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L'envers de l'espoir. Son côté pile, opaque, mystérieux… Un peu comme la face cachée de la lune, cette zone grise et inconnue. C'est là que vont se retrouver Valentina, Katerina, Olena, Matthias et le flic Léonid. Au départ, ce sont des gens bien ordinaires, des gens honnêtes, travailleurs, vaillants qui, plein d'espoir, s'agitent sur cette basse terre pour se construire une vie, gagner un peu de bonheur. Jusqu'au jour où le destin ou la malchance décident de les envoyer de l'autre côté…
Tout se dérègle pour eux alors, et c'est la « nuit des cavaliers bleus » où un réacteur de la centrale nucléaire de Tchernobyl explose. C'est le mensonge d'état qui camoufle les périls du nuage radioactif. C'est la fuite éperdue de milliers de gens qui ont tout perdu et sont regardés par le reste de la population comme des lépreux. Ce sont les jeunes et insouciantes Katerina et Olena prenant consciences bien trop tard que l'Allemagne n'est pas un pays de cocagne. C'est Léonid qui soulèvera des montagnes pour les retrouver et se rendra compte que l'Ukraine indépendante est aussi sale et corrompue que l'ancienne URSS. C'est Matthias qui désespéré voit l'histoire se répéter une nouvelle fois. C'est Valentina enfin qui décide de quitter le monde des humains pour rejoindre la zone d'exclusion de Tchernobyl. L'air irradié la tue à petit feu, et la nuit, des loups efflanqués s'approchent dangereusement de la clôture de son jardin ; mais c'est ici, dans ce désert d'hommes, dans les ruines de cette ville dévorée par la nature, dans cette atmosphère assassine, qu'elle se sent encore le mieux pour attendre l'improbable retour de sa petite fille chérie.
L'histoire est poignante. Ils nous ressemblent tant ces personnages si ordinaires qui perdent soudainement pied et dont la vie va se transformer en véritable chemin de Croix, qui se raccrochent farouchement à quelques souvenirs lumineux : le sourire radieux de Glev et ses épaules musclées, l'irrésistible fougue de la petite Olena, les câlins de Mykola, un grand appartement baigné de soleil, les folles baignades dans la rivière toute proche, la tendresse de Vera, la révolution orange, la vie d'avant…
Un livre noir, très noir, sans concession, qui montre à quel point les salauds tiennent le haut du pavé. Et si parfois il leur arrive de perdre de justesse une manche, ils finissent toujours par emporter la partie.




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L'Envers de l'espoir est un roman sombre et poignant, d'un réalisme puissant, cruel et tragique.

Mechtild Borrmann développe une douloureuse réflexion sur l'espoir, l'espoir d'une vie meilleure. Tous les personnages attendent, rêvent d'une vie meilleure, d'un changement, d'une amélioration. Contre toute raison parfois, ils s'accrochent à ce rêve, parce que c'est la seule chose qui les aide à tenir debout.

Ce roman bouleversant s'inspire de faits réels et m'a beaucoup touchée. Il rejoint certaines de mes réflexions. Son pessimisme est le reflet de la vie de certains hommes, certaines femmes, certains enfants. Mechtild Borrmann, par le biais de cette fiction, leur donne la parole et fait connaître leurs tragédies.

L'Envers de l'espoir est d'abord le récit qu'écrit une mère, Valentina, pour sa fille Katerina, une jeune Ukrainienne qui a disparu. Elle croyait partir en Allemagne avec son amie Olena, pour un échange d'étudiants organisé par l'université de Kiev. Sauf qu'elle n'est pas étudiante, elle rêve juste de le devenir, de pouvoir payer les frais d'inscription, de devenir interprète. Puisqu'on lui dit qu'elle aura un travail là-bas et qu'elle gagnera de l'argent, il serait idiot de ne pas saisir cette opportunité.

