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3,94

sur 2156 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je ne ferai pas un long commentaire, voici un ouvrage léger, frais et original, un échange épistolaire :( des mails) à deux voix et à quatre mains entre Pierre - Marie Sotto, romancier à succès en panne d'inspiration depuis deux ans....et une certaine Adeline Parmelan, " grande, grosse, brune", une histoire touchante, pétrie d'humanité et d'humour qui se moque gentiment des convenances et des relations humaines plus ou moins compliquées.....
Cette histoire de séduction drôle et fulgurante nous tient en haleine jusqu'au bout de l'échange avec malice ...la fin est surprenante.....
Le ton trépidant et enlevé nous donne envie d' aimer ....cette correspondance spontanée mais pourtant profonde nous touche et nous interpelle avec des thèmes universels: ( j'avais découvert les auteurs Anne Laure Bondoux et Jean - Claude Mourlevat lors de l'émission: "La grande librairie ") : la famille, les relations interpersonnelles, la séparation, les familles recomposées, l'image et l'estime de soi, la confiance, le doute , l'écriture, les petits et grands bonheurs, les petites et grandes souffrances...Je n'en dirai pas plus .....une lecture de vacances...lisez - le! Peut - être serez - vous séduit(e) ?
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Un roman épistolaire du XXIème siècle, constitué d'échanges de mails.

La réception d'un colis amène un écrivain en panne d'inspiration à contacter l'expéditeur qui s'avère être, à sa grande contrariété, une de ses lectrices. D'échanges d'abord contraints en échanges plus badins, une complicité nait au fil des messages et vient égayer leur solitude réciproque. Mais ce mystérieux colis qu'il aurait voulu lui réexpédier et qu'elle le supplie finalement de garder et de ne pas ouvrir, reste entre eux comme une masse énigmatique et inquiétante.

Le rythme est enlevé, le ton est humoristique et léger, malgré les blessures, doutes et failles, à fleur de maux et de mots qui suintent peu à peu, et le mystère est présent jusqu'à la fin. Une lecture-détente plaisante et entrainante.
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Un autre cadeau de mon amie Mel. Hormis le fait que recevoir des livres en cadeau me procure toujours un grand plaisir, s'y ajoute la curiosité de la découverte d'auteurs et d'ouvrages dont on ignorait tout mais que quelqu'un qui vous connait bien a choisi pour vous avec soin et amitié.

Ayant eu, par le passé, des expériences peu concluantes avec des romans épistolaires, j'avoue avoir été légèrement perplexe en découvrant que celui-ci était de ce genre-là. Appréhension rapidement dissipée en constatant que ces courriers ne se prétendaient pas être des démonstrations littéraires et se lisaient avec légèreté.

Adeline, le personnage féminin du duo, m'a été passablement antipathique. Elle m'agaçait avec ses simagrées, ses minauderies, sa flagornerie, ses dissimulations étudiées, ses mensonges gratuits, sa manière un peu balourde de se dévaloriser pour forcer le compliment, ses coquetteries de gamine et sa fausse fragilité dont on s'aperçoit rapidement qu'elle cache une personnalité manipulatrice, égocentrée et pas vraiment bienveillante.
Bref, le genre de personne que j'éjecterais illico de mes relations.
Je n'ai d'ailleurs pas compris comment un homme tel que Pierre-Marie, écrivain renommé, intelligent, honnête et plein d'humour avait pu lui accorder de l'intérêt, si ce n'est motivé par la curiosité.

L'intrigue en elle-même est assez prenante même si la propension d'Adeline à parler pour ne rien dire, à tourner en rond, à faire des petits secrets de choses insignifiantes, en a pas mal alourdi le déroulement.

En ce qui concerne la fin, elle arrive un peu à la façon d'un pétard mouillé, mais bon...
Il en ressort pas moins que l'ensemble ne pas déplu et que le moment a été agréable.
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Une lecture facile - parfois un peu trop.

Quand j'ai proposé cette lecture commune au club de lecture Babelio d'octobre, je ne savais rien de ce roman si ce n'est qu'il avait rencontré un franc succès auprès du public. Toujours frileuse devant les best-sellers, je me suis pourtant dit qu'une lecture légère serait une sympathique bulle d'oxygène au milieu de la série de Nobel que je suis en train de m'enfiler (oui j'ai toujours préféré enfiler les livres plutôt que les perles, c'est ainsi).

Dans la catégorie des romans épistolaires, je vois depuis quelques années une tendance très nette vers les "mignons petits romans", entre romance et feel-good-book, à l'instar du désormais célèbre "Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates". Avec "Et je danse, aussi", nous sommes selon moi dans cette même veine, avec une complaisance coupable vis-à-vis d'un lectorat qui pourrait difficilement rester de marbre devant la réalisation d'un de ses plus chers fantasmes : correspondre avec son écrivain favori. Ainsi en est-il d'Adeline et de Pierre-Marie, entraînés presque malgré eux dans une correspondance électronique addictive. Je n'en dirai pas plus sur la trame.

