Je ne suis pas une héroïne échappée d'un roman de Zola ou de Dickens : je suis comme des millions de gens qui se débrouillent avec ce qu'ils ont.
Au fait, connaissez-vous la définition d'un ami ? C'est quelqu'un que vous pouvez appeler à 3 heures du matin pour lui dire : je crois que j'ai fait une très grosse bêtise, peux-tu venir avec une bâche et une pelle ? Et il vient.
Chuter, choir, flancher, trébucher, n'arrivait pas par hasard mais pratiquement toujours à un moment où les gens se trouvaient intérieurement privés de leurs repères, et déséquilibrés. (p.279)
Le rejet et les humiliations auraient pu me détruire ; j'ai préféré m'endormir. M'anesthésier. Mais certains événements récents m'ont réveillée de cette longue torpeur, et à présent, je veux vivre pleinement, sans concession. Alors oui : je chante ! [...] Et, figurez-vous que je danse aussi !
p. 239 "C'est elle qui m'a transmis ce goût pour des étranges savoirs : l'astrologie, les cartes, les rêves. Elle disait que toutes les clés sont bonnes pour accéder à la douleur de l'autre, et l'aider à s'en sortir."
p. 235 "Septième raison pour trouver que la vie est belle : cuisiner pour des gens qu'on aime en prenant son temps et en écoutant la radio."
p.15 "Même si on ne rattrape jamais le temps perdu, on peut décider de ne plus en perdre."
Même si on ne rattrape jamais le temps perdu, on peut décider de ne plus en perdre.
Et non, en effet, je ne situe jamais mes romans dans la région que j'habite. C'est joli pourtant, la Drôme.
Je les ai voulues, ces lettres ! Je les ai cherchées, et je les ai volées.Comme vous, la première fois que j’ai tenu ce gros paquet devant moi, j’ai ressenti une peur effroyable. Mais comme vous également, je savais d’avance ce que j’allais y trouver, et que « ça » allait me terrasser. Cet instant reste daté dans ma mémoire, l’équivalent exact de votre séisme du 28 octobre 2010. Pour moi, c’était le 17 novembre 2009