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3,27

sur 44 notes
Je ressors de cette lecture bouleversée.

Bérengère de Bodinat évoque la perte de son garçon Adrien, qui devait se faire opérer à l'aube de sa cinquième année. le destin en a décidé autrement, et Adrien s'en est allé naturellement, laissant derrière lui une douleur sans nom, mais également un apaisement incompris.

Ce témoignage est une ode à l'amour d'une mère à son fils. Bérengère de Bodinat dévoile, sans tabou, ses sentiments, sa proximité avec Adrien, de son vivant et dans l'au-delà.

La mort est omniprésente dans ce témoignage, et est évoquée par le biais du paranormal. Alors, qu'on y croit ou non, je pense qu'on ne peut rester insensible face à cette histoire.

Pour ma part, j'ai eu une boule à la gorge durant les 3/4 de ma lecture, une forte émotion mêlée à la tristesse, mais également une forte émotion qui se dégage du lien qui unit cette mère à son enfant.
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Nous avons reçu ce livre dans le cadre des Masse critique de Babelio et nous les remercions ainsi que les éditions Flammarion

En 1984 Adrien petit garçon de 4 ans et demi disparaît, noyé dans les duvalettes (c'est des petites douves) de la maison familiale. Bérengère , sa mère était loin de lui. Après sa disparition elle croit voir des signes de sa présence dans diverses choses. Une horloge qui tourne à l'envers, des rêves… C'est sa propre histoire que l'auteur nous raconte afin de délivrer un message d'espoir à toute personne qui connait la souffrance du deuil.

Le thème m' intéressait pourtant je n'ai pas aimé ce livre. Seuls certains passages de la fin m'ont interpellée notamment lorsque l'on découvre qui est Jeanne dont l'auteure nous parle tout au long du livre mais dont l'identité n'est dévoilée qu'à la fin.

Ce qui m'a gênée c'est le côté décousu du récit, découpé en parties mais sans réel cohérence je trouve. de plus l'auteure se répète énormément dans les faits . Plusieurs paragraphes reprennent les mêmes idées sans être vraiment travaillés. le vocabulaire n'est pas très développé . On retrouve beaucoup de répétition .

L'auteure écrit pour donner un message d'espoir aux autres ou pour exorciser ses propres peurs en créant des significations alors que peut être il ne s'agit que de coïncidences. Sa quête spirituelle la mène a un postulat: elle part du principe que l'âme choisit sa vie avant de s'incarner mais qu'elle oublie une fois sur terre. Je n'ai pas adhéré à cette théorie peut être est-ce pour cela que je suis restée de marbre. D'autres lecteurs pourront y trouver une réponse selon ses propres croyances. Bien sur l'idée de la vie après la mort est séduisante mais la vision de Bérengère de Bodinat ne m'a pas convaincue. J'ai mes propres convictions qui sont éloignée des siennes.

Pour qui a t elle réellement écrit ce livre? Pour les autres? Pour ses proches? Pour elle même afin d'exorciser son passé douloureux?

J'ai ressenti son écriture comme une justification à des événements injustifiables. Elle remet en cause le libre-arbitre et cela m'a énormément gênée. Un accident cela arrive même si c'est un drame, pourquoi chercher à en trouver alors que c'est la fatalité.
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Une mère qui perd son enfant, ce récit touche à un domaine sensible et inacceptable qu'est la perte d'un être cher qui ne devrait pas avoir lieu, car principalement il n'est pas dans l'ordre des choses.

Comment faire face, comment accepter l'absence, le silence et accepter l'insurmontable douleur et continuer à vivre son quotidien après un déchirement synonyme de cataclysme tentaculaire ?

Je ne vais pas vous le cacher, c'est une lecture qui remue beaucoup, on est submergé par le sentiment d'incompréhension et d'injustice. Que l'on soit croyant ou pas dans ses moments là, il est difficile de trouver réconfort et paix intérieur. Une disparition qui ébranle aussi l'entourage, comme une onde de choc semblable à un caillou lancé dans l'eau.

L'écriture est délicate, touchante. J'ai aimée le cheminement de cette femme qui propose une approche de la mort différente, positive. Il faudra du temps pour réconcilier les âmes, et pourtant les preuves, les messages de l'au delà, étaient là sous ses yeux. C'est seulement qu'elle n'était pas prête pour les accueillir...

