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3,84

sur 273 notes
Premier tome de la duologie Arkane. Vendue comme a mi-chemin entre game of thrones et guerre et paix.
Pour ma part j'y est bien retrouvé le côté game of thrones.
L'histoire est intéressante déjà bien fournie, et j'ai hâte de lire la suite pour voir où celle-ci nous mène.
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J'ai fait un voyage très prenant à Arkane.
Au début, sans doute à cause de l'âge des trois principaux protagonistes, je pensais me lancer dans un roman jeunesse mais bien vite il m'est apparu que je me trompais et que ce roman s'adressait à un public plus adulte.
Ca saigne, ça viole, ça souffre et les personnages ne sont pas du tout épargnés par le sort.
L'histoire est bien construite, le suspense et la tension bien dosés et les personnages sont attachants et humains.
Je regrette toutefois que les informations relatives différentes maisons, dans les chapitres narrés par Noy essentiellement, ne soient pas plus développées. J'aurais aimé en savoir plus et mieux les individualiser.
Je me réjouis de voir de quoi la suite sera faite.
A suivre donc.
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On ne présente plus Pierre Bordage. Plusieurs fois primé, c'est un auteur dont je n'avais pourtant, jusqu'ici, lu que le premier tome de la saga Les guerriers du silence, que j'avais d'ailleurs trouvé bien long. Un peu dubitative, je me suis dit que j'allais essayer de le lire en fantasy plutôt qu'en science-fiction, histoire de voir si j'accrochais davantage, et j'ai choisi pour cela de me lancer dans le diptyque Arkane. Ce n'est pas totalement une réussite, il faut bien le dire…

Après une crue dévastatrice, les déesses du fleuve Odivir décidèrent de ne sauver que sept familles qui furent ensuite à l'origine de la fondation de la cité d'Arkane. Quelques millénaires de cohabitation plus tard, une coalition élimine la Maison du Drac, l'une des familles fondatrices, mettant en péril la ville tout entière. Seule survivante de ce massacre, traquée par les autres maisons, la jeune Oziel se met en devoir de rejoindre son frère aîné, exilé dans les Bas de la cité.

En parallèle, on suit Renn, apprenti sculpteur de pierre, qui fuit les montagnes à l'approche d'une horde dévastatrice de guerriers, et Noy, cinquième fils de la Maison du Corridan qui se retrouve, bien malgré lui, au plus près des conspirateurs.

Dans ce roman, Arkane est quasiment un personnage à part entière. On découvre la ville sur les traces d'Oziel, ses différents niveaux, les castes et organisations qui y sévissent. J'ai beaucoup aimé cet aspect, même s'il m'a manqué quelques détails sur la Désolation qui donne son titre à ce premier tome. L'auteur propose un univers intrigant et plutôt bien construit, et c'est clairement le point fort de cette lecture.

En revanche, l'intrigue est très classique, pour ne pas dire prévisible, et les personnages sont clichés au possible. Ils manquent terriblement de profondeur et de relief. La trame qui entoure Oziel est cousue de fil blanc, et il manque beaucoup trop de détails sur le drac et la manière dont s'instaure leur relation pour que le final passe pour autre chose qu'une énième facilité scénaristique. de son côté, Renn joue un peu le rôle du benêt de service tant il lui faut de temps pour appréhender ce que le lecteur anticipe depuis des chapitres entiers. Quant à Noy, le moins que l'on puisse dire, c'est que ses revirements n'en font pas un héros très sympathique.

Autre point qui m'a dérangée, les mentions permanentes au sexe. Alors certes, on est dans une société d'inspiration médiévale, clairement patriarcale, mais est-ce une raison pour faire de tous les mâles de cette histoire des obsédés sexuels en puissance ? Quand la première réaction du kidnappeur d'Oziel est de baisser ses chausses et de lui montrer son membre viril pour bien lui faire comprendre qu'il est le chef, je ne peux pas m'empêcher de lever les yeux au ciel et de soupirer à fendre l'âme. Tentative de viol, relations incestueuses, soubrettes abusées dans les couloirs des maisons régnantes… Je n'ai vraiment pas eu le sentiment que tout cela servait l'histoire, pas à ce degré en tout cas.

