AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,27

sur 44 notes
Un tout grand merci à l'équipe de Masse critique privilégiée et aux éditions Flammarion pour ce cadeau. Je trouve qu'il est difficile d'écrire une critique sur ce livre, je suis restée perplexe, un peu "dérangée" aussi à la lecture de cette histoire vraie et tragique arrivée à Bérangère de Bodinat.
Perdre un enfant est la chose la plus horrible qui puisse arriver à des parents et Bérangère a perdu son fils de 4 ans et demi alors qu'elle était en vacances en Grèce et que son fils et sa fille se trouvaient avec la famille dans la propriété familiale. La stupéfaction, la douleur et le déni accompagnent Bérangère, elle ne peut pas croire que ce soit vrai. Elle commence alors une longue quête pour se reconstruire, fait appel à des voyantes, des médiums, observe "des signes" qui lui arrivent d'une "autre dimension" et qui dit-elle, viennent de son petit garçon.
Ainsi, Bérangère raconte qu'un jour les aiguilles de l'horloge de la maison se sont mises à tourner à l'envers. Que quand elle retrouve dans la fameuse boîte en carton rouge la montre d'Adrien, il y a gravé sur le verre "viva la muerte". Qui a bien pu écrire cela sur le verre de la montre d'Adrien? Tout cela me perturbe, je pense sincèrement que Bérangère de Bodinat avait besoin de tout cela pour se reconstruire, pour déculpabiliser, pour survivre,
ce livre est intéressant parce qu'il nous plonge dans le monde de quelqu'un qui croit au surnaturel, à une autre vie après la mort. Elle fait référence à d'autres livres traitant de ce sujet dans son livre. Que l'on y croit ou pas malgré les quelques 20 ans qui sont passés depuis la mort de son fils, je souhaite à Bérangère de Bodinat le courage qu'il faut pour continuer son chemin après un tel drame, une telle souffrance. Adrien est évidemment un petit ange et dans le coeur de ceux qui l'ont connu, il sera toujours "vivant".
Commenter  J’apprécie          442
Je n'ai pas un avis neutre dans cette histoire. Ma mère a connu ce drame et je suis arrivée cinq ans après. Et je peux vous dire qu'un tel évènement dans la vie d'une femme est un fardeau intolérable pour le reste de la famille. Alors qu'elle a besoin d'en parler, de raconter la vie de son enfant pour que personne ne l'oublie, les proches ont tendance à ne pas vouloir en parler, à essayer d'enfouir cette tragédie au plus profond de leur mémoire. Alors je comprends cette quête sans fin de Bérangère, l'Auteure, pour trouver une raison de survivre. Je ne vais pas vous mentir, je n'ai pas lu ce témoignage le sourire aux lèvres, mais je crois qu'il est indispensable pour les femmes et mères que nous sommes, car nous vivons bien souvent dans un état permanent de culpabilité. Pour comprendre aussi les autres, ceux avec qui nous vivons et qui deviennent si étranges, si distants. Et puis la vérité est propre à chaque personne et la douleur peut aussi la transformer ou la modifier. Seul un retour dans les souvenirs douloureux de chacun peut l'approcher. Et je vais finir par cet extrait : Je suis retournée dans le passé pour y mettre de la lumière.
Merci à Babelio et aux Editions Flammarion
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
Commenter  J’apprécie          270
J'ai reçu Les anges de meurent jamais de Bérengère de Bodinat dans le cadre d'une masse critique de Babelio. le résumé m'avait beaucoup plu : j'imaginais une histoire douce, romancée... En fait, il s'agit d'une histoire vraie.

