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L'amorostasie, maladie qui touche les amoureux en les figeant, a priori irréversible, sévit toujours et s'est même propagée un peu partout. Ici et là, l'on cherche des remèdes. En vain... Aussi, la population est-elle obligée de prendre des médicaments qui annihilent les sentiments et d'éviter les sorties afin de ne pas croiser le sexe opposé. L'on va même jusqu'à proscrire les livres ou les films d'amour. Les personnes figées sont stockées. Alors qu'elle enquêtait sur cette maladie, Olga Politoff, journaliste aux Murmures de Paris, a été frappée par l'Amorostasie. Tombée amoureuse soudainement de Kiran, homme sans scrupule qui dépouillait les maisons des personnes figées. Or, c'est justement sur lui que les scientifiques français veulent faire des essais. Essai peu concluant puisque, malgré l'augmentation de son activité cérébrale et de sa pression artérielle, il sombre peu après dans le coma. A des kilomètres de là, Olga se réveille au même instant...

La fin du premier tome ne laissait présager aucune suite et pourtant, l'on retrouve dans cet album Olga et Kiran que l'on avait quittés figés. Trois ans sont passés depuis et l'amorostasie se répand partout dans le monde même si des chercheurs du monde entier essaient de trouver des remèdes à tout cela. Alors que dans le premier tome, Cyril Bonnin s'attardait essentiellement sur Olga, ici, il s'intéresse plus à la population, à cette endémie et aux moyens utilisés pour l'éradiquer. Un problème se posera inévitablement: comment perdurer la race humaine si l'amour est proscrit? Un album bien différent mais tout aussi convaincant, l'on se laisse surtout séduire par le dessin, en lavis de gris, au charme indéniable et délicat.

Amorostasia... je veux bien être contaminée...
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Elle court, elle court, la maladie d'amour... L'amorostasia continue à faire des ravages dans la population amoureuse. C'est pour cela qu'il a mis en place des mesures drastiques pour limiter la contamination. Toutes formes d'art romantiques sont interdites, la mixité proscrite, et l'anamorax (une drogue annihilant tout sentiment) obligatoire. Et parfois l’inattendu se produit, Olga se réveille de cette catatonie amoureuse que le beau Kiran avait provoqué en elle. Seulement après y avoir goûté, on ne veut plus s'en défaire. Elle ne souhaite qu'une chose: se figer de nouveau. Rien à faire d'être l'espoir de traitement de toute la communauté scientifique...

Un deuxième tome un peu décevant. L'effet surprise en moins sûrement, ou un petit coté un peu plus - trop - cucul. le rythme est beaucoup moins dynamique.
Néanmoins il y a de bons cotés. de bons personnages secondaires, attachants, bien travaillés. J'ai bien aimé les résistants de l'amour!

Je pense qu'il y aura d'autres tomes après celui-là. Et j'avoue que j'appréhenderais un peu... Il faudrait trouver une bonne idée pour éviter de tourner en rond sur le sujet!
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J'avoue avoir un peu moins apprécier le deuxième tome. Un peu moins poétique surement. Et puis surtout je trouve qu'on tourne un peu en rond, ça manque un peu de profondeur. Olga qui vient de sortir de l'amorostasia ne souhaite qu'une chose : retrouver Kiran et y replonger avec lui.
L'épidémie s'est étendue et le monde serait prêt à n'importe quoi pour éviter d'être atteint de la maladie qui reste très mystérieuse. Quite à renoncer aux romans à l'eau de rose, à la mixité dans les lieux publiques et à se droguer pour ne plus rien ressentir. Heureusement que la résistance s'organise un peu partout. Un myriade de personnages secondaires font leur apparition et donne un ton un peu plus léger à ce tome qui en manque plus que le premier. J'avoue qu'il apporte beaucoup. J'ai beaucoup aimé Marthe.
A la fin malgré le réveil d'Olga l'épidémie n'est toujours pas enrayée. A voir dans le troisième tome ce que va devenir le monde, avec ou sans amour.
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Le virus de l'Amorostasie s'est installé sur toute la planète, figeant les amoureux et provoquant un vaste mouvement de panique dans la population. Pour endiguer l'épidémie les gouvernements ont pris des mesures aussi drastiques que liberticides, interdisant notamment la diffusion des films et romans à l'eau de rose ou encore la mixité dans les bars, les restaurants et tous les lieux de divertissement. Mais la résistance s'organise et les dissidents, voulant profiter de la vie sans contrainte, se regroupent à leurs risques et périls en toute clandestinité pour, entre autres, passer des soirées festives.