Au final, mon ressenti est donc très mitigé. C'est bien dommage car l'univers était prometteur, mais les personnages peinent souvent à sortir de leurs stéréotypes et l'intrigue est terriblement classique. Je lirai sans doute le second tome pour avoir le fin mot de l'histoire, mais sans l'enthousiasme que j'avais placé dans celui-ci, et ce sera probablement ma dernière incursion dans les écrits de Pierre Bordage.
Lien : https://etemporel.blogspot.c..
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Pierre Bordage est un auteur prolifique mais pas toujours très inspiré. Avec « La Désolation », il nous plonge dans un univers de fantasy très classique avec une histoire et des personnages manichéens au possible. C'est donc un roman qui cumule les clichés, qui ne surprend pas… mais qui reste agréable et divertissant à lire. Parce que même en nous pondant un truc déjà lu mille fois, Bordage est un bon conteur et il sait captiver son lecteur et le faire suffisamment vibrer.
Du coup, je ne peux pas dire avoir passé un mauvais moment. Au contraire. de plus, j'apprécie le fait que Bordage ne ménage pas ses personnages et ne lisse pas la violence de son récit. Certains passages pourront choquer mais ils ajoutent une touche de réalisme.


Ce premier tome du dyptique « Arkane » se dévore mais, au final, je ne suis pas sûr qu'il m'en restera grand-chose le temps passant. Trop basique à mon goût. Peut-être que le second volume sera davantage surprenant.
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Arkane est une ville labyrinthique sur laquelle règnent sept familles, choisies par sept animaux légendaires plusieurs siècles auparavant. Lorsque six d'entre elles s'allient à l'Ordre de la Désolation pour réduire à néant la maison du Drac, seule Oziel, la cinquième dans l'ordre de succession, parvient à s'en sortir vivante. Recueillie par les frères de la Résurrection, elle fera le plus grand sacrifice pour tenter de rejoindre son frère Mattéo, banni dans les Fonds de la ville, afin d'organiser la résistance. Pendant ce temps, un apprenti tailleur de pierre se retrouve à accompagner le sombre guerrier Orik vers Arkane, afin d'avertir la cité d'une guerre imminente... Mettant de côté la science-fiction pour un moment, Pierre Bordage nous entraîne dans une série d'heroic fantasy mouvementée ! L'alternance des points de vue nous fait entrer rapidement dans l'histoire, favorisant un attachement croissant aux personnages. La Désolation, premier tome du diptyque Arkane, ravira donc les amateurs du genre, ainsi bien sûr que les fans de la première heure de l'auteur !

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Arkane – La désolation 1ère partie d'un livre de Pierre Bordage agréable à lire, des descriptions qui permettent a l'imaginaire de bien situé les scènes. Enfin pour moi un très bon livre de Fantasy. C'est l'histoire de la cité Arkane gouverné par sept maisons, ce qui permet selon la légende de maintenir la paix, Arkane cité avec de multiples niveaux contenants chacun une classe d'habitant différentes, plus on se rapproche du bas, plus et dur la vie et la pauvreté se retrouve partout et nous trouvons dans les bas-fonds les bagnards.
Suite a une trahison une famille est presque achevée entièrement, seul Oziel du Drac en échappe.
C'est l'histoire d'Oziel, de Renn le de Maître Hautborn l'enchanteur de pierre et sur Osrik, un colossal guerrier de son pays lui aussi seul rescapé avec un passé bien sombre.
Une traque commence pour supprimer la seule rescapée de la maison du Drac
Le sort d'Oziel et de Renn sont lié par pour pouvoir sauver la population d'Arkane contre de de mystérieux envahisseurs qui on déjà rasé le pays d'Osrik
De nombreux personnage se lieront d'amitié avec Oziel et d'autres avec Renn pour leur permettre chacun de leur côté espérer pouvoir réaliser leur destiné
Un très bon, livre, une bonne histoire, une lecture agréable, vivement le tome 2 .
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(valable pour les 2 tomes) Fan de Pierre Bordage depuis quelques années avec la lecture de "Les derniers hommes", je me suis lancé dans Arkane 1 et 2 avec envie. L'histoire n'est pas mal du tout mais je suis carrément écoeuré par la violence et la cruauté (ainsi que le sexe d'ailleurs) omniprésents du début à la fin. Pourquoi ne pas alléger ces facteurs et pousser sur la description des personnages pour le moins caricaturaux et manichéens. D'autre part, trop d'action tue l'action. Des combats à n'en plus finir, découpage de tête, taille et estoc à n'en plus pouvoir se succèdent à un rythme endiablé. En résumé, cela se lit sans déplaisir, mais la nausée est omniprésente. Pour les amateurs sadiques d'histoire, où torture, meurtre, exécution dégueulasse, et autres réjouissances ne rebutent pas.
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J'ai emprunté ce livre à la bibliothèque et je dois dire que je l'ai adoré ! Je connais Pierre Bordage sans en être un lecteur assidu.
Ici, tous les codes du genre sont respectés : trahisons, luttes entre familles, société à la dérive... et nous retrouvons toujours des personnages en pleine initiation.
J'ai apprécié également de pouvoir le lire en français, sa langue originale. Lors de ma lecture de "La roue du temps", j'avais été parfois un peu perturbé par la traduction de l'anglais.
Une très belle découverte ! Je me réjouis de lire le tome II dans les prochains mois.
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Quelques semaines après avoir refermé L'Enjomineur, me voilà lancé dans Arkane, diptyque du même auteur, évoluant dans un univers fantasy plus traditionnel. "Lancé" étant, de loin, le terme le plus adapté, au vu du rythme décoiffant de ce premier tome.
Une petite page d'introduction, campant la situation tant politique que mythologique de notre aventure, et, pas de temps à perdre, Bordage nous jette sans plus de préambule dans le feu de l'action.