Elle nous invite non pas à comprendre, mais à ressentir sans jugement et affliction, une communication avec l'infini.

Un récit qui devient lumière pour les familles qui sont dans le deuil. Des pistes pour ne pas oublier, en douceur et en toute générosité !

Cette lecture, dans le cadre d'une Masse Critique, je remercie les Editions Flammarion et Babelio pour cette belle découverte.
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Attention, ce livre est une petite bible. Il aide à prendre sur soi, faire prendre conscience de la réalité et montre que la mort n'est pas une fin. Bérangère de Bodinat a perdu son fils de 4 ans et demi alors qu'elle était partie à l'étranger et que ses deux enfants logeaient chez sa mère.

Le début m'a pourtant un peu perdue. Je m'attendais à aller plus de l'avant, et ne pas tourner en rond autour de cette perte. Cela passe beaucoup par les impressions, les sentiments de l'auteure. Mais au final, j'ai vraiment tout aimé. J'en ai oublié mes impressions de départ. Je suis concernée par ce sujet de près et de loin, et je pense que c'est un minimum pour ressentir tout le bénéfice de ce récit. Ou être maman, tout simplement. Craindre la perte d'un enfant et constater les ravages que cela exerce sur un être.

Il n'y a pas besoin d'être croyant pour lire et apprécier ce livre. Je suis athée avec un esprit ouvert, je peux donc comprendre et me poser moi-même des questions sur ce que Bérangère a découvert. C'est très important : un esprit fermé ne comprendra pas ce qui est écrit et les reniera même. Personnellement, je crois en ce qu'elle dit. Peut-être pas dans la totalité mais pourquoi pas ?

Je salue et félicite Mme de Bodinat pour avoir traversé ces années et avoir cru en elle, en ce qu'elle était en train de vivre.

Je remercie aussi fortement Babelio et les Editions Flammarion de m'avoir sélectionnée pour la lecture. Les anges ne meurent jamais m'a vraiment chamboulée et je pense qu'il fera du bien à une maman amie qui vient de perdre son bébé. Pour moi, il fera partie de mes livres-références.
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L'auteure retrace ses souvenirs de ce qu'il s'est passé ce jour-là, alors qu'elle n'était pas là et qu'Adrien jouait dans le jardin de la maison familiale, jusqu'à maintenant.

Elle décrit sa relation spirituelle avec son fils décédé (il s'agit plus de signes, elle ne parle pas aux esprits) et même si elle évoque ses peines j'ai trouvé que l'ensemble était toujours teinté de luminosité. La fameuse lumière que lui évoque son fils. le récit n'est jamais triste et au même titre qu'elle, on accepte que malheureusement les choses sont comme ça. On ressent vraiment qu'après presque trente ans elle a parcouru un chemin, non pas d'acceptation de la réalité, mais de compréhension spirituel, qui font qu'elle n'a plus à être affaibli par cet évènement, c'est ce qui devait arriver inéluctablement.

En tout cas c'est comme ça que je l'ai ressenti. Bien sûr, quand on évoque un peu d'ésotérisme, il y a toujours les détracteurs et septiques. Je pense qu'il faut lire tout ça au travers des yeux de la personne qui écrit et se laisser porter par l'histoire, qu'on y croit réellement ou non.


L'auteure écrit beaucoup de pensés au fur et à mesure de la chronologie des évènements et pour le coup on se retrouve régulièrement avec des choses très ressemblantes qui amène une certaine redondance lascive parfois, surtout quand il s'agit de décrire les sentiments.

J'ai plus préféré la partie "intrigue", car aussi bizarre que ça puisse paraître il y a quelques mystères qui ne sont élucidés que bien des années après car comme on suit l'auteure qui n'était pas sur les lieux du drame, il y a des non-dit, des choses oubliées ou arrangées à la sauce du temps ce qui fini par donner des informations erronées.


Un livre que j'ai aimé par son côté très lumineux et pas du tout tourné vers la tristesse. L'auteure a vraiment su décrire son parcours spirituel depuis la mort de son fils et nous entraîner dans quelques mystères de non-dit et d'ésotérisme. le seul bémol restera sur la redondance de sentiments, qui devaient sans nul doute se bousculer au moment d'écrire, mais qui du point de vue du lecteur est parfois un peu répétitif à lire.