Bien sûr, l'histoire m'a touchée mais pas autant que ce que je pensais. C'est toujours avec un peu de distance que j'aborde les "histoires vraies", surtout de ce genre : elles sont tellement personnelles, que j'ai souvent du mal à me projeter dedans et je me sens rapidement de trop, un peu comme un voyeur... Cela n'a pas vraiment été le cas ici mais j'ai tout de même été gênée dans ma lecture.
Le truc, c'est que ce livre est un peu une thérapie en lui-même. On sent qu'il a aidé Bénédicte de Bodinat à extérioriser ses démons... du coup, on saute un peu du coq à l'âne, on ne comprend pas forcément tout de suite tout ce qu'il s'y passe, certains passages sont confus... Dès les premières pages, j'ai été dérangée par le rythme que j'ai trouvé trop rapide : des mini-chapitres de deux pages, des phrases très courtes... ça m'a essoufflée, ce que je n'apprécie pas vraiment, surtout dans une histoire aussi triste.

J'ai trouvé intéressante la quête de spiritualité de Bénédicte. Personnellement, je ne trouve pas ça commun et je pense que cet aspect dérangera certains lecteurs. Mais, cela donne une saveur particulière à l'histoire... C'est amusant la façon dont les dires des voyants peuvent s'avérer vrais dans la vie de Bénédicte mais avaient-ils réellement raison ou la jeune femme s'arrange-t-elle pour qu'ils se réalisent ?
Par contre, juste à titre personnel, j'ai été également un peu dérangée par les nombreux "Adrien joue dorénavant dans la lumière". C'est une très jolie idée, certainement très rassurante, mais un peu trop "religieuse" pour moi, surtout quand elle apparait toutes les cinq pages...

Bénédicte de Bodinat a une jolie écriture même si celle-ci ne m'a pas vraiment plu dans Les anges ne meurent jamais. Comme je le disais un peu plus haut, je pense que c'est surtout du à l'histoire qu'à l'auteure elle-même : c'est un roman tellement particulier !
Un livre-thérapie assez émouvant.
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
Commenter  J’apprécie          120

J'adresse, tout d'abord, mes remerciements à Babelio et aux Editions Flammarion qui m'ont proposé ce livre-témoignage qui s'est avéré être très différent de mes lectures habituelles.
Adrien, quatre ans et demi, demande : « Maman, tu crois qu'un jour j'aurai cinq ans ? ». Ce sera la dernière question posée à sa maman… Ce petit bonhomme trouve la mort peu après au bord de la maison de famille, alors que sa maman est en voyage.
A la lecture de la quatrième de couverture, j'ai imaginé un contenu bien différent de celui que j'ai découvert dans Les anges ne meurent jamais.
Par définition, un témoignage est un texte qui relate des faits vécus, un choix délibéré de l'auteur de partager son expérience personnelle, ici ô combien douloureuse, avec ses lecteurs. Prendre la plume pour écrire sur la mort de son enfant est très courageux. Ici, on se laisse porter par la sincérité et la plume sensible. Bérengère de Bodinat nous donne à ressentir la force indestructible du lien d'amour. Son texte se lit très vite.
Mais… même si ma lecture a été rapide, elle a été dérangée par l'utilisation régulière au cours du récit de termes à l'empreinte religieuse très lourde… C'est là où j'ai découvert un contenu qui ne correspondait pas du tout à l'idée que je m'en étais faite en lisant le résumé.
En fait, il s'agit du récit d'une mère sur la quête spirituelle qu'elle a menée pendant de longues années afin de trouver le chemin de la reconstruction après avoir perdu son fils et à ce titre, ce texte trouve sa place au rayon Développement personnel / Psychologie / Spiritualité.
Il aura évidemment une portée très différente selon nos croyances, nos convictions, notre perception de la vie et de la mort, certains lecteurs pourront venir y puiser du réconfort, de l'apaisement car l'auteur sait mettre les mots sur ce qu'il est difficile d'exprimer car en-dehors du tangible, du vérifiable, d'autres lecteurs en ressortiront dérangés ou profondément agacés.
Au-delà de l'inacceptable séparation et de l'immense chagrin, ce récit fait surgir toute la puissance et l'intensité du lien extraordinaire qui continue de nous relier à ceux que nous aimons même lorsqu'ils disparaissent. Ils continuent d'exister tant que nous continuons de penser à eux. Nous sommes d'accord là-dessus.
Pour le reste du contenu, on y croit… ou pas. Quoi qu'il en soit, ce texte reste un moment de lecture très à part et une intéressante découverte.
Commenter  J’apprécie          110
J'adresse mes remerciements à Babelio et aux Éditions Flammarion pour m'avoir envoyer ce livre.