Alors que les labos cherchent un antidote sans y parvenir, une expérience est tentée sur Kiran, cobaye malgré lui, condamné à de la prison ferme juste avant d'avoir été figé (cf. le tome1). L'injection ne donne rien sur le patient mais à des kilomètres de là, sa bien-aimée Olga se réveille brusquement, après trois ans de paralysie complète, et devient le premier cas avéré de guérison. Une « miraculée » qui ne rêve que d'une chose : retrouver Kiran pour se figer à nouveau et ressentir la sensation de bien être et de plénitude provoquée par l'Amorostisie. Pourchassée par les autorités, elle va devoir se cacher auprès d'un réseau de résistants afin de mener sa tâche à bien.

J'avais trouvé la fin du premier volume magnifique de justesse et je pensais vraiment avoir eu entre les mains un one shot. Je ne m'attendais donc pas à une suite et j'avoue que j'ai ouvert cet album avec une certaine appréhension. Pour le coup et malheureusement, mes craintes étaient fondées. J'ai apprécié de retrouver l'univers graphique de Cyril Bonin et les personnages si attachants croisés dans le tome 1 mais il est dommage que le coté « fleur bleue » disparaisse au profit de considérations plus politiques et sociologiques. Une dénonciation du totalitarisme pas vraiment convaincante tant le sujet semble survolé. En fait, j'ai trouvé l'intrigue plutôt creuse et la conclusion somme toute décevante. Une impression purement personnelle, je pense sans me tromper qu'une majorité de lecteurs préférera le coté trépidant et plein d'action de cette suite. A voir.


Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Très séduite par le T1, je ne pensais pas y trouver une suite. Donc c'est avec un grand empressement que j'ai ouvert ce T2. J'avoue être un peu déçue. L'effet surprise du premier étant passé, le rythme de ce nouvel opus est plus lent, l'histoire assez convenue, assez "belle au bois dormant".
Certes le dessin reste très séduisant et les personnages secondaires très attachants. le côté "vie en régime totalitaire" se devine mais là encore c'est assez grossier.
En résumé, peu convainquant. Néanmoins je vais lire le dernier tome car rebondissements, s'il doit y en avoir, devraient y figurer.
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Une suite qui tient bien les promesses du premier tome.
L'épidémie continue de sévir parmi les amoureux et des tests sont réalisés pour sortir les "figés" de leur léthargie...
Toujours autant de réflexions sur ce que veut dire tomber amoureux et le rester, sur les risques qu'on est prêt à prendre dans la vie, sur la répression en temps de crise...
Vivement le troisième tome.
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Je ne pensais pas qu'Amorostasia aurait un second tome, tout simplement parce que l'album de départ constituait un excellent one shot ! Mais voilà qu'un an et demi après la parution de l'album, Cyril Bonin nous propose une suite. Pourquoi bouder son plaisir quand une histoire si passionnante se voit prolongée !

Comme pour le premier volet, le coup de coeur a été au rendez-vous. Bien que nous soyons désormais familiarisé avec l'univers de la BD, c'est avec plaisir que l'on retrouve l'atmosphère du Paris amorostasié, à la fois dangereuse et pleine d'allégresse. Tandis que le premier tome était plutôt centré sur Olga et la découverte de l'amorostasie, ce second volume approfondit les conséquences de la maladie sur la société. Trois ans ont passé depuis qu'Olga s'est figée. Ce bond dans le temps permet à l'auteur de nous montrer où en sont les recherches scientifiques sur l'amorostasie, mais aussi comment la société s'y est adaptée (ou non).

