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New-York, juin 1958. Muni de son appareil-photo, Walter Benedict immortalise le solo improvisé de Miles Davis, au Village Vanguard. Un moment qu'il ne fallait surtout pas rater, lui photographe passionné par son métier. Il est déjà presque minuit lorsque le jeune homme rentre chez lui. Il est étonné de voir, devant son immeuble, un vieil homme en train d'essayer de vendre ses cravates, montres et autres brosses à dents. Il faut croire qu'il n'y a pas d'heure pour les affaires! Lui souhaitant une bonne nuit, Walter pénètre dans son appartement lorsqu'il l'entend soudain crier, agressé par trois voyous. Aussitôt, il se porte à son secours, la tête des trois lascars flashée. Pour remercier son sauveur, le vendeur de rue offre à Walter une sorte de talisman qui, paraît-il, possède un pouvoir magique. Cette pierre aurait le pouvoir d'aider celui qui la possède à réussir sa vie. Il le met en garde cependant d'en faire bon usage. le jeune homme accepte volontiers ce cadeau, sans réellement trop y croire...

Que feriez-vous si vous possédiez un talisman qui a le pouvoir de vous faire voyager dans le passé? Une pierre capable ainsi de réparer les erreurs et de vous aider à faire les bons choix? Une pierre finalement capable de vous donner une vie rêvée et parfaite? C'est ce qui arrive à Walter Benedict, possesseur d'un tel talisman. Cyril Bonnin nous offre un album étonnant au scénario accrocheur. Les questionnements de Walter quant à la vie qu'il souhaite sont pertinents. Son personnage est très attachant et touchant. Cet album autour du voyage dans le passé est finement mené, un brin sentimental, sensible et poétique. Une fin surprenante et douce-amère. Le trait de Cyril Bonnin est élégant et tout en finesse, ses visages expressifs et sa palette de couleurs au ton pastel siéent parfaitement à cette ambiance romantique et fantastique.
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New York, 1958. le photographe Walter Benedict reçoit d'un vieil homme qu'il a défendu lorsqu'il se faisait agresser un talisman lui permettant de revenir en arrière dans sa vie. ● J'ai dévoré cette BD que j'ai trouvée formidable. le scénario est très habile et les dessins sont agréables, dans des tons orangés et verts. Il faut dire que je suis bon public pour les histoires de voyages dans le temps, qui me fascinent ! Mais cet album me paraît particulièrement réussi et source de multiples réflexions sur le sens de l'expression « réussir sa vie ». ● Que voudrait-on changer dans sa vie si l'on avait la possibilité de revenir en arrière et de faire différemment, ou d'éviter d'être confronté à certains événements ? Cette question est vertigineuse. Car si on change une chose, alors tout le reste change aussi… ● Un magnifique album, une grande réussite. ● Merci à oiseaulire qui me l'a fait découvrir malgré sa critique en demi-teinte !
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Walter Benedict n'imaginait pas un seul instant que le fait de sauver ce vieillard d'une bande de malfaisants allait radicalement changer sa vie.
Un talisman qu'il acceptera, le sourire au coin des lèvres, en guise de remerciement, gage d'existence idéale et pour cause, Marty, puisque ce petit bijou fantaisie allait ringardiser ma Dolorean de façon irrémédiable.

Aaaaah que ne donnerait-on pas pour pouvoir réécrire sa vie. Certains passages tout du moins.
A défaut de posséder les gènes de Duncan McLeod, voire la méthode Coué de Lara Fabian beuglant IMMORTEEEEEEEELLE, difficile de prétendre au sans-fautes sur toute la ligne.
Walter s'en fout comme de sa première communion.
Snap est devenu son artiste préféré.
♫I've got the power, hey yeah heh, i've got the power, Oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh yeah-eah-eah-eah-eah-eah♪ murmure-t-il à tue-tête, un brin fat, histoire de bien vous faire sentir le gouffre existentiel qui nous sépare désormais.

Bonin revisite les couloirs du temps en s'attaquant au mythe des voyages temporels.
Si l'idée séduit d'emblée, le parcours apparaît finalement chaotique et un brin convenu.

Rien à redire sur le coup de crayon parfaitement raccord aux couleurs pastels qui subliment ce New-York à deux doigts de basculer dans les sixties.
Le gros écueil de ce récit , de mon point de vue, est cette sensation de surplace ressentie une fois le dilemme posé pour Walter.
Réécrire inlassablement le passé pour tendre vers la perfection ou se laisser porter par un présent déjà prometteur ? That is the question because I do.
De plus, une mécanique scénaristique présent/passé/présent...usitée à l'envi pourrait bien laminer votre compte " moi j'adore les surprises" en moins de temps qu'il n'en faut à un redressement fiscal pour vous faire perdre votre affabilité coutumière, nom de Zeus!