Il y a des livres qu'on n'a pas envie de fermer trop vite et ce témoignage en fait partie.
Ce roman parle qu'un sujet quasi impossible à traiter et pourtant Bérengère de Bodinat y arrive avec délicatesse, avec poésie et même avec spiritualité (ce qui m'a un peu dérangé) car face au deuil d'un enfant, il est souvent impossible de trouver le moyen de le surmonter, d'accepter cette mort injuste, qui dans la logique des choses ne devrait pas arriver.

Je me suis attachée à cette maman courage qui nous entraîne dans sa quête, sur ce qui s'est passé en ce jour tragique, ce jour où sa vie a basculé ainsi que celle de sa fille.
Malgré son drame, elle doit continuer à vivre pour l'amour de Prunelle.
Au fil de son parcours initiatique, elle nous fait partager ses prémonitions, ses émotions et ses interrogations.

Merci à Bérengère de Bodinat pour ce témoignage, ce joli message rempli d'amour et d'espoir !
Commenter  J’apprécie          80
Je remercie Babelio et les Editions Flammarion pour l'envoi de ce récit-témoignage de Bérengère de Bodinat sur la perte de son enfant de 4 ans et demi, Adrien.

La 4ème de couv' annonce une « enquête » autour de ce décès et une « énigme cachée » à la « résonance stupéfiante », le tout sur fond de parcours initiatique.

Je n'ai guère vu d'enquête ni de surprise surnaturelle. C'est, à mon sens, une quête spirituelle avant tout.

Chaque être humain est différent, chacun se construit son propre mode de pensées et de valeurs pour avancer sur son chemin de vie et affronter les épreuves. Je respecte cela. Si Bérengère a éprouvé le besoin décrire ce témoignage pour aider les autres, c'est un but louable et tout à son honneur, mais c'est aussi exposer à la vue de tous un pan intime d'une vie, une douleur… et il faut avoir le courage d'accepter que l'impact sur les lecteurs ne soient pas celui attendu.

Je pensais entamer une lecture difficile en émotions car nous parlons de la perte d'un enfant. Mais il n'en a rien été. Rien, le vide, le néant, aucune larme à l'oeil, aucune empathie.

Si je respecte la douleur et le deuil de cette femme, sa manière de les raconter ne m'a pas touchée.

Pourtant, dès la naissance d'un enfant, nous vivons avec l'épée de Damoclès terrible de le voir disparaître avant soi, notre coeur explose tout autant de bonheur et d'amour inconditionnel qu'il est pétrifié d'horreur à la pensée de le perdre. Etre mère, être parent (oui, je pense à vous aussi messieurs!), c'est le don total de soi et perdre un enfant, c'est se perdre ou perdre une partie essentielle de soi. Et on ne peut normalement pas être insensible devant le départ d'un enfant.

Et si l'élément central reste la disparition d'un enfant de 4 ans et demi, Adrien, ce récit est surtout l'histoire d'une quête mystique et spirituelle personnelle qui a débuté très tôt dans la vie de l'auteur, bien avant la naissance de ses enfants.

En effet, comme on est en droit de s'y attendre, le début du livre ne relate pas du tout le drame mais démarre comme des mémoires classiques: je suis née, j'ai été une enfant heureuse… etc…

C'est un récit à la première personne, normal me direz-vous pour un témoignage, mais l'emploi répétitif du « je », « je », « je », est devenu très rapidement très pesant et m'a laissé le sentiment d'un égocentrisme déplacé.