Ma lecture fut assez tiède, je ne peux ni dire que je n'ai pas aimé, ni crier au coup de coeur. Sur la narration en elle-même, à part quelques ficelles un peu trop grosses et un style souvent sans relief, on se laisse prendre au jeu, on en envie de partager l'intimité qui se crée entre les deux protagonistes, entre passé, présent et avenir, c'est le côté voyeur de tout lecteur qui se respecte. Côté crédibilité, je dirais que ça fonctionne si (et seulement si) le lecteur accepte dès le départ le deal : vouloir y croire, malgré les mystères qui se devinent à l'avance.

Rien de bien grave donc à reprocher aux auteurs, somme toute le roman est fidèle à ce que sa couverture annonce. Ah si, j'ai un reproche à faire (lui aussi sans gravité) : "Chers auteurs, sachez que contrairement à ce que vous faites dire à votre personnage, le prix Nobel de littérature n'est pas un prix norvégien mais suédois ; seul le prix Nobel de la paix est attribué par l'académie Nobel de Norvège. Bien que je doute que vous prétendiez jamais l'obtenir, je souhaitais toutefois vous apporter cette petite précision. En toute amitié. Sincèrement vôtre."


Challenge MULTI-DEFIS 2017
Challenge Petit Bac 2017 - 2018
Club de lecture Babelio octobre 2017
Challenge PLUMES FÉMININES 2017
Challenge ABC 2017 - 2018
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Bon, Anne-Laure et JiCé, il se fait tard, soyons concis.
Je passais juste pour dire que « Et je danse aussi » c'est bien gentil mais ça casse pas non plus trois pattes à un canard (d'ailleurs il parait que les canards ça danse aussi, y a même une chanson à ce propos mais je ne peux m'étendre sur le sujet sauf à me faire pourrir par les quelques lecteurs de ce commentaire qui déjà, je le sens, ont chopé la ritournelle, et celle-là elle te lâche plus quand elle te tient coin-coin coin-coin).

Qu'est-ce que je disais ?
Oui. Or donc, un récit exclusivement constitué d'e-mails entre deux personnages qui au départ ne se connaissent pas, l'idée est plutôt sympa. Toutefois l'on notera qu'en 2010 déjà Daniel Glattauer avait amorcé le concept dans « Quand souffle le vent du nord » qui, lui, m'aura laissé le souvenir d'un humour plus subtil et d'échanges autrement plus enlevés.

Alors Anne-Lolo et JiCé, cette récréation à quatre mains plus ou moins improvisée vous a visiblement bien divertis, mais entre capillotractitude et grosses ficelles, chez moi ça n'a pas totalement pris.

Pendant que j'y suis laissez-moi vous confier un secret : il existe ici-même un réseau social de lecteurs où certains internautes anonymes échangent des courriers d'une virtuosité dont votre plume aurait bien dû s'inspirer (eux hélas ne sont pas édités).

Enfin à l'occasion vous m'expliquerez pourquoi avoir affublé Kundera du prénom de Milos. Si c'est une... plaisanterie j'ai pas vu l'intérêt, si c'est une coquille ça craint du boudin, coin-coin coin-coin.


Lien : http://minimalyks.tumblr.com/
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« Est-ce que nous sommes les personnages d'un conte électronique ? »

Très agréablement surprise par cette lecture. Un roman sous forme d'échange de mails, je m'attendais à une relation binaire. Et c'est là que j'ai été ravie car non seulement la personnalité des rédacteurs est bien développée (surtout Pierre-Marie, écrivain) mais des échanges se font également avec d'autres protagonistes, qui ont tous un petit quelque chose d'agréable, d'humain.

Le plus dans ce roman épistolaire : les états d'âme, les joies et petites contrariétés de l'écrivain, ses relations avec son éditeur... tout ce décor du monde littéraire en filigrane était intéressant. « La littérature n'est que mensonge, enfin invention, ce qui est la même chose, l'invention étant un mensonge avoué par avance, non ? »

Sur le métier d'écrivain : « Non, je n'écris pas pour moi. ... J'essaie juste d'avoir un peu de talent pour les régaler. » Alors voilà, je me suis régalée ! Un roman touchant. « L'art peut transcender, sublimer, nos malheurs devenant notre matière première. » « De ces trous de l'âme d'où s'écoulent nos souffrances. »

