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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
L'éditeur a fait un joli travail avec un cahier graphique décrivant le processus de création en fin d'album, une galerie d'illustrations d'Elric par différents auteurs et une préface désormais rituelle d'un des papes de la littérature geek (Neil Gaiman ce coup-ci). La couverture est bien plus réussie que sur le tome 2. L'indication du nombre de volumes sur le premier cycle (en quatrième de couverture) est louable.

Pas très fan des trucs de métalleux et gothiques je n'ai jamais lu leur bible, la saga de Michael Moorcock sur l'albinos et son épée buveuse d'âmes Stormbringer, même si la réputation de cette oeuvre m'intriguait, notamment dans le milieu rôliste (Julien Blondel a commencé comme auteur de jeux de rôle, comme le scénariste de Servitude…). En revanche la dark fantasy me plaît par son côté graphique, via l'univers de Frazetta principalement (qu'on retrouve chez Esad Ribic), Conan et le travail graphique d‘Alberto Varanda sur le jeu de rôle Bloodlust que je pratiquais quand j'étais plus jeune. En voyant arriver cette adaptation auréolée de la préface de l'auteur original et d'Alan Moore (sur le t2), étant grand admirateur du travail de Robin Recht et Jean Bastide je me suis laissé tenter.

Premier constat: c'est sombre, gothique, violent, barbare. Les trois volumes (sur les 4 du premier cycle) sont relativement différents. le premier est clairement le plus impressionnant, par la puissance des planches portées par Bastide (qui n'officie malheureusement que comme coloriste sur les suivants), par la radicalité des scènes de sexe, de torture, de combat, par les pleines pages, le découpage, les décors, bref, on en prend plein la vue. L'oeuvre et l'univers de Moorcock sont assumés sans aucune autocensure et c'est ce qui plait. Un univers païen, mélange du fruste minéral et de la flamboyance des architectures et des costumes orientaux. On retrouve le côté épique, foisonnant, gigantesque qu'Olivier Ledroit avait apporté aux premiers Chroniques de la Lune noire. le second tome est en deçà, tant au niveau graphique que scénaristique. La quête d'Elric assisté d'élémentaires pour retrouver son impératrice Cymoril est assez linéaire. La violence reste présente (la scène du village est assez trash) ainsi que les démons. Mais le changement de dessinateur principal se ressent et le tout manque quelque peu d'inspiration.

Le Loup blanc marque une certains pause dans la virulence de la série. Elric est exilé dans les jeunes royaumes avec sa seule arme-dieu. Il va entamer une amitié avec un prince-marchand et accepter la mission d'une princesse souhaitant se rendre dans un autre plan de réalité lié à Elric et à sa généalogie. Les explications sur le passé de Melniboné alimentent la narration générale mais le tout reste assez sage. Les décors hivernaux sont très beaux et maîtrisés, les rues et plans larges de la cité sont très détaillés et inspirant. Les costumes sont toujours aussi travaillés et l'on sent que l'équipe s'est régalée visuellement sur ces éléments de décors. Niveau graphique on reste dans l'école Lauffray et c'est plus qu'honnête, avec quelques fulgurances sur certaines pages. La perte de Bastide est indéniable mais le niveau est maintenu par une méthode de travail collectif expliqué dans les annexes très intéressantes. Elric fait partie des quelques rares séries à parvenir à maintenir une homogénéité graphique malgré la multiplication des dessinateurs (comme Avant la Quête) et c'est louable. Niveau intrigue on revient à de l'assez classique en héroïc-fantasy, l'ambiguïté du personnage, de son épée et de sa relation avec le démon Arioch ne survenant que sur les toutes dernières cases de ce troisième tome. On reste dans de la très bonne fantasy mais j'espère que le quatrième opus renouera avec la radicalité et la grandiloquence du premier.
Lien : https://etagereimaginaire.wo..
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Suite de la saga du loup blanc avec un changement d'esthétisme flagrant par rapport aux deux premiers tomes. Elric a laissé son trône à son cousin, beau frère afin que sa femme reste en vie, ce qu'elle a moyennement apprécié pour tout dire (elle déteste maintenant Elric). Donc celui ci part battre les campagnes en compagnie de sa fidèle épée qui lui réclame du sang assez souvent et d'un démon dénommé Arioch.
Dans le style, c'est bien fait.
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Après deux premiers albums de très haut niveau, le troisième volume de l'adaptation en bande dessinée du cycle d'Elric de Michael Moorcock m'a semblé un peu moins réussi.

Les dessins sont toujours beaux, mais j'ai été moins impressionné que face à certaines planches splendides des deux premiers albums. Quant au récit, il m'a moins passionné lui aussi : on s'éloigne de lutte pour le pouvoir entre Elric et son cousin pour le Trône de Rubis, et je n'ai pas été aussi conquis.

Le résultat reste toutefois très honorable, et suffisamment prenant pour me donner envie de lire la suite, avec un quatrième album dont j'ignore malheureusement la date de sortie.
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L'Albinos le plus célèbre de la fantasy s'est fait la malle de Melnibonée afin d'échapper à la haine de son cousin l'usurpateur. Incognito, le voici qui, connu comme le Loup Blanc ( !) parcourt les mers et les terres, abreuvant au besoin l'inextinguible soif de sa damnée compagne, Stormbringer.

A l'occasion d'une gorgée d'âmes pour cette dernière, notre anti-héros fait la connaissance de celui qui va devenir un fidèle compagnon, Smiorgan Tête Chauve, avec qui il va se rendre à Dakhos où une énigmatique jeune femme va l'entrainer dans un voyage spatio-temporel dont il se serait bien passé.



A peu près à la même époque où j'ai découvert dévoré les nouvelles du Conan de R. E Howard, j'ai également lu la saga d'Elric de Michael Moorcock. Si bien moins emballé par les mésaventures de l'atypique mélnibonéen que par celles du farouche barbare (question d'âge et de sensibilité je présume), presque 30 ans après je garde pour l'Albinos une sympathie toute particulière.



Les quelques tentatives d'adaptations BD sorties de par le passé (dont une fort belle de P. Craig Russell) ne m'ayant jamais convaincu, je dois dire que la dream team rassemblée par Glénat me fait, depuis le début de leur série, plutôt bon effet, même si c'est, soyons honnête, plus par la partie graphique que par l'histoire en elle même (qui fait ici un brin accessoire d'ailleurs) bien que les modifications proposées soient intéressantes (gageons en effet qu'à l'époque de ma première lecture, une Cymoril impératrice à la poitrine généreuse offerte aux regards m'aurait surement plus accroché que la version des romans).
Une ambiance musicale originale par là: http://bobd.over-blog.com/2017/11/loup-blanc-et-chauve-souris-noire/elric-vs.the-dark-knight-rises.html
Lien : http://bobd.over-blog.com/20..
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