Si toute la mosaïque du vocabulaire de la souffrance et du deuil est étalée au fil des pages, avec une volonté de poésie, de douceur et de lumière, l'émotion qu'elle est censée retranscrire n'apparaît pas, comme une sorte de distanciation froide par rapport aux événements.

Même si Dieu n'est jamais cité, même si l'auteur se dit « dissident » par rapport à la religion de ses parents, trop de mots avec de belles initiales en majuscule comme la Lumière, l'Amour ou l'Elévation, ou encore des références au divin, jettent une couverture religieuse sur ce récit. Et même si son parcours l'a conduite à explorer d'autres religions que le catholicisme ou d'autres philosophies spirituelles, le terme « grâce » revient un nombre incalculable de fois au fil des pages et nous ramène sans cesse vers ce thème.

Et je refuse de baser mon ressenti sur un jugement théologique. Je respecte la religion de chacun mais je suis profondément athée, sans être pour autant agnostique. Et en tant que telle, il est des conceptions d'existence inaudibles pour moi.

Comme croire que l'âme choisit son destin, aussi sombre soit-il, avant l'incarnation terrestre et accomplit ce destin malgré « le voile de l'oubli » au moment de la naissance. Et pourtant je crois au mythe de l'âme ailée de Platon.

Comme penser qu'un enfant de 4 ans et demi choisit sa mort. J'ai la naïveté de croire qu'un enfant de cet âge ne pense qu'à jouer, même s'il est curieux de notions existentielles.

Comme trouver la mort par noyade plus douce qu'une mort sous anesthésie sur une table d'opération. C'est certainement une vision bien plus romantique de la mort mais seulement une vision qui se heurte à la réalité.

Comme décrire la mort comme une liberté et une lumière.

Comme ce récit est purement subjectif, mon ressenti l'est aussi, intrinsèquement, viscéralement. Je ne conçois pas qu'on puisse passer 20 ans sans vouloir connaître les circonstances exactes du décès de son enfant, je ne conçois pas qu'on puisse occulter de sa mémoire une fausse-couche, je ne conçois pas qu'on puisse ignorer la souffrance des survivants: sa famille, ses proches. Bref, je ne conçois surtout pas que les vies terrestres sont écrites à l'avance et décidées bien avant la naissance. On peut toujours chercher des signes, a posteriori, pour justifier une mort aussi injuste que celle d'un enfant mais cela reste, à mon sens, une manière soit d'entretenir sa souffrance, soit de trouver l'apaisement, mais pas une réalité.

Même si certaines expériences de communication avec l'au-delà existent et paraissent troublantes, même si je suis persuadée que les pouvoirs de l'âme et de l'esprit sont étendus mais encore largement ignorés, je ne crois pas que nous puissions parler avec nos morts. Laissons les reposer en paix, vivre une autre vie si elle existe. Nous portons nos disparus dans nos coeurs, à chaque seconde, c'est ainsi qu'ils restent vivants, dans l'amour partagé qui demeure un lien indestructible. Nous pouvons penser qu'ils veillent sur nous, tels des anges, et je n'y trouve rien à redire mais, à mon sens, la mort reste un fait définitif et irréversible pour notre existence terrestre. Et entretenir le contraire, au moyen de pendules, médiums et autres, tel que Bérengère le raconte apporte une note malsaine de déni qui a rendu ma lecture pénible.

Cette histoire donne aussi l'impression qu'à part Adrien et sa maman, rien d'autre n'existait ou n'avait de valeur. D'ailleurs très peu de références sont faites au père ou aux proches. D'ailleurs Bérengère pense que son fils a choisi de partir en son absence pour la préserver elle, et pas sa grande soeur, par exemple. Et c'est dérangeant d'exposer ainsi cette relation exclusive car malgré les liens étroits, purs et forts qui lient une mère et son enfant, à travers la vie et la mort, la manière dont les choses sont relatées ici laissent éclater une évidence: cette femme n'a pas fait le deuil de son enfant, n'a pas vaincu sa culpabilité de mère et a écarté le reste du monde de tout ce qui n'était pas elle et Adrien.

