attise la curiosité de la jeune fille.

Enola, pour les besoins de l'enquête, se transforme en vraie Lady pour interroger Mme Watson sur les circonstances de la disparition de son mari. Lors de la visite un bouquet de fleurs peu ordinaires attire l'attention d'Enola qui, rappelons-nous, est une experte dans la connaissance des fleurs et leur langage. Ce bouquet est composé de pavots blancs, d'aubépines rouges et de feuilles d'asperges. Or, en général les pavots composants les bouquets sont rouges et l'aubépine blanche. Sommeil, espoir perdu semble être le message envoyé à Mme Watson.

Enola déduit rapidement que les fleurs en question sont cultivées en serre et dans une grande serre puisque les asperges sont des végétaux exigeants en place.



Au fil de l'enquête, Enola découvrira au gré du langage floral un étrange internement devenu secret familial. le tout mêlé à la boutique d'accessoires pour le théâtre.

Elle résoudra l'enquête à la barbe de son frère dans une série de rebondissements qui tiennent en haleine de lecteur.



Fidèle au roman, Serena Blasco met en image les réalités sombres de la société victorienne : la pauvreté réduisant les femmes à sacrifier leur chevelure pour quelques sous afin que les élégantes puissent user de postiches plus vrais que nature.

Comme dans le roman, la BD aborde l'enfermement des femmes, souvent de force ou en conséquence des affres de la pauvreté, dans les asiles psychiatriques.



J'ai apprécié, comme dans la précédente BD, le carnet secret d'Enola qui permet de compléter l'adaptation en images par quelques phrases du roman.

Le personnage est toujours plaisant à suivre et j'espère toujours qu'Enola retrouvera les traces de sa mère tout en réussissant à échapper à la mainmise de ses frères sur son destin. Elle apprend à apprécier de plus en plus une liberté d'actions et de mouvements interdite aux femmes de l'époque.
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Londres, printemps 1889. le Docteur Watson est introuvable !

Voici une nouvelle enquête qui intéresse aussi bien Enola Holmes que sont frère Sherlock. Pour cela, Enola doit se construire un nouveau personnage, le dernier ayant été démasqué lors de sa dernière enquête.
Cette fois-ci, point point de veille demoiselle ou de jeune fille ingénue, elle va se transformer en véritable lady, élégante et raffinée.

Rendant visite à Mes Watson, elle aperçoit un bouquet étrange. Selon le langage des fleurs, le message qu'il transmet est "malchance", "mort" "vengeance" Mauvais présage ?

Ayant lu tous les romans avec Enola Holmes, j'ai eu envie de me tourner, bien des années après, vers leur adaptation en bédé. Pour voir si elle était réussie et aussi, parce que j'avais oublié une grande partie de mes lectures, ne gardant dans mes souvenirs que le fait que la version "roman" était très bien faite et plaisante à lire.

Les dessins, des aquarelles aux tons pastels ou plus marqués, sont agréables pour les yeux.

Le petit plus revient à la mise en page originale de certaines cases (en spirales, notamment).

La mise en page est dynamique et puisque nous sommes en 80 pages, il faut résumer le plus important et ne pas s'encombrer des petits détails qui se trouvaient en plus dans le roman.

Pas de panique, l'essentiel est là et ce n'est pas compliqué de comprendre la résolution de l'affaire. Par contre, dans la bédé, il manque des informations sur la disparition de sa mère, alors que du côté des romans, c'était plus fourni en détails.

Enola a un petit nez en trompette, un visage taillé en pointe et des yeux très grands (voir la couverture), ce qui est totalement différent des illustrations sur les couvertures des romans.

Disons-le clairement, les dessins de l'adaptation font plus "girly", ce qui n'est pas vraiment un souci, Enola n'était pas portée sur les licornes et autres fanfreluches.

Si dans l'ensemble, ça passe, je regrette que son visage dans les adaptations fasse si juvénile alors qu'il fait plus mûr, plus sérieux, sur les couvertures des romans.

En le lisant, des détails oubliés me sont revenus en mémoire. C'est dans cette enquête-ci que Watson a disparu.

Comme dans les romans, l'autrice souligne des faits de la société victorienne, pas toujours reluisants, comme ces femmes pauvres qui se coupaient les cheveux longs afin de les vendre pour en faire des perruques de cheveux naturels, le tout pour quelques sous, sur le fait que les femmes devaient porter des vêtements qui leur interdisaient d'avoir une existence propre, sur les contraintes que les hommes imposent aux femmes…

Bref, cette série jeunesse ne se contente pas d'offrir quelques enquêtes et des mystères à ses lecteurs et lectrices, mais elle leur parle aussi des conditions de vie de l'époque, du social et du féminisme.

Une enquête agréable à suivre, pleine de fraîcheur, de malice, notamment parce que notre Enola damne le pion à son frangin Sherlock.

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Dans ce nouvel Opus, Enola enquête sur la disparition du Docteur Watson. Elle va redoubler d'imagination pour les déguisements.

Une affaire qu'elle mènera à son terme et toujours dans l'ombre. 

L'histoire est rythmée, comme dans les tomes précédents. 
Le graphisme d'une grande finesse est toujours aussi beau, les couleurs sont belles sans être trop.

Une bd jeunesse que je recommande

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