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Citations sur Oeuvres complètes, tome 1 (73)

[L'écriture du bonheur]

Tout est beauté ou, pour mieux dire, tout finit par devenir beau. La beauté est une fatalité supérieure à celle de la mort.
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L'important n'est pas de lire, mais de relire
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C'est nous — la divinité indivise qui opère en nous — qui avons rêvé l'univers. Nous l'avons rêvé solide, mystérieux, visible, omniprésent dans l'espace et fixe dans le temps ; mais nous avons permis qu'il y eût à jamais dans son architecture de minces interstices de déraison, pour attester sa fausseté.
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Les mystiques invoquent une rose, un baiser, un oiseau qui est tous les oiseaux, un soleil qui est toutes les étoiles et le soleil, une cruche de vin, un jardin ou l’acte sexuel. De ces métaphores aucune ne sert pour cette longe nuit de joie qui nous a laissés, fatigués et heureux, dans les limites de l’aurore.
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Il a dit le mot Undr, qui veut dire merveille… J’ai pris la harpe et j’ai chanté un mot différent. – C’est bien – dit l’autre, et j’ai dû m’approcher pour l’écouter –. Tu m’as compris .
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Toute destinée, pour longue et complexe qu'elle soit, comprend en réalité qu'un seul moment : celui où l'homme sait à jamais qui il est.
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[...] la matière n'existe pas en dehors de chaque perception (actuelle ou conjecturale), l'esprit n'existe pas en dehors de chaque état mental ; le temps non plus n'existera pas en dehors de chaque instant présent.


[Autres inquisitions, "Nouvelle réfutation du temps"]
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[Du vocabulaire]

Voici mon postulat. Toute littérature en fin de compte est autobiographique. Tout ce qui fait état d'un destin et vous la fait voir est poétique.
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J’imaginai le premier matin du temps, j’imaginai mon dieu confiant le message à la peau vive des jaguars, qu’ils s’aimeraient et s’engendreraient sans fin, dans des cavernes, dans des cannaies, dans des Îles, pour que les derniers hommes le reçoivent. J’imaginai ce réseau de tigres, ce labyrinthe chaud de tigres faisant horreur aux prés et aux troupeaux pour conserver un dessin.
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Un peintre nous promit un tableau.
Aujoud'hui, en New England, j'apprends qu'il est mort. J'ai senti, une fois de plus, la tristesse de comprendre que nous sommes une sorte de rêve. J'ai pensé à l'homme et au tableau perdus.
(Seuls les dieux peuvent promettre, parce qu'ils sont immortels.)
J'ai pensé à une place préétablie que la toile n'occupera pas.
Puis, j'ai pensé : Si elle était là, elle serait avec les années une chose de plus, une chose, une des vanités ou des habitudes de la maison ; maintenant elle est illimitée, incessante, elle est susceptible de toute forme et de toute couleur, elle n'est liée à aucune.
Elle existe en quelque façon. Elle vivra et croîtra comme une musique et elle sera avec moi jusqu'à la fin. Merci, Jorge Larco.
(Les hommes aussi peuvent promettre, parce que dans la promesse, il y a quelque chose d'immortel.)

The Unending End
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