Elle a juste construit une réalité qui lui permet de supporter cette disparition, en le croyant vivant mais ailleurs, en entretenant son souvenir, en communiquant avec lui. En lui prêtant des mots et des intentions. En entourant ce décès de lumière, en essayant de se convaincre que ce décès est positif et dans l'ordre des choses. En croyant au monde de l'invisible et à sa volonté de communiquer.

Je comprends tout à fait que la catharsis par l'écriture donne à l'auteur la force de vivre et la paix intérieure; que son parcours initiatique et sa quête mystique ont enfin trouvé leur aboutissement; que son existence a accédé à une strate supérieure.

Que Bérengère veuille partager son expérience. Apporter son aide aux personnes en demande de communication avec l'au-delà.

La perte d'un enfant est un cataclysme d'une violence et d'une souffrance incommensurable mais je me suis attachée au côté spirituel abordé principalement par l'auteur dans son témoignage.

Et malheureusement, je suis certainement d'une spiritualité trop cartésienne pour avoir été sensible à cette vision de la vie et de la mort…
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
Commenter  J’apprécie          80
Un témoignage ayant pour thème la mort d'un enfant, c'est délicat à lire et encore plus à chroniquer, mais je dois dire que celui-ci malgré la tragédie, à quelque chose d'exceptionnel qui le rend hors du commun.

Pour commencer, je vous préviens tout de suite, si vous êtes hostile pour tout ce qui concerne la spiritualité en général, passez votre tour, parce que ce témoignage contient énormément d'informations concernant ce monde parallèle à celui des vivants, vous risqueriez de ne pas accrocher.

Bérengère de Bodinat nous fait part de la tragédie qui a détruit sa vie : la mort de son fils âgé de 4 ans et demi par noyade. Un événement qui l'a ravagée mais qui l'a aussi rendue plus forte en partant à la découverte de la spiritualité, un monde qui a répondu a beaucoup de ses maux et qui au fil du temps l'a apaisé.

La mort d'Adrien a plongé toute la famille dans un silence total à tel point que plus personne excepté sa tante et sa grand-mère n'a plus voulu reparlé de cette tragédie, l'auteure part donc à travers ces pages dans une quête de vérité pour en apprendre davantage sur les derniers moments de son enfants alors qu'elle était en voyage.

La mort est un sujet tabou, et pour cause tout ce qu'on retient en général c'est qu'elle nous apporte le malheur et qu'elle ne laisse que la tristesse. L'auteure a rendu son témoignage hors du commun en nous dévoilant une autre façon de voir la mort avec tout ce que le monde des esprits lui a apporté et finalement dans son discours elle rend la mort plus belle. J'ai trouvé cette approche de la mort totalement positive et bienveillante, même si on ressort de cette lecture avec le cœur lourd, elle permet de voir les choses différemment et de ne pas se laisser aller dans son malheur.

Ce livre est une bible pour toute les personnes confrontées à la mort et plus particulièrement à la mort d'un enfant. Je ne dirai pas que j'ai adoré ma lecture puisque ce livre n'aurait jamais dû voir le jour, mais je peux dire que j'ai apprécié l'écriture de Bérengère de Bodinat qui a travers celle-ci délivre un très beau message d'espoir et de communication.