The Time Before est un récit ambitieux à qui il aura manqué un brin de folie pour que j'utilise, à mon tour, ce talisman histoire de bisser fissa.
Comme une envie de Retour Vers le Futur d'un coup d'un seul, tiens.
Faites chauffer la Dolorean Doc, j'arriiiiiive !
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Qui n'a jamais rêvé de remonter le temps ? le photographe Walter Benedict va réaliser ce fantasme. Un vieil homme mystérieux lui offre un talisman qui lui donne le pouvoir de revenir en arrière quand il en émet le souhait, quand il fait un mauvais choix, quand il commet une erreur, quand il se retrouve au pied du mur, tout simplement quand sa vie ne prend pas le bon tournant.


Mais ne devrait-on pas justement apprendre de ses erreurs ? Peut-on mener une vie parfaite ailleurs que dans les jeux vidéo ? La vie peut-elle se résumer à une partie de « Sims » ? La perfection est-elle de ce monde ? Ce sont toutes ces questions que pose le roman graphique de Cyril Bonin.
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Avec une amulette permettant de revenir dans le passé, voilà un scénario qui pourrait bien ressembler à un épisode de la quatrième dimension. En sauvant un homme en train de se faire agresser, un photographe reçoit en cadeau ce talisman.
Une bénédiction ?

Avec son trait et ses palettes de couleurs toujours reconnaissables, Cyril Bonin propose un album très sympa.
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Bande dessinée soignée au scénario ingénieux.

Le problème c'est que le genre ne me touche pas : le dessin arrête mon imagination sur quelque chose de trop déterminé et je reste dans une sorte d'insatisfaction.

Je fais une exception avec les albums de Pajak que j'adore (tout "le Manifeste Incertain") : mais il s'agit plutôt de romans graphiques, on peut se consacrer au texte, puis à l'illustration, en deux temps. Les deux pôles ne s'interpénètrent pas et c'est mieux pour moi.

"The time before" doit cependant être une bonne BD.
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S'il y a un auteur que j'aime bien et qui ne m'a pour l'instant jamais déçu, c'est bien Cyril Bonin. C'est assez rare pour que je le souligne en ces temps de médiocrité créative dans le domaine de la bd. On retrouve son style si caractéristique avec cette nouvelle oeuvre qui baigne encore dans le fantastique mais pour mieux explorer les relations humaines ou comment on peut construire sa vie en évitant erreur ou accident. C'est encore une fois une leçon assez magistrale.

La machine à remonter dans le temps n'est pourtant pas un sujet très original. Cependant, c'est surtout le traitement qui en est fait qui rend ce récit si particulier. L'élégance du dessin apporte encore une fois une touche magique et presque rétro. le charme opère. C'est du grand art. Bref, la qualité est au rendez-vous.

A noter qu'il existe un film datant de 2013 qui possède exactement la même trame à savoir Il était temps (About time) avec Domhnall Gleeson et Rachel Mc Adams ou comment rendre sa vie meilleure en trouvant la partenaire idéale. A voir également.
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Extrait: "Décidément, ce Cyril Bonin, il a un petit quelque chose qui le rend vraiment unique. Il a une tonalité, une vibration, qui n'appartient qu'à lui et qui le rend si appréciable d'album en album. Attention, The time before n'est en rien Amorostasia, et le doute ne plane pas un instant.
Mais pourtant la sensibilité se ressent d'album en album. Une certaine tendance au romantisme, aussi, sans nul doute."
Lien : https://chroniquesdelinvisib..
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Si tu pouvais revenir en arrière ? Modifier un évènement de ta vie ? Faire un autre choix, prendre un autre chemin ? Oserais-tu le faire ?

Dans cet album de 2016, Walter Benedict ne s'est pas posé la question longtemps. Il voit là le moyen de réussir sa vie en gommant la moindre erreur de parcours… Il use et abuse de son nouveau pouvoir jusqu'à ce que le résultat lui convienne…. Est-ce que la vie peut répondre à ses attentes ? Peut-il vraiment en faire ce qu'il en veut ?

Ici encore Cyril Bonin profite d'un récit maitrisé pour nous faire réfléchir… l'élément « fantastique », ce fameux talisman, n'est qu'un prétexte pour nous inciter à méditer…nos choix et leurs conséquences, notre chemin, et ça fonctionne terriblement bien.

L'élégance singulière du graphisme de Cyril Bonin est bien là, c'est beau, élégant, expressif, les personnages sont consistants et attachants.

Au final, un album superbe où Cyril Bonin propose un récit original romantico-fantastique et nous titille dans nos introspections…C'est décidément une très belle découverte pour moi que cet univers élégant et pertinent !
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Ce qui me gène dans les dessins de Cyril Bonin, c'est que je trouve que tous les personnages ont la même tête ; enfin, pas tout à fait, il y a les personnages masculins, et les personnages féminins. Deux physiques distincts pour tous.
Mais ce point mis à part, j'aime beaucoup cette histoire : une espèce de seconde chance pour corriger les ratés de la vie. Et en plus cerises sur le gâteau un personnage intellectuel et mathématicien explique cette théorie des infinis multiples.
Et l'air de rien, c'est une lecture qui fait réfléchir un peu.
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