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J'ai aimé ce livre par bien des aspects mais j'ai été aussi un peu déçu. L'histoire est très bien en plus d'être originale. Un mélange de madmax et d 'Elysium. L'accroche est là et on a envie de le lire jusqu'au bout. Certain enchaînement m'ont moins plus et j'ai eu du mal parfois à coller au scénario qui me paraissait improbable. J'ai aussi trouvé que l'on ne s'attachait pas assez au personnage. Mais au final bonne lecture quand même.
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On me l'avait conseillé et il est sûrement excellent.
Malheureusement je n'a pas réussi à rentrer dedans. Ce genre de saga ne doit pas être mon style ou c'est peut-être juste l'univers du récit qui ne me charme pas. J'aurais bien aimé avoir la fin de l'histoire mais ça prend trop de temps à mon goût.
Je réessaierai peut-être un jour.
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Salut les Babelionautes
Etant dans une passe ou je lisais moins je me suis penché sur un Auteur que j'adore, Pierre Bordage.
J'ai 35 de ses bouquins et j'ai voulu relire les deux tomes de Wang, lu il a très longtemps et dont le souvenir c'était estompé.
C'est de l'Anticipation à la Bordage, cette Europe qu'il décrit est déjà à notre porte, et cela fait peur.
Après des conflits nucléaires, l'Europe a inventée une barrière électromagnétique infranchissable qui l'isole.
Mais comme dans la Rome Antique, pour tenir les populations on lui offre des jeux.
C'est avec la rencontre de Wang que débute le récit, il est originaire de l'Asie mais il survie avec sa Grand-mère dans l'un des ghetto ou les bandes rivales s'affrontent.
Chaque Année une porte s'ouvre dans la Barrière et accepte l'entré de réfugié, mais ce n'est pas le Paradis qu'ils trouvent mais l'Enfer.
Comme toujours avec Pierre Bordage il y a une dimension philosophique dans son récit, ici c'est le Tao de la survie de grand-maman Li.
Je ne vais pas en dévoilé plus, il faut le lire.
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Ouch ! Un livre qui ne laisse pas intact.
Tristement d'actualité en cette période où l'on veut construire des murs et oublier la misère du monde.
Mais ce qui m'a le plus frappé est la description sans concession de la société. Ici, pas de sentiments. Les pauvres gens qui crèvent la faim, eh bien ils crèvent vraiment, peu importe s'ils le méritent ou non, c'est la triste réalité.
Au milieu de cette misère, l'Occident vient se servir et se divertir. Même si l'on ne doute pas que dans cette société on serait du bon côté du mur, l'on soutient Wang dans sa lutte pour survivre, et plus si affinité.
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A la veille d'une victoire Black Blanc Beur, Pierre Bordage nous a pondu cette épopée facile à lire, page-turner mais avec un style tout savoureux. L'univers construit est basique, binaire, sans bon les décennies précédentes : sans aucune nuance, une enième guerre mondialonucléaire a séparé les deux blocs du monde, un Orient froid, pauvre, sauvage contre un Occident prospère, rayonnant, imbu de ses richesses.

On suit l'odyssée de Wang, un jeune Chinois vivant en Europe Centrale (boum, déjà victime de racisme dans le racisme) contraint d'essayer de passer le R.E.M, une barrière où l'on écoute en boucle "losing my religion" à 90 dB. Ha non, pardon, ma fiche dit que c'est un Rideau Electro-Magnétique.

Ne vous attendez pas à de subtilité : dans ce monde post-apocalyptique, peu de personnes sont gentilles, tout le monde il est méchant, à part ce Wang un peu trop jeune pour être vieux, un peu trop poli pour dire "pardon" quand il égorge un pillard, un peu trop "random" mais qui arrive à serrer des meufs en deux-deux.