Lien : https://promenonsnousdansles..
Commenter  J’apprécie          70
Tout d'abord, merci à la masse critique spécial de Babelio et la maison d'édition Flammarion pour cet envoi.
Il s'agit d'un récit qui nous propose de suivre un drame vécu par Bérangère de Bodinat, le décès de son fils Adrien à l'âge de quatre ans et demi. Il est difficile pour moi d'écrire cette chronique, car j'ai lu ce livre très rapidement, mais je n'ai pas ressenti d'émotions, je n'ai pas été bouleversé ni sensible à l'écriture. L'histoire est pourtant dramatique l'auteur est en vacances sans son fils et à son retour de vacances elle va apprendre que son enfant est parti, il s'est noyé. Sachant que quelques jours auparavant son fils lui pose cette question terrible : Maman, tu crois qu'un jour j'aurai cinq ans ? »
Je n'ai pas compris la démarche de l'auteur, qui va comme l'annonce la quatrième de couverture enquêter dans sa famille plus de vingt ans après le drame. On va bien sûr découvrir que la famille se sent coupable, mais pourquoi l'interroger seulement maintenant ? de plus, je pensais que la partie sur le surnaturel serait plus développée, plus profonde.

On ressent un sentiment : de pas assez, de trop bref, de trop court et peut-être de trop personnel. Je m'explique l'auteur à créer avec son fils une relation fusionnelle et je pense que c'est trop personnel pour que le lecteur se sente concerné et embarqué par cette histoire. Il y a une distance qui s'installe et au fil des pages, le lecteur peut se sentir de trop. En fait c'est plus une thérapie personnelle qu'un récit. J'ai également ressenti quelques répétitions dans certains chapitres et l'impression de ne pas savoir où l'auteur voulait aller.

Mais je remercie tout de même Babelio et la maison d'édition Flammarion pour cette découverte et puis peut-être que vous serez plus sensible à cet ouvrage.  
Commenter  J’apprécie          50
Gagné dans le cadre de masse critique, j'avoue n'avoir pas pris le temps, au départ, de lire le résumé.
En même temps, c'est un peu mon "défi", mon "jeu" lors des masses critiques, c'est justement de ne pas trop m'informer sur le livre, de cocher "au feeling" ce qui m'oblige à sortir de mon style, à découvrir des auteurs que je ne connais pas, des ouvrages dont je n'ai jamais entendu parler.
Je n'ai pas failli à ma tradition.... Et du coup, me voila "condamnée" à devoir lire un roman que je n'aurais pas lu sans cette manie.
Lorsque j'ai su que j'étais lauréate, je suis allée sur internet pour me renseigner sur l'ouvrage.... Ouh la la, dur dur le thème ! Je n'étais pas très confiante au départ, grande émotive que je suis, j'avais vraiment des appréhensions avec cette histoire, je visualisais l'accident, je ressentais déjà la détresse de la maman.
Un engagement étant ce qu'il est... j'ai tenu ma parole et, lorsque j'ai reçu le bouquin, je me suis attelée à cette lecture directement.
En fait, je m'attendais à tout autre chose. J'avais lu sur la page de l'auteur les quelques critiques et le livre semblait vraiment amener une réponse à un questionnement.
Or, je termine cette lecture en n'ayant pas une réponse "éblouissante".
Je suis confrontée à la détresse de cette maman, à son questionnement, à ce qu'elle pense être des signes (et je ne dis pas qu'ils n'en sont pas) mais, au final, ce roman est LA réponse de cette maman.
Je suis totalement empathique et solidaire de la détresse de cette pauvre dame. Mais je me dis qu'à certains moments, elle trouve des signes de son enfant, des espèces de signes "extra sensoriels" mais, personnellement, je suis assez septique. Ce livre ne m'a rien amené de particulier, je n'y ai pas trouvé une réponse transcendante. Par moment, je me suis demandée, également, si l'auteur n'avait pas, parfois, rencontré des personnes peu scrupuleuses qui tirent profit d'une situation.
Ceci dit, si, pour la maman, l'écriture de ce livre est une forme de thérapie et qu'elle s'en sent mieux, c'est le principal.
Mais ne vous attendez pas à trouver le Graal dans ce roman.
Commenter  J’apprécie          40
Au début du roman, l'écriture est fluide bien que les tournures de phrase l'alourdissent un peu. Dans le premier chapitre, on ne voit pas très bien où l'auteur veut nous emmener. On a l'impression qu'elle ne sait pas comment débuter son histoire et écrit donc quelques platitudes pseudo-poétiques en attendant que l'inspiration arrive. Moi qui aime me retrouver tout de suite plongée dans l'univers d'un livre, c'est loupé. Je ne savais pas sur quel pied danser.