Je ne suis pas dans cette situation, mais j'ai le sentiment que ce livre peut être bénéfique aux personnes qui ont perdu un proche par la sérénité qu'il insuffle alors même que le sujet est grave.
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Merci Babelio pour cette lecture que vous m'avais offerte !
Lecture qui me laissait sceptique via les premières critiques que j'ai pu lire avant de recevoir le livre, mais aussi de part le sujet, même si ce n'est pas la première fois que je m'aventure dans ce type de récit.
Voici un récit rempli de sentiments et d'émotions ! Bérangère de Bodinat nous livre son chemin dans le deuil de son enfant décédé avant ses 5 ans... Elle nous relate les différentes étapes, épreuves traversées... Les différents questionnements, les réponses qu'elle y a trouvées, la réflexion et les moments de la vie qui l'ont amenée à se résoudre au départ de son enfant... Un départ qui n'en est pas tant vraiment un départ... Plusieurs événements la conduisent vers cette réflexion : Adrien est mort mais il est là, il nous protège, il veille sur nous, et il se montre de différentes manières...
B. de Bodinat nous livre alors l'évolution de son raisonnement sur la vie, sur la mort, sur le sens de ces derniers, sur le sens des différents événements de nos vies, et nous amène vers une réflexion personnelle à notre tour...