« Et n'oublie pas qu'il y a une vie en dehors des livres, hein ? Une vraie vie, pleine de vrais gens. »
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Ce roman épistolaire à quatre mains, nous fait partager les échanges de mails entre plusieurs personnages dont Pierre-Marie Sotto, 61 ans, écrivain reconnu, en panne d'inspiration et ses correspondants : Adeline, sa principale interlocutrice qui lui a adressé une mystérieuse enveloppe, Josy et Max un couple d'amis, Gloria la fille de sa dernière épouse disparue, Olivier son éditeur, et Lisbeth, la copine de Josy.
Avec ce livre, je suis vraiment sortie de ma zone de confort. Il ne raconte que des histoires d'amour « hors-sol ». Je ne m'attendais pas à cela de la part de l'auteur des "Larmes de l'assassin" et de celui de "La rivière à l'envers",pour leur passage à la littérature adulte. Chagrin d'amour, trahison, aventures d'un soir, badinage, jeu de séduction, amour pour les enfants, mariages heureux et mariages ratés, un vrai concentré de vie. Sur le sujet, il doit y avoir toute la gamme.
Pas le moindre problème historique, sociologique ou politique à l'horizon, rien que des sentiments sur 280 pages, je me suis sentie comme orpheline, s'il n'y avait ce dialogue assez intéressant sur la vie et l'écriture, la réalité et la fiction.
Comment rendre compte d'un objet pareil quand on est dérouté ? D'abord, ça se lit bien, l'écriture est fluide pleine de trouvailles et de bons mots, un vrai régal. Les auteurs sont des virtuoses. Par moment on peut déplorer des longueurs dans les épanchements, Mais on fait comme lorsqu'on écoute patiemment au téléphone une copine qui vous raconte ses chagrins d'amour. Et l'issue est totalement prévisible, comme pour une comédie romantique à diffuser en prime time.
Les écrivains sont de bien curieux personnages de roman, ils font feu de tout bois, ils s'inventent en permanence, on ne sait jamais trop la limite entre la vérité et le mensonge, s'ils sont dans la réalité de l'échange ou dans la création. Ainsi, l'anecdote sur le grand-père à Verdun est resservie à tous ses correspondants, jusqu'à ce que Pierre Marie avoue qu'il l'a empruntée d'un autre. Raison de plus d'imaginer que cette correspondance dont il évalue avec Adeline, le volume, en la comparant en nombre de pages à l'un de ses livres, ne soit en fait que la matière de son prochain livre. La fiction prend racine dans la vie. Les mots dévoilent et dissimulent avec autant d'énergie ce qu'on est. Et puis ce débat quasi philosophique, entre les adeptes des parenthèses, et ceux des points de suspension, au-delà de l'humour, la question du sens est posée.
C'est cette réflexion sur la langue et la vie qui m'a plu au-delà de cette histoire. Une bluette sentimentale et optimiste ça ne fait de mal à personne, par les temps qui courent, et je suis ravie de pouvoir grâce à Babelio et l'éditeur rencontrer les auteurs un mercredi de mars à Paris.


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Si Adeline Parmelan envoie cette grosse enveloppe mystérieuse, suivie d'un mail à Pierre-Marie Sotto, ce n'est pas par caprice.
Cette femme, que les épreuves n'ont pas épargnée, cherche à éveiller la curiosité et l'intérêt du romancier.
S'ensuit une longue correspondance virtuelle dans laquelle ces deux êtres blessés vont petit à petit se dévoiler l'un à l'autre, faisant apparaître des fêlures communes.
L'échange se fait de plus en plus intime et sous la conversation badine pointe la confidence qui finit par intriguer, éveiller le soupçon.
En parrallèle de cet échange épistolaire, Sotto entretient d'autres conversations avec son entourage proche ajoutant à l'histoire un brin de fantaisie non dénué d'humour et parfois même d'un peu d'émotion.
Car, contrairement à Adeline, Pierre-Marie est aimé et bien entouré.

Rythmé, léger, amusant, teinté quand même d'un peu d'amertume et de tristesse mais avec la volonté de ne pas s'y enliser, ce petit roman fut bien agréable à lire.
Un peu de suspens mais trop vite désamorcé à mon goût.
Contrairement à mon petit club hutois, je n'ai pas eu de coup de coeur.
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Plaisant, agréable, vite lu, dans l'air du temps et des courriels , antidote à la morosité , bref une lecture plaisir qui telle une brise légère vous rafraîchira mais ne vous laissera aucun souvenir.
Quand Pierre-Marie Sotto, écrivain de renom ,reçoit une "grosse " enveloppe en kraft il se refuse à l'ouvrir et décide d'écrire à son expéditrice Adeline Parmelan pour le lui signifier. A sa grande surprise, les courriers deviennent réguliers puis addictifs, chacun se découvrant progressivement à l'autre . Roman épistolaire donc , roman où les bons sentiments prévalent malgré les coups durs .
Pour résumer un livre sans prétention, un scénario sympa, à quand l'adaptation cinéma ou télé ? Lecture détente assurément ; est-ce suffisant pour parler de littérature? j'en doute mais ce n'est que mon modeste avis .

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Coup de coeur pour ce roman léger et agréable qui a eu l'effet d'une véritable bouffée d'oxygène !!!
L'histoire de la correspondance entre deux personnes qui ne se connaissent pas est relativement originale et entretient une curiosité qui dure jusqu'à la fin du livre. Je grappillais de précieuses minutes pour avancer dans ma lecture.
Le style est piquant, enlevé et espiègle. Sans oublier que c'est drôle!

Idéal pour se vider la tête, se détendre, pour les vacances, la plage, le train...

Même si je reste un peu déçue par la fin, j'ai adoré passer du temps avec Pierre-Marie et Adeline, qui sont devenus mes compagnons de route le temps d'un roman.


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