Dans les premiers chapitres, le style de l'auteur m'a laissé dubitative. Sa prose se veut empreint de spiritualité mais l'effet n'est que trop superficiel. Cela manque de spontanéité. J'espérais qu'au cours du livre, je deviendrais moins hermétique à l'écriture de l'auteure, mais c'est en fait le contraire qui s'est produit. J'ai détesté.

Dans son récit, Bérengère de Bodinat insère de nombreuses, très nombreuses, trop nombreuses allusions au divin. "lumière", "au-delà", "suprême", "grâce", "infini", "quête de vérité"... Autant de mots qui reviennent constamment et donnent une connotation religieuse assommante au livre. Vous l'aurez compris, je suis athée. D'ordinaire, cela ne m'empêche pas pour autant de lire des livres où la religion est présente. Mais ici, les propos de l'auteure n'ont cessés de me déranger, me crisper.
Je pense notamment à quelques phrases comme : "pour éclairer ce qui s'était passé et sortir de l'ombre le jour où Adrien est allé jusqu'à l'eau pour disparaître de notre dimension", "Il y a vingt ans, Andrien nous a quittés, il est passé par l'eau pour s'en aller, comme une flèche de lumière". On comprend que l'auteure est dans le déni de la mort de son enfant, mais les multiples euphémismes qu'elle emploie finissent par agacer. A trop faire dans le pathos, le propos du livre perd en sincérité.
D'autres phrases de l'auteure m'ont même choquées. C'est le cas de celles-ci : "C'est quoi la mort, maman ? Je lui parlais de lumière, liberté, douceur." ou "Avec une joie apaisée dans le coeur, la mort d'Adrien a été ma plus grande douleur et ma plus merveilleuse grâce". Non, vraiment, je ne peux pas comprendre ce genre de paroles. Je trouve cela même malsain.

Je n'apprécie guère les livres "témoignages" où des gens livrent au grand public une expérience traumatisante qu'ils ont vécu (perte d'un enfant, drogue etc.) C'est quelque chose d'incompréhensible pour moi. Ces personnes ne cessent de répéter qu'ils ont vécu une expérience traumatisante, sur laquelle ils ne peuvent pas mettre de mots, et pourtant, c'est ce qu'ils font dans un livre. L'écriture a un effet cathartique, c'est certain. Mais quel besoin d'étaler sa vie privée, les drames qui la composent, aux yeux de tous ? Bien sûr, il ne s'agit là que de mon point de vue...

J'ai beau essayer, je ne parviens pas à trouver de point positif à ce récit. Je ne l'ai terminé que parce qu'il m'a été envoyé dans le cadre d'une masse critique. Je tenais donc à le lire d'un bout à l'autre afin de pouvoir rédiger une critique honnête et argumentée. Voilà qui est fait. Je ne suis pas aussi sévère d'ordinaire, mais ce livre m'a tellement agacée et choquée, que je ne peux me montrer que sévère. Je ne critique pas Bérengère de Bodinat en tant que femme mais en tant qu'auteure. Je la respecte pour le drame qu'elle a traversé. Je comprends le besoin qui l'a poussé a écrire ce livre mais critique la manière dont elle l'a fait.

Je remercie Babelio et les éditions Flammarion de m'avoir fait parvenir ce livre, qui, à défaut de m'avoir plu, m'a permis d'exercer mon sens critique.
Commenter  J’apprécie          43




Lecteurs (120) Voir plus



Quiz Voir plus

QUIZ LIBRE (titres à compléter)

John Irving : "Liberté pour les ......................"

ours
buveurs d'eau

12 questions
288 lecteurs ont répondu
Thèmes : roman , littérature , témoignageCréer un quiz sur ce livre

{* *}