Voici comment j'ai ressenti ce livre. Je ne me suis pas attardée sur la qualité de l'écriture, mais je me suis plutôt laissée porter par le message et le travail sur soi, que l'auteur a voulu transmettre via son livre. C'est sûrement cela qui m'a permis d'apprécier ce récit différemment des critiques que j'avais pu lire avant de commencer ma propre découverte.
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Bérengère va pouvoir prendre une semaine de vacances en Grèce. Elle confie ses deux enfants à ses parents et pourrait donc partir l'esprit tranquille. Ce n'est pas le cas. Impression de malaise, rêves inquiétants la poursuivent. Et à son retour, le malheur la frappe de plein fouet : son petit garçon a eu un accident. Il est mort. Bérengère se rappelle alors cette terrible question qu'Adrien lui avait posée un peu plus tôt : « Dis, maman, tu crois qu'un jour j'aurai cinq ans ? »
Bérengère écrit ce livre pour expliquer ce qu'elle a ressenti et comment elle est parvenue à surmonter sa douleur. Durant tout le récit, nous n'avons que sa vision. Elle est donc forcément subjective. Aucun autre point de vue ni témoignage ne vient compléter sa narration. C'est dommage.
J'imagine la douleur atroce qu'elle a dû ressentir. Douleur doublée par la culpabilité. Elle n'était pas là quand le drame s'est produit. Et bien plus, elle était en vacances. Je suppose donc qu'elle s'en veut d'avoir pris du bon temps pendant que son enfant mourait. Aussi voit-elle les endroits qu'elle a traversés, Athènes et les îles grecques, comme des lieux sombres, tristes, hostiles et inhospitaliers. Elle se persuade d'avoir fait deux rêves prémonitoires qui lui ont été envoyés par Adrien pour la réconforter. Elle en déduit qu'il a choisi sa mort et que celle-ci était la plus douce possible.
Elle s'en veut de n'avoir pas ressenti d'avertissement au moment où son enfant mourait. Mais, dans la réalité, ce serait trop facile si une sonnerie ou un choc électrique nous avertissait d'un danger imminent. Hélas, il n'en est rien.
Son chagrin est si fort que, pour ne pas sombrer, elle a besoin de se raccrocher à la moindre lueur d'espoir, au plus petit signe. Ce qui me chiffonne, c'est que, à mon avis, elle va trop loin. Elle parle longuement de plusieurs «médiums » qui l'auraient « aidée ». Je ne peux pas croire qu'elle n'ait pas été la proie de charlatans qui profitent de la douleur de ceux qui les consultent pour leur faire avaler n'importe quoi, leur dire ce qu'ils ont envie d'entendre et, bien évidemment, leur soutirer de l'argent. Cette attitude me fâche et me révolte. Par exemple, cette Carnita qui la reçoit « dans son cabinet, un sous-sol près de la Place des Vosges, une sorte de grotte aux énergies bienveillantes », et qui lui fait croire qu'elle a reçu un message de l'au-delà, qui ne peut avoir été écrit par aucune main humaine.
Il me semble aussi que l'auteur ne parle que de sa propre douleur. Elle ne fait qu'évoquer en passant ceux qui l'entourent. Ainsi, sa fille, Prunelle. Elle n'avait que six ans et elle était présente quand on a découvert le corps de ce petit frère qu'elle considérait comme une sorte de jumeau, sur lequel elle veillait avec amour. La première pensée de cette enfant a été pour sa mère : « Qu'est-ce que maman va dire ? »
De loin en loin, l'auteur mentionne son nom, mais ne précise ni ce qu'elle a pu ressentir, ni comment elle a réagi, et surtout, quelle consolation elle a pu trouver, elle. Ce qui me paraît d'autant plus injuste qu'il doit être terriblement traumatisant pour une enfant si jeune d'être confrontée à la mort de son frère.
En quatrième de couverture, le résumé nous promet « une véritable enquête » qui mènera la mère éplorée à « vaincre le non-dit familial et à reconstituer les événements de cet après-midi tragique ». Je n'ai rien lu de tel. Ces mots font penser que la famille aurait sciemment caché des choses à l'auteur. Mais ce n'est pas le cas. D'après ce qu'elle nous raconte, chacun a vécu cette journée de manière différente. La mémoire a transformé certains faits, en a occulté d'autres. Par exemple, selon la grand-mère, une foule de gens se pressaient dans la maison et le jardin, alors que l'ex-mari prétend qu'il n'y avait presque personne, au contraire. Tout le monde s'accorde sur la présence de tel ou tel, mais interrogé, l'intéressé répond que non, il n'était pas là.
Pour ma part, je crois qu'il n'y a pas de « non-dits » car, quand on questionne les témoins d'un accident, il y a autant de versions que de spectateurs. Je ne pense pas que quelqu'un ait voulu cacher quoi que ce soit à la mère effondrée, mais que chacun a voulu lui épargner un surcroît de souffrance. Que faut-il dire, dans de telles circonstances ? Quelles paroles seront consolatrices et quelles autres accroîtront la peine ? Chacun agit au mieux selon sa conscience.
Enfin, j'ai été dérangée par une impression de confusion dans ce livre. Rien n'est construit, l'auteur se répète à de nombreuses reprises.
En outre, je n'ai pas compris l'intérêt du premier chapitre qui n'a rien à voir avec la mort d'Adrien. Ou alors, peut-être y avait-il des ponts, des liens que je n'ai pas perçus ?
Dans ses remerciements, l'auteur cite « Dominique qui m'a aidée avec délicatesse à mettre de l'ordre dans ces chapitres écrits au cours de l'été, alors que j'avais l'impression de me perdre dans un foisonnement émotionnel. » Cette impression de foisonnement, je l'ai pourtant ressentie. Quant à l'ordre, je ne l'ai pas vraiment trouvé.
Mon avis est donc mitigé : j'ai beaucoup aimé l'idée de vouloir aider les personnes en détresse à surmonter leur chagrin, car j'ai moi-même connu plusieurs bouleversements du même genre. J'ai été très touchée par ce terrible drame. J'ai trouvé certains passages très justes et ils m'ont émue dans la mesure où j'ai vécu des choses similaires. En revanche, j'ai éprouvé des difficultés face au style et au manque de rigueur dans la composition. Enfin, j'ai été outrée par l'importance accordée aux prétendus médiums et par la manière dont ils s'approprient la douleur d'autrui et en profitent pour s'imposer et manipuler ceux qui s'en remettent à eux. C'est en tout cas mon ressenti. Mais les gens qu'a croisés Bérengère étaient peut-être animés de meilleures intentions.
Quoi qu'il en soit, je remercie l'opération Masse critique, ainsi que les éditions Flammarion de m'avoir offert cette lecture.
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Merci beaucoup à Babelio et aux éditions Flammarion pour l'envoi de ce témoignage. Bérengère de Bodinat a perdu son enfant, Adrien, lorsqu'il avait 4 ans et demi. La quatrième de couverture nous informe sur le fait qu'il s'agit d'un récit "traversé par le surnaturel", et je dois dire que ce n'est pas du tout le genre de livres que j'ai l'habitude de lire. Il faut avouer que le thème abordé est particulièrement difficile, mais j'avais beaucoup aimé "Nos étoiles ont filé" d'Anne-Marie Revol, récit témoignage traitant du même thème. Donc pourquoi pas me laisser tenter par cette lecture ?
J'ai d'abord été frappée par l'écriture de l'auteure... A la fois simple, poignante, touchante, fluide... Belle tout simplement ! J'ai été touchée par cette écriture, dont elle se serre comme une thérapie pour mettre des mots sur ce qu'elle ressent, faire son deuil, trouver des réponses à ses questions.
Cependant, le côté spirituel de l'histoire m'a plus ou moins dérangé, j'ai plutôt du mal avec tout ce qui est communication avec l'au-delà, mais pourquoi pas, chacun fait son deuil à sa façon, et chacun puise sa force et le courage d'aller de l'avant dans ce qui lui fait du bien. Rapidement, j'ai eu du mal à savoir où cette maman voulait nous emmener, quel était son but avec ce roman. J'ai parfois même trouvé certaines de ces réflexions assez étranges... Je suis assez dubitative concernant cette lecture, et je pense que cet ouvrage ne pourra pas plaire à tout le monde, néanmoins ce fût un plaisir de découvrir ce récit vers lequel je ne me serais pas tournée en temps normal.
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J'ai reçu ce livre dans le cadre d'une masse critique privilégiée donc je remercie chaleureusement Babelio et les éditions Flammarion pour cet envoi. J'aime les histoires où se mêlent spiritualité et paranormal alors, je me suis laissée tenter et je ne le regrette pas.

