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Citations sur Le club des cinq, tome 9 : Le club des cinq aux sport.. (9)

Pour un Noël gâché, c’est un Noël gâché ! soupira Mick d’un air navré.
— Je crois bien ! répliqua François, Quelle malchance ! Juste cette année où Claude vient passer ses vacances d’hiver avec nous, il a fallu que nous prenions froid et que cette vilaine grippe nous oblige à garder la chambre !
— Dire que nous avons dû rester au lit le jour de Noël ! déplora Claude. Et à la diète, encore !
— Dagobert est le seul d’entre nous à n’avoir pas été malade, fit remarquer Annie en caressant le chien de Claude.
— Ouah ! » répondit Dagobert.
Le « Club des Cinq », constitué par François, Mick, Annie Gauthier, leur cousine Claudine Dorsel — plus couramment appelée Claude — et le chien Dagobert, se sentait en vérité très déprimé.
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Le pauvre Dago se rend vite compte que cette partie de ski ne sera pas drôle pour lui : il n'arrive pas à suivre les enfants qui filent à toute vitesse. Il finit par buter contre un tas de neige et tombe dans un trou la tête la première. Quand il réussit à s'en extraire, il s'ébroue, puis tristement, vas s'asseoir sur une hauteur d'où il se met à surveiller d'un air morne les ébats de ses compagnons.

Ceux-ci s'en donnent à coeur joie. Tous quatre sont assez bons skieurs. La colline sur laquelle est bâti le chalet dévale en pente douce sur une belle longueur. La courbe se relève ensuite pour se prolonger sur la colline en face, celle au somment de laquelle se dresse le Vieux Château.
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Les deux frères se mettent en route et dévalent le sentier de la montagne, blanc de neige et tout juste assez large pour qu'ils puissent marcher côte à côte. Quand enfin ils aperçoivent la ferme, un soupir de soulagement leur échappe. Le crépuscule n'est pas encore tombé mais, déjà, on a allumé la lumière sur le perron. Comme cette lumière semble accueillante !
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"C'est Miette ! La pauvre, comme elle est pâle et tremblante ! s'écria Annie. Et Toto et Mignon n'ont pas l'air d'avoir très chaud non plus !"
François fit mine de déposer son fardeau à terre, mais, cette fois-ci, loin de vouloir lui échapper, Miette s'accrocha à son cou. La petite fille sentait d'instinct que le garçon était bon, doux et fort. Elle appréciait le refuge de ses bras. François s'assit donc sur une chaise, en tenant toujours la petite sauvageonne. Le chien et le chevreau sautèrent sur le sol et se mirent à gambader d'un air heureux.
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Elle se tourna vars Claude en souriant.
"Quant à vous, mon jeune ami, faites attention à votre chien. Ne le lâchez pas avant d'voir traversé la cour de la ferme. Il ne faudrait pas qu'il se atte avec un des chiens de mon fils !"
Claude sourit à son tour. Elle était ravie que la fermière l'ait prise pour un garçon. Avec ses cheveux coupés aussi court que eux de ses cousins, son pantalon de ski et ce nom de Claude qu'on lui donnait, la méprise était facile. Et ses manières décidées la faisaient ressembler bien plus à François et à Mick qu'à la blonde et timide Annie. Et puis, n'avait-elle pas toujours regretté de n'être pas un "vrai" garçon ? Il fallait bien qu'elle se contente d'être un "garçon manqué". Ce qui ne l'empêchait pas, au fond de son coeur, de conserver de précieuses qualités féminines.
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Avez-vous entendu des bruits étranges la nuit dernière, ou senti une sorte de tremblement de terre ? Et avez-vous aperçu une brume flottant sur l'horizon ?
- Oui, et d'ailleurs, ce n'était pas la première fois, déclare le berger. Ces phénomènes se produisent tous les soirs, depuis plusieurs semaines ! Je peux vous affirmer que cette colline, là-bas, est... maléfique. Oui, maléfique, c'est bien le mot. A votre place, mes enfants, je ne m'en approcherais pas. Voyez, je porte une boussole dans la poche de mon manteau. Eh bien, cette boussole devient folle chaque fois que je m'approche du Vieux Château.
A la sincérité de son ton, les enfants comprennent que le berger ne cherche pas à leur raconter des histoires.
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Les enfants se tournent vers la porte et dévisagent le jeune homme qu'ils ont à peine entrevu la veille. Ils se sentent un peu intimidés. De stature gigantesque, Martin possède d'épais cheveux bruns en désordre, des yeux bleus très brillants et une bouche aux lignes fermes.
- Bonjour, monsieur, lancent François et Mick.
Martin les observe rapidement et répond par un simple signe de tête. Claude et Annie lui adressent des sourires polis et le colosse les salue à leur tour, mais toujours sans prononcer un seul mot. Puis il tourne les talons et quitte la salle à manger.
- On ne peut pas dire que mon fils soit très bavard, commente paisiblement Mme Gouras tout en versant du lait dans les bols. Mais quelle voix quand il est en colère ! On l'entend à un kilomètre à la ronde ! Je peux vous garantir que les moutons et les chiens lui obéissent quand il se met à crier !
Les enfants croient volontiers la brave femme. Martin leur paraît assez redoutable.
- Ce sont ses bergers allemands que vous entendez aboyer comme ça, poursuit la fermière. Trois d'entre eux, du moins. Ils suivent Martin partout. Lui, il les adore. Il en possède quatre autres qui gardent nos moutons sur les hauteurs de la montagne en ce moment. Et je vous assure que, si Martin allait dans la cour et les appelait de sa grosse voix, ces quatre chiens l'entendraient et quitteraient le troupeau pour accourir ici comme des flèches !
Cet exploit du gigantesque Martin surprend à peine le Club des Cinq : rien ne leur semble impossible de la part de cet étrange personnage.
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Tout le monde est en effervescence. Dans sa précipitation, François oublie qu'il occupe une couchette supérieure et saute d'un seul coup de son lit. Il s'étale sur le plancher. Puis il se relève, secoué et plutôt ahuri.
- Eh bien ! s'écrie son frère, mi-alarmé, mi-amusé. Tu ne t'es pas fait de mal, j'espère ?
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- On approche ! annonce enfin le conducteur. Malheureusement la nuit tombe vite en cette saison. Il fait déjà noir et, avec toute cette neige qui tombe, je dois avancer avec prudence. C'est à peine si j'arrive à voir la chaussée.
Après avoir traversé Grenoble, la voiture se dirige droit vers la montagne. Elle suit maintenant une route assez raide, que l'on distingue mal à cause du rideau mouvant des flocons. Au bout d'un moment, M. Janon commence à donner des signes d'inquiétude.
- On devrait déjà être arrivés... Je crains que..
- Vous ne pensez pas qu'on s'est perdu ? demande François, inquiet à son tour.
- La route devient de plus en plus difficile, observe Mick, et voilà longtemps qu'on n'a plus vu la moindre habitation.
- J'ai bien peur de m'être égaré, en effet, avoue M. Janon d'un air ennuyé. J'ai dû me tromper d'embranchement au dernier carrefour... ou peut-être à celui d'avant !
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