Valentina est sceptique, angoissée, son instinct l'avertit que quelque chose ne va pas, que c'est peut-être trop beau pour être vrai mais face au chagrin de sa fille : « Tu ne veux pas mon bonheur, maman ! », elle ne peut que céder. Elle est sans doute trop vieille, dépassée, elle ne comprend pas les opportunités qui s'offrent aux jeunes, pense-t-elle.

L'ultime espoir de Valentina est désormais d'attendre le retour de sa fille. Elle lui écrit l'histoire de sa vie.

L'enquête est menée par Leonid Kyjan. Nous sommes en 2010. Dans les années quatre-vingt-dix, il rêvait de changer l'Ukraine, de mettre un terme à la corruption qui " gangrenait la vie politique et la milice". Il avait enfin pu intégrer la milice sans donner des enveloppes ou avoir des proches influents. Il s'était engagé pour participer activement, « plein d'espoir dans le changement et convaincu que les paroles ne suffisaient pas. »

Les chapitres consacrés à Leonid alternent avec le récit de Valentina. Grâce à ce dernier, j'ai découvert une partie de l'Histoire tourmentée de l'Ukraine et les malheurs des Ukrainiens qui prennent vie dans cet ultime témoignage de l'amour d'une mère pour sa fille. L'Ukraine, c'est la Seconde Guerre mondiale et la mère de Valentina qui a été emmenée contrainte et forcée en Allemagne par les nazis mais c'est aussi la catastrophe nucléaire de Tchernobyl et la zone d'exclusion.

D'autres chapitres sont consacrés à Matthias Lessmann qui sauve la vie d'une jeune fille ukrainienne, Tania. Elle s'est échappée, elle était prisonnière d'un réseau de prostitution forcée.

L'ensemble est très bien construit et écrit. Matthias Lessmann est le personnage que j'ai le moins aimé car certains de ses choix m'ont déçue ou déplu, rajoutant une noirceur supplémentaire et peut-être inutile à un univers qui l'était déjà bien assez à mon goût. « Noir, c'est noir, il me reste l'espoir… » Mais s'il n'y a même plus d'espoir, cela devient parfois un peu lourd et suffocant.

L'Envers de l'espoir est un roman émouvant, qui permet de mettre en lumière, grâce à une enquête captivante, la corruption institutionnelle et les réseaux de prostitution forcée. Un roman noir mais nécessaire pour s'informer sur la situation de l'Ukraine et éveiller les consciences. Je ne connaissais pas cette écrivaine allemande. Je dois sa découverte à une très belle chronique d'Eric76. J'en profite pour le remercier. le sujet de ce roman, bien que sombre, m'intéressait beaucoup et a tout de suite attiré mon attention.
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Prenante et douloureuse histoire , malheureusement très proche de la réalité, contée par une auteure allemande que je découvre avec grand intérêt...

Trois narrations, durant l'année 2010, vont converger peu à peu , éclairant chacune à sa manière L Histoire, à travers des destins individuels. Celle de l'Ukraine, avant et après Tchernobyl.

Nous faisons connaissance avec Valentina, vieille femme habitant la zone d'exclusion irradiée, dans une maison à l'abandon, avec sa chatte Kisa. Elle attend, l'espoir au coeur malgré tous les drames de sa vie, que sa fille Katerina, partie travailler quelques mois en Allemagne sous contrat, revienne. Elle n'a jamais eu de nouvelles. Pour tromper l'angoisse et la solitude, elle lui écrit sur un cahier, lui confiant toutes les étapes de son existence si tourmentée.

Nous aurons également le point de vue d'un homme de soixante-dix ans ,veuf solitaire, Matthias Lessmann, élevant des moutons dans sa petite ferme allemande proche de la frontière hollandaise. Son morne mais tranquille quotidien est bouleversé lorsqu'une jeune fille terrorisée, pieds nus dans le froid, trouve refuge chez lui. Et qu'une voiture à sa poursuite rôde...