Cyril Bonin pousse le parallèle avec le Paris de l'Occupation avec une imagination fertile, tout en restant réaliste. Brassards, couvre-feux, réseaux de résistance, propagande etc. Autant d'éléments qui font écho aux évènements historiques du siècle précédent.

Si l'histoire est toujours aussi aboutie, les dessins ne le sont pas moins. le découpage est soigné, fluide, et le trait propice à l'expression des sentiments. Cyril Bonin se démarque par l'élégance de son trait ainsi que le subtil noir et blanc qu'il utilise. Mon seul regret est que l'intrigue de ce second tome est moins poétique, plus "scientifique". Cyril Bonin nous réserve-t-il un troisième tome ? Mystère...
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J'avais été emballée par le premier tome et je reste sur un avis positif à la lecture de cette suite. L'intrigue est moins romantique et montre les conséquences sur la société de cette maladie liée au désir et à l'amour. Certains détails feront forcément penser à l'occupation et à la résistance civile.
La fin inattendue apporte une dimension supplémentaire et prolonge l'intrigue vers un tome supplémentaire pour mon plus grand bonheur. Des dessins toujours aussi subtiles que j'ai hâte de retrouver.
Lien : http://boumabib.fr
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Après l'excellente surprise du précédent volet, la surprise est encore plus grande de voir apparaître une suite à cette histoire qui avait tout d'un one-shot.

« L'amorostasie » est une maladie d'amour qui frappait principalement les parisiens lors du tome précédent, mais qui a depuis contaminé le monde entier. Trois ans après, Cyril Bonin nous montre en effet les conséquences médicales et politiques de ce mal impossible à contenir et qui continue de pétrifier tous ceux qui s'aiment un peu, beaucoup et surtout à la folie.

Si les scientifiques ont mis au point un médicament limitant la production d'hormones, bloquant ainsi tant bien que mal la chimie des sentiments, et qu'ils font la course encore plus lucrative au vaccin, l'auteur profite également des expériences médicales en cours pour ressusciter Olga, l'héroïne du premier tome. Première à sortir de son amorostasie, c'est donc à nouveau la belle journaliste qui sert de file rouge au récit et qui découvre en même temps que nous les effets surprenants de cette maladie d'amour sur la société.

Afin d'endiguer l'épidémie, les gouvernements ont en effet pris des mesures assez drastiques visant à contenir la contagion. de l'interdiction de la diffusion de films romantiques à la prohibition de la mixité dans les lieux publiques, l'auteur pointe du doigt ce totalitarisme qui porte atteinte à la liberté des gens afin d'éviter l'extinction de l'espèce. Heureusement, les résistants sont également au rendez-vous, prêts à braver les interdits… au risque de tomber amoureux.

Ces dissidents sont l'intérêt principal du récit car ils démontrent que l'amour est plus fort que tout et permettent à l'auteur de poursuivre sa réflexion sur la nature des sentiments amoureux. Et que dire de cette conclusion qui démontre une nouvelle fois que rien n'égale le premier amour, celui qui vous fige et laisse des traces à tout jamais.

Visuellement, le dessin noir et blanc rehaussé d'un lavis qui joue avec les gris, accompagne parfaitement cette histoire. le dessin très élégant de Cyril Bonin est une nouvelle fois parfaitement mis en valeur par la présente édition et installe une atmosphère très poétique tout au long du récit.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Je ne veux pas déflorer l'histoire d'Amorostasia en dévoilant l'intrigue de ce deuxième tome Je me contenterais de dire que cette suite est très poétique même si j'ai préféré le premier opus.
Lien : http://edea75.canalblog.com/..
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