J'ignorais que c'était une Saga (le 1 sur la couverture et la propension de l'auteur de faire des feuilletons auraient du me mettre la puce à l'oreille, mais voyez-vous je suis assez bêta), aussi on peut considérer que la fin peut se satisfaire à elle-même, nonobstant quelques deus ex machina de la fin Un message des dieux à messie-Wang, un personnage secondaire qui se fait embrigadé par les alterséparatistes et qui indique qu'il y aura une suite, et se complaire avec beaucoup de descriptions de la chute d'un pays ou d'un autre, d'un peu de serrage de coudes entre étrangers et d'une impulsion d'action sur le dernier quart.

Bref, un bouquin qui fait bien son job, une belle histoire d'amitié masculino-masculine et des pages qui se tournent tout seules.
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L'auteur de squid game se serait-il inspiré de ce livre?? Wang lutte pour sa survie. C'est un roman violent et malaisant, mais c'est un roman passionnant qui nous plonge dans un monde qui semble si proche. C'est effrayant comme la réalité peut l'être parfois. Les auteurs de scy-fi sont des visionnaires.
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Cela faisait longtemps que je n'avais lu un livre de cet auteur, pourtant je n'ai jamais été déçu.
Nous sommes aux XXIII° siècles, après 2 siècles de guerres et de pandémie, l'Europe et les EU, ont érigé un mur électromagnétique, pour se protéger ; toutefois, ils autorise, un certain nombre d'émigré à passer...
Wang vit en Sino-Russie, il fait partie de ses émigrés qui a passé en occident, où il va être évaluer pour décider de son utilité pour les occidentaux...
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En ce début du vingt-troisième siècle l'Occident à la pointe de la technologie vit isolé du reste du monde surpeuplé et rétrograde par un rideau électromagnétique infranchissable. Wang, lui, survit difficilement dans l'ancienne Pologne, maintenant faisant partie de la République populaire sino-russe, un territoire où règne la misère et la famine sous la férule des sanglantes néo-triades. Mis à l'amende par celles-ci, le garçon de seize ans et seulement armé du Tao de la Survie enseigné par sa grand mère n'a d'autre choix que de fuir en Occident en empruntant la porte qui ne s'ouvre qu'une fois par an afin de permettre aux désespérés de l'emprunter alors qu'ils ignorent tout de ce qui passera de l'autre côté de la barrière.


De l'autre côté de la barrière les émigrants sont dirigés par l'intermédiaire de haut-parleurs par des ordres simples, lorsqu'ils ne sont pas respectés la mort est immédiate. Un tri s'opère après avoir été désinfectés, par sexe et âge, puis selon d'autres critères dont ils ne sont pas informés. Après qu'un oeil rougeâtre, permettant de les localiser et de les éliminer en cas de désobéissance leur soit implanté, les hommes passent devant une commission pour une dernière sélection, que deviennent ceux qui sont laissé de côté ? sont-ils simplement éliminés, employés d'une autre manière ou servent-ils de banques d'organes pour les greffes ?
Wang est passé à travers toutes les étapes, même si un doute subsiste sur son âge, il devrait avoir dix-huit ans, et les hommes sont informés de l'objet de leur sélection, on a besoin de dix mille hommes pour former une armée qui participera aux Jeux Uchroniques !
L'Occident est devenu décadent, une société de loisirs vivant dans la superficialité et le virtuel à travers le sensor, qui permet à chacun de vivre les sensations des autres à distance, y compris les rapports sexuels. Mais dans le final des Jeux Uchroniques les spectateurs recherchent les sensations fortes, la peur, la colère, les douleurs, le désespoir lorsque les tripes s'échappent du ventre.
Les Jeux uchroniques ont lieu tous les deux ans, mais cette fois la France a obtenu le titre de challengeur opposé aux États-unis, le défendeur du titre qui compte bien obtenir une nouvelle victoire afin de l'utiliser politiquement afin de recouvrer la puissance que l'Amérique a perdue, et même de remplacer le français, langue officielle de l'Occident par l'anglais.
Wang, même si Frédric Alexandre, le jeune challengeur français parait bien peu aguerri par rapport à l'américain, compte bien survivre aux combats - et même plus !