Enfin, nous rencontrons Leonid, membre d'une milice ukrainienne dont il ne supporte plus les compromissions. Creusant la piste de deux jeunes filles disparues de façon suspecte, il sera empêché par ses chefs de poursuivre ses recherches mais décidera d'agir seul et se rendra à Dussseldorf , là où on perd leurs traces...

Trafic d'humains, conséquences désespérantes de Tchernobyl, société ukrainienne gangrenée , même après l'indépendance acquise, autant de thèmes forts abordés ici avec justesse et lucidité. Tout est bouleversant, révoltant. La citation de Goethe au début du roman le reflète tellement bien :" L'espoir est la seconde âme des malheureux".









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Les chapitres de ce roman se déroulent tour à tour et parallèlement (du moins à partir d'une certaine date) dans trois lieux différents avec trois protagonistes principaux et d'autres, parmi lesquels je me suis un peu perdue.
Dans la zone interdite de Tchernobyl, Valentina note sa vie mouvementée et malheureuse sur les pages d'un carnet.
Un fermier allemand verra la sienne bouleversée par l'arrivée d'une jeune fille en fuite.
Un policier ukrainien part en Allemagne, en dépit de l'opposition de sa supérieure, pour enquêter sur un réseau de prostitution d'Europe de l'Est.
J'ai malgré tout réussi à suivre ces récits imbriqués les uns dans les autres car ce roman est bien fait et hélas ! réaliste.
Le journal de Valentina, en particulier, est glaçant de vérité.
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Mechtild Borrmann créée un double récit entrecroisant en Ukraine la période de la catastrophe de Tchernobyl, et les années qui en ont suivi, avec le trafic de prostitution de jeunes filles d'Europe de l'Est de nos jours en Allemagne.
A travers le récit de Valentina, qui a vécu ses meilleures années, avec son mari et son fils, quand elle était infirmière dans la cité privilégiée de Prypiat, à côté de la centrale nucléaire, Borrmann reconstitue la situation de ces habitants, qui ont subi la radioactivité, sans être informés des évènements, qui ont été jour après jour déplacés toujours un peu plus loin, jusqu'à ce qu'une zone interdite ne soit décidée, les condamnant à ne plus jamais revoir les lieux de leur enfance, leurs fermes, ou simplement les endroits où ils ont vécu heureux.
Victimes, déplacés, proscrits, car porteurs de la radioactivité, les habitants de la zone ont été parqués dans des villes-dortoirs par le gouvernement soviétique, qui interdisait au corps médical d'associer la radioactivité aux atteintes que leur corps subissait. L'effondrement de l'URSS a été encore plus catastrophique avec la disparition des aides d'État, contraignant ainsi Valentina à repartir survivre dans la zone interdite.
La fille de Valentina, élevée prés de Kiev, a tenté, elle, de trouver une vie meilleure à l'Ouest. Mais elle a disparu. Une disparition de jeune fille comme il y en a eu d'autres dans une Ukraine, dont les milieux politiques, universitaires et militaires sont corrompus. Leonid est un officier de la milice qui a sincèrement cru qu'avec la démocratie, l'Ukraine changerait et qu'une société saine serait possible. Ses désillusions atteignent leur paroxysme lorsqu'il constate que l'enquête sur le réseau qui attire les jeunes filles ukrainiennes à tenter leur chance à l'Ouest est couvert par les plus hautes autorités. Il est chassé de son travail, mais continue l'enquête, cette fois en Allemagne.

