Le journal d'Adèle (1914-1918)

1914, Adèle a 14 ans et vit à la campagne avec ses frères, Eugène, 19 ans, Paul, 21 ans, et Julien, 10 ans. Ses parents ont une ferme, des champs, des animaux et de la vigne. Tout le monde travaille dans la ferme jusqu'à ce 1er août où la guerre est déclarée.
Adèle écrit son journal et nous raconte son quotidien, la peur pour ses frères et son père mobilisés, la peur pour les voisins, les lettres aux soldats-filleuls de guerre, les rationnements ... et la vie qui continue, aux champs, à l'école.
Un récit poignant partagé avec ma fille.

Lu presque d'une traite , avec des illustration épurées et adaptées.
Des émotions et des moments poignants attendent le lecteur. le reflet d'une vie de guerre, en retrait dans les campagnes ,les villes et au front.
Un magnifique témoignage de cette jeune fille attachante, dont l'adolescence sera particulière. Un coup de coeur pour faire comprendre cette vie de 1914 à 1918 à nos jeunes enfants. En tant que parent, je l'ai dévoré avec émotions.

Le journal d'Adèle est un livre poignant de vérité. Grâce à son format de "journal intime", l'auteur réussit à nous transporter, jour après jour, dans l'univers très personnel de l'héroïne désespérée mais heureuse à la fois. On la suit dans ses joies et ses peines tout au long de la guerre. On comprend ce qu'ont pu ressentir "les gens de l'arrière", ceux qui ont vécu la guerre dans leur campagne ou en ville. J'avais déjà eu l'occasion de lire un récit de ce genre avec le journal d'Anne Frank qui, elle, raconte la seconde guerre mondiale de sa petite vie de juive (un journal autobiographique tout aussi poignant). Je trouve que le journal d'Adèle est très réussi, même si ce n'est pas un véritable journal autobiographique. L'auteur a su mettre tout en oeuvre pour nous décrire cette vie de misère du début du 20ème siècle.
Lien : http://s.ecriture.over-blog...

C'est avec grand plaisir que l'on tourne les pages du journal intime d'Adèle.
A travers les yeux et le coeur de cette jeune Bourguignonne, il devient aisé de se représenter la vie, telle qu'elle pouvait être, à l'arrière du front, durant la Grande Guerre.
Le style fluide, sans fioriture et minimaliste de Paule du Bouchet fait de ce récit documentaire une lecture abordable par tous.

La guerre 14-18 racontée au travers du journal intime d ' Adèle, adolescente.

La mort, le rationnement, la vie sans les hommes.

Ce petit livre de littérature jeunesse, me tendait les bras depuis quelques jours. Beaucoup de choses difficiles à comprendre pour une enfant, mais aussi une force de caractère... Elle devra faire face à la mort de ses proches et mutilations.
Je pense que mon fils n'est pas encore prêt à lire ce titre : non pas à cause des horreurs de la guerre, mais parfois un peu trop historique pour un enfant de dix ans.
Mais une lecture qui doit être faite un peu plus tard.

j'ai cru au départ que ce Journal était un vrai journal.
avant de réaliser mon erreur.
écrit pour la littérature "jeunesse", il a le défaut de faire "comme si" c'était écrit par une enfant; et ça se voit. et c'est dommage.
je sais bien qu'à cette époque et dans ces conditions, les enfants étaient plus matures, mais quand même...
une fois accepté et dépassé ce défaut, le livre se lit avec intérêt pour pu qu'on s'intéresse encore au monde rural et au choc qu'il a subi en cet été 14.
comme je ne suis plus une adolescente depuis un nombre d'années certain, je connais à peu près tout ce qui est raconté dans ce roman. mais il y a une empathie dans le récit, une façon de raconter sans trop noircir le trait, sans trop l'alléger non plus, qui fait qu'on s'attache aux personnages.
l'an prochain, il n'y aura plus de centenaire de la guerre de 14/18, cette guerre tombera-t-elle dans l'oubli? elle constitue pourtant une fracture dans le quotidien et dans beaucoup de domaines, et les gens comme moi ont encore beaucoup à apprendre.

Adèle a treize et décide de tenir un journal. Mais voilà, au moment où elle décide d'écrire se profile au loin un autre évènement majeur: la guerre contre les allemands.

Ce court roman nous permet d'aborder autrement la guerre. On y voit surtout comment elle a été subi par les populations restées à l'arrière, celles qui ont envoyé leurs hommes en attendant sans cesse des nouvelles.
Adèle nous décrit la vie dans les campagnes sans les hommes, comment il a fallu faire face à tous les malheurs et les maux de la guerre. On comprend donc que même s'ils n'étaient pas soldats, la guerre les accablait autant tout en les épargnant des combats.

Adèle doit faire face à d'autres combats: pouvoir aller à l'école, supporter la mort de ses proches, travailler aux champs. le journal retrace les cinq années de guerre.

C'est un bon roman, qui est souvent lu en CM2 pour aborder la guerre 14-18. Un moyen de voir que la guerre est globale et impacte tout le monde et pas seulement les soldats.

Il peut être lu à partir de 10 ans en autonomie, et je le conseille aux enfants en CM2.

Jeudi 1er février
J'ai pris ce livre tout fin. Un journal de la première guerre. Pourquoi pas.

Dimanche 4 février
Un peu déçue. le journal est un récit, pas un « vrai » journal comme je l'avais cru. Et puis il y a des coquilles ou l'auteur est allé un peu vite. le petit frère de dix-neuf ans