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Citations sur Valentine ou la belle saison (76)

Le 1er janvier dernier, quand j'ai commencé ce carnet, c'était juste pour noter mes progrès à vélo. Le côté journal intime, franchement, c'était pas mon truc. Et puis c'est venu. Petit à petit. Quand je feuillette les pages, je constate que j'ai surtout écrit à partir du 16 janvier, c'est-à-dire le jour où j'ai eu maître Praquin au téléphone au sujet de la succession : la première fois qu'il m'a parlé de Claire. Maintenant j'avoue que j'aurais du mal à m'en passer. Ça me fait du bien d'écrire ce qui me trotte dans la tête.
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En ne prenant pas ta défense, je t'oblige à trouver en toi-même la force de mener ton combat. Pour moi, c'est ça, être féministe : acter le rapport de force, le considérer dans sa cruelle réalité, et trouver le moyen de l'inverser. Tu comprends?
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Rien ne nous rend plus heureux que lorsqu'on se sent enfin écouté, enfin compris. Je le sais bien. Et pourtant, malgré l'amour qu'on leur porte, ce sont souvent nos propres enfants que nous avons le plus de mal à comprendre.
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C'est difficile de vivre réveillé. C'est comme sortir d'une anesthésie. Ça fait un mal de chien, au début.
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C'est souvent comme ça que les secrets s'enterrent, tu n'es pas d'accord ? Par amour ? Du moins le croit-on. Jusqu'au jour où ça nous pète à la figure.
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- Dommage que la réalité ne soit jamais comme on la souhaite.
- (...) Qu'on l'aime ou pas, la réalité est comme elle est, Valentine. Ça ne devrait même pas être un sujet.
- Et pourtant, c'en est un.
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Un coup de foudre intellectuel, évident, magnifique ; deux pièces d'un puzzle qui se complétaient.
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Quand il a arrêté de fumer, tout le monde l'a félicité, tu penses bien. Il répétait à qui voulait l'entendre qu'il allait reprendre le vélo et qu'il allait même ressusciter l'équipe de vétérans de Seyssac. Tu parles. Il est mort six mois après.
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Deux petits urbains qui avaient appris à marcher entre les voitures, à respirer les particules de diesel et à faire du vélo autour des squares. Résultat, ils mangeaient bio, ne juraient que par l'air pur de la campagne et sitôt leur bac en poche, ils avaient quitté Paris, l'aînée pour son école d'oenologie à Dijon, le second pour suivre un cursus métiers de la montagne en Haute-Savoie.
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Léon pénétra le premier dans la cuisine avec son allure de président du conseil. Le poil propre, la moustache fournie, il ne lui manquait qu’une paire de lunettes rondes pour ressembler définitivement à Blum, son homonyme humain. Il fit le tour de la table, vint se frotter contre les jambes de Valentine, puis sauta sur une chaise, et au même moment, Monette apparut sur le seuil.Contre toute attente, elle n’était pas en robe de chambre. Les traits détendus, légèrement maquillée, elle semblait presque sortir de chez le coiffeur et portait sur les épaules ce châle à grosses mailles que Valentine lui avait offert pour un anniversaire. Son regard flottait derrière les verres épais de ses lunettes.

— J’ai rêvé de toi cette nuit, dit-elle sans prendre le temps d’un bonjour. Quand je t’ai vue descendre du taxi, tout à l’heure, ça m’a fait drôle.

Elle vint déposer une bise sur la joue de sa fille.

— Tu aurais pu me prévenir, cocotte. Rien n’est prêt. Mais ça me fait plaisir que tu sois là. Très plaisir.

— Vraiment ? fit Valentine, déconcertée par tant de douceur. Eh bien… moi aussi je suis contente d’être là. J’ai fait du café.— C’est bien. C’est très bien.

Monette jeta un coup d’œil vers la fenêtre ; le rideau de pluie qui arrosait les coteaux progressait à présent vers la maison à la façon d’un arrosage automatique. Elle serra un peu plus le châle sur ses épaules, et lorsqu’elle fut assise, le chat quitta la chaise pour s’installer sur les genoux de sa maîtresse.

— Gros père, sourit Monette en lui grattant le dos.

Valentine remplit les tasses. Alors qu’elle se levait pour reposer la cafetière sur son socle, elle sentit le regard de sa mère peser sur elle.
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