Mechtild Borrmann aborde de front le trafic d'êtres humains, la barbarie des organisations criminelles qui se fournissent en jeunes filles rêvant d'un avenir meilleur et qui se retrouvent battues et droguées par leurs souteneurs, puis violées par les clients de passage. Cette partie du livre est crue et désespérante.
La partie sur Tchernobyl ne décrit pas la catastrophe en elle-même. Juste les lueurs bleutées au dessus des réacteurs, visibles à des kilomètres, et l'affolement des compteurs Geiger. Elle concentre son histoire sur les liquidateurs, ouvriers envoyés en enfer limiter les dégâts en enfouissant tout ce qui était contaminé, et sur le sort des habitants des la zone. Les déplacés n'ont jamais revu leur ville d'origine. Ils ont subi le black-out médiatique. La négation de leurs maux. Tout pour cacher l'incurie des autorités et le raté de l'industrie nucléaire soviétique.

L'ouvrage est fort, mais son côté désespérant le rend par moment de lecture difficile. Les chapitres sur la protection dont disposent les criminels des réseaux de prostitution sont des plus pénibles. le regard posé sur les victimes de Tchernobyl est lui plus humain. Comment des vies entières ont été détruites par l'atome. Cette partie pose bien des questions...
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Valentina vit dans la zone d'exclusion, cette zone interdite depuis la catastrophe de Tchernobyl. Sa fille semble avoir disparue comme beaucoup d'autres étudiantes parties étudier en Allemagne. En attendant son retour, elle décide d'écrire son histoire avant et après la catastrophe dans un cahier.
Mathias quant à lui recueille dans sa ferme, une jeune femme Ukrainienne apeurée car elle est poursuivie par deux hommes. Cette rencontre va l'amener à faire des choses qu'il n'aurait jamais imaginé faire un jour.
A ces deux histoires vient se mêler une enquête policière menée par Leonid concernant les disparitions des étudiantes.

J'ai découvert cette auteure allemande avec ce livre et je dois dire que c'est une belle découverte.
Un roman qui aborde des thèmes difficiles : catastrophe de Tchernobyl, trafic d'êtres humains, situation politique, corruption… le fait que cette histoire soit inspirée de faits réels rend le roman encore plus touchant/poignant.
Il est classé dans la catégorie policier mais ne vous attendez pas à un roman policier pur et dur. L'enquête est diluée avec les 2 autres histoires (de Tania et Valentina)
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Décidément Mechtild Borrmann aime écrire des romans qui mêlent passé et présent. Cette histoire ne déroge pas à ce schéma puisque l'action se déroule en 1986 et 2010 en Ukraine. L'intrigue est d'abord policière, un milicien intègre, Léonid Kyjan (et apparemment ce n'est pas monnaie courante dans ce pays) enquête sur la disparition inquiétante de jeunes ukrainiennes étudiantes, à qui on a promis un emploi et une année d'échange universitaire en Allemagne. Au même moment en Allemagne, près de sa ferme Matthias Lessmann découvre une jeune femme frigorifiée qui semble fuir quelqu'un. Et dans la zone d'exclusion de Tchernobyl, une mère Valentina Chtchoukina, attend le retour de sa fille partie un an plus tôt en Allemagne et pour tuer l'attente elle lui parle de sa vie et surtout de cette tragédie qui a broyé la vie de milliers de gens en avril 1986.
Au fur et à mesure les trois histoires se rejoignent, on s'aperçoit que les principaux protagonistes sont liés dans cette affaire de trafic de femmes. La partie policière est bien menée et surtout montre que l'Ukraine indépendante n'a pas renoncé à son système véreux reposant sur la corruption de ces agents censés défendre la veuve et l'orphelin… Si vous n'avez pas d'argent ou de relations, inutile de porter plainte, on ne vous aidera pas, c'est ce que constate Valentina quand elle vient déclarer la disparition de sa fille.
Mais plus que l'intrigue policière, si j'ai lu ce roman c'est à cause de Valentina justement qui livre un récit sur les événements et les répercussions dramatiques de la catastrophe de Tchernobyl. On a là le regard d'une femme simple, d'une citoyenne modèle au moment des faits (elle était infirmière à Pripiat) et qui subit de plein fouet les événements sans en comprendre la gravité car les informations sont étouffées par un parti dépassé par la tragédie. Un roman à lire en complément de cette excellente série qui passe à l'heure actuelle sur le même sujet.
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Noir, c'est noir, il n'y a plus d'espoir...