J'ai plutôt bien accroché au début du livre et particulièrement apprécié "Le Tao de la Survie de grand-maman Li" introduisant les chapitres, mais l'auteur semble avoir pour habitude de pousser le bouchon assez lourdement lorsqu'on en vient à la politique ou à la sociologie, il me semble qu'il serait plus efficace de laisser le lecteur remplir les blancs plutôt que de fournir des précisions assez invraisemblables. Seize milliards d'habitants hors l'Occident, sans médecine et sans moyens techniques, après deux siècles les occidentaux bien nourris impuissants et stériles, ça me choque, comme d'autres détails qui témoignent de son ignorance, Wang, un survivant en milieu hostile, dont le moyen de défense est un couteau automatique, c'est risible, ce genre de couteau de poche c'est juste bon pour frimer ! Et dans les jeux sensés reproduire avec exactitude les armements historiques, mettre en scène les "gaulois" contre les romains en précisant que la cavalerie celte ne dispose pas d'étriers et qu'ils étaient défavorisés de ce fait … les romains et les autres ne disposeront d'étriers que quelques siècles plus tard - et de toute façon ce n'est pas vraiment un avantage, sauf en tournoi ou peut-être en archerie montée. En S.F ou en fantasy ce qui diffère de nos connaissances ne me dérange pas, mais j'aime bien qu'une certaine cohérence dans le cadre retenu soit maintenue, sinon c'est du n'importe quoi, comme par exemple avoir des difficultés pour livrer à temps quelques épées, alors qu'une nation met tout en oeuvre pour gagner. Je sais, j'ai un côté maniaque, mais ça me hérisse un peu le poil ce genre de choses alors que ce serait si facile à corriger. Finalement si j'ai plutôt bien aimé le début et ses sous-entendus mystiques, la suite m'a moins plus jusqu'à ce que le dénouement d'une cinquantaine de pages où le rythme s'accélère ne me remette en phase avec le livre.


La plume de Bordage est qualitative, il est dommage qu'elle s'alourdisse et manque de subtilité dès qu'il est question de politique, mais le livre reste agréable à lire et a le mérite de rester autonome, n'obligeant pas à se précipiter sur le second tome de la duologie. Un livre qui devrait certainement satisfaire de nombreux amateurs du genre …
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Première rencontre avec Pierre Bordage, livre choisi pour son bon accueil et nombreuses critiques chaleureuse.

Il faut dire que l'histoire de Wang, jeune homme d'origine asiatique, qui quitte sa grand-mère, pour ne pas rentrer dans la criminalité et décide de migré vers l'occident est touchante.
Ses pérégrinations sur la route, ses rencontres, sa douleur et doute de quitter ce qu'il connaît même si il est pas heureux.
Les dangers de la route, les rumeurs qui décrive la vie en Occident comme des contrées plus proche de l'enfer que du paradis.
Car les migrants parfois passe la frontière mais ne reviennent jamais.

Je n'irai pas plus loin dans le résumé ce serait dommage de gâcher la découverte de lecture, je dirais que le texte fait un drôle d'écho avec l'actualité politique du moment.
Le récit pour une uchronie m'a paru très crédible, la technologie décrite également.
Nos pays européens sont bien épingler dans leur travers qui sont exagéré et amplifiés à bon escient.

Wang est un personnage auquel je me suis attaché rapidement, j'ai aimé suivre ses pas, découvrir avec ses yeux cette Occident qui offre juste un enfer différent au nouveaux arrivants.

Le texte est âpre, très adulte et assez désespéré, riche dans les nombreuses thématiques abordées.
j'ai apprécié ma lecture, avec un petit bémol, il y a je trouve une perte de rythme au milieu du livre, un ventre mou ou il se passe pas grand chose.
Puis l'action reprend, pour nous conduire à une fin qui donne vraiment envie de lire la suite.

Wang, les portes d'occident, de la sf Française de qualité, rien que ça mérite qu'ont y jette un coup d'oeil,
ça a été pour moi une belle découverte.
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