A la nuit des temps, après une crue dévastatrice, seule sept familles furent sauvées par les serviteurs des déesses du fleuve Odivir, et fondèrent la cité d'Arkane. L'équilibre millénaire est dorénavant sur le point de vaciller, et un tas de forces en présence pourrait bien avoir un lien avec les événements de ce début de récit, à savoir l'élimination soudaine des Drac, une des familles fondatrices les plus puissantes de la cité.
De là nous suivront trois personnages: Oziel, dernière rescapée Drac du carnage, Renn, humble fils de paysans envoyé en apprentissage CAP enchanteur de pierres, et Noy, cinquième héritier de la maison du Corridan.

Et comme je vous le disait, ça va très vite. Chacun des protagonistes prend part à une course contre la montre. On ne souffle quasiment jamais, ne perdant que peu de temps dans la découverte de l'univers où nous évoluons, malgré le fait que Bordage nous le fait imaginer très riche.
C'est dommage, d'autant que l'auteur, bien qu'ayant plus que largement démontré ses qualités dans la fantasy, enchaîne pourtant de nombreux clichés inhérents à ce domaine. Cette impression, très nette au début, s'estompe heureusement dans l'avancée du récit, et laisse même entrevoir un second volet passionnant.
Il est fort ce Bordage. Il parvient à nous faire accepter tous ces alliés ou autres soudards sortis de nulle part, tombant à point nommé pour sortir d'une situation inextricable, ou justement pour en créer une. Jonglant entre les complots, les guet-apens et les trahisons, l'auteur n'épargne pas nos jeunes compagnons de route, ni notre rythme cardiaque.

On retiendra donc la qualité de conteur de Bordage, son univers et son récit de grande qualité, mais parfois surchargé, et son rythme effréné. Et, malgré des défauts assez inhabituels chez l'écrivain, une envie dévorante de connaître la suite à chaque page tournée.
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Un joli roman de fantasy, somme toute assez classique, mais qui a quand même son originalité puisqu'il présente la fuite en avant de plusieurs personnages dont on devine que le destin va les réunir dans le 2e tome.
Oriel, la survivante d'un clan anéanti, va devoir sacrifier beaucoup pour échapper au piège mortel qui a broyé sa famille, et quitter la ville d'Arkane, corrompue de l'intérieur. Les autres traversent le pays pour prévenir Arkane d'un danger extérieur qui la menace.
On retrouve ce qui est le plus juteux dans la fantasy, c'est à dire la description d'un monde qui semble figé dans ses coutumes et traditions et qui soudain connait un grand bouleversement. C'est je pense ce renversement du statu quo qui fait les bonnes histoires de fantasy, quand quelques personnages au bord du gouffre se décident malgré tout à faire ce grand pas en avant...
Ceci dit il manque un je ne sais quoi qui fait que je ne me suis pas précipité sur la suite...
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