Dans ce témoignage, Bérengère de Bodinat nous raconte le drame qui a bouleversé sa vie: le décès brutal d'Adrien, son petit garçon de quatre ans et demi. Plus qu'un témoignage, je pense qu'il s'agit d'un livre pansement, un livre qui l'a obligé à mettre des mots sur cet événement tragique, à fouiller dans la mémoire de ses proches - 20 ans plus tard - pour comprendre le déroulement de cette journée, ôter la culpabilité qui gangrène leur vie et vaincre le non-dit familial.

Il est vrai que ce témoignage est trop centré sur les émotions de l'auteure et sur ses expériences paranormales. Si elle avait donné la parole aux membres de sa famille un peu plus souvent, pour qu'ils racontent "leur version des faits", qu'ils disent comment ils ont vécu ce drame, la dynamique aurait été différente. Il est vrai que sa démarche est positive puisqu'elle a voulu raconter son expérience, pour donner des conseils et aider les personnes qui ont vécu un drame similaire, néanmoins, ces éléments arrivent un peu trop tard à mon sens.

Il est important de noter que c'est un ouvrage très particulier qui ne plaira pas à tout le monde, de part sa forte dimension spirituelle. Elle fait souvent référence au monde de l'invisible puisqu'elle rencontré des médiums, des astrologues etc. qui l'ont aidé à rentrer en contact avec son fils dans l'au-delà et cela l'a visiblement aidé dans son processus de deuil. En lisant la quatrième de couverture, je ne m'attendais pas à cela, pas à ce point en tout cas puisqu'ils parlaient d'enquête... Je pense que c'est important d'en avoir conscience avant de vous lancer dans cette lecture.

En effet, dès les premières lignes, on comprend que l'auteur est une personne intuitive. Les cartésiens, athées et sceptiques prendront leurs jambes à leur cou car ils ne se retrouveront pas du tout dans ces propos, mais les personnes sensibles à cette part de l'invisible se reconnaissant entre elles, se comprendront et seront certainement touchés par son témoignage. Elle fait également référence à de nombreux ouvrages qui l'ont aidé dans sa démarche et qui aideront très certainement ses lecteurs.
Je salue son courage car, aborder un tel sujet dans un monde où prime le cartésianisme, et qui plus est sous cet angle, ne doit pas être évident.

Malgré une structure un peu particulière et de nombreuses répétitions, c'est un livre qui se lit rapidement et facilement. Ce n'est pas un coup de coeur, mais je n'ai pas détesté non plus. Je suis restée un peu sur ma faim, néanmoins, je comprends l'auteure et sa démarche.
"Les anges ne meurent jamais" s'adresse à un public avisé et je le recommande aux personnes spirituelles et/ou très ouvertes d'esprit.
Lien : http://bookinons.blogspot.fr..
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Alors qu'elle est en voyage, le fils de Bérangère meurt noyé. Pas à pas elle refait le chemin de cette perte difficile à surmonter. Elle nous explique son cheminement vers l'apaisement pour que continue à vivre Adrien
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