Histoires croisées de tranches de vie très tristes...

Février 2010 : Valentina vit dans la zone interdite de Tchernobyl, car elle n'a pas d'autre choix. Cette femme attend désespérément le retour de sa fille dont elle n'a plus de nouvelles depuis des mois. Elle a disparu, comme beaucoup d'autres étudiantes parties pour l'Allemagne avec une bourse en 2009.

Valentina, pour combler l'ennui, écrit ses souvenirs dans un cahier : sa vie, avant, pendant et après la catastrophe de Tchernobyl. Elle raconte sa mère emmenée en Allemagne en 1943 pour y travailler, son amour pour Glev son mari, qui n'est jamais revenu d'une 'cure" après Tchernobyl où il était un "liquidateur". ses enfants Mylola et celle qu'elle attend, Catherina.

Parallèlement, en Allemagne, Matthias Lessmann, un simple paysan, cache une jeune ukrainienne qu'il a recueillie alors qu'elle tentait d'échapper à de mystérieux hommes. Qui est-elle et pourquoi est-elle poursuivie ?

Léonid, un milicien, devenu enquêteur dans le groupe IV (unité de recherche des personnes disparues) curieux, suspendu, il part pour Düsseldorf pour trouver la trace de ces jeunes étudiantes disparues.

Un style fluide, profond qui décrit bien les états d'âmes et les blessures du peuple ukrainien.
La catastrophe de Tchernobyl est décrite du côté des simples gens (techniciens, soignants...) et elle est encore plus bouleversante.

Ce livre est d'autant plus poignant qu'il a été inspiré par des histoires réelles.

Pour rester dans cette histoire, j'ai regardé la série "Tchernobyl", et j'ai vraiment souffert...
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Alors que le conflit russo-ukrainien a éclaté depuis six mois, je tombe par hasard sur ce livre. Ce récit remonte le temps jusqu'au 26 avril 1986, lors de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl en Ukraine.

Trois protagonistes sont les éléments-moteur de ce récit constitué de trois parties qui fusionnent.

Matthias Lessmann vit dans un petit village d'Allemagne proche de la frontière néerlandaise. Une adolescente, apeurée, qui semble totalement paumée et en plein désarroi, va débarquer dans sa vie.

Valentina a quitté son appartement de Troïchina dont elle ne pouvait plus assumer les factures. Elle s'est retranchée dans la zone d'exclusion de Tchernobyl. Elle attend en se raccrochant à l'espoir. Elle attend le jour où sa fille Katerina sera enfin de retour ; Katerina qui a quitté l'Ukraine et est partie étudier en Allemagne. Dans l'attente, Valentina se réfugie dans ses souvenirs en noircissant les lignes d'un cahier pour y ancrer l'avant et l'après Tchernobyl.

Leonid qui va mener difficilement son enquête sur des disparitions inquiétantes de jeunes filles parties en Allemagne, dont celle de Katerina.

Ce roman qui s'appuie sur des faits réels est bouleversant et très noir. C'est la description de l'après Tchernobyl et la réalité que l'on a voulue taire à la population, le contexte géopolitique de l'Ukraine, le trafic d'êtres humains pour alimenter un réseau de prostitution.

1986 : Tchernobyl ; 2022 : Zaporijia ???
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Un bon petit polar. Une plongée dans le destin géopolitiquement tourmenté de l'Ukraine. L'ère soviétique, l'occupation allemande, Tchernobyl, la chute de l'U.R.S.S. : un contexte accrocheur. Un terreau irradié parfait pour décrire l'enracinement du crime, de la prostitution et de la corruption d'une contrée délaissée... et parfois convoitée. J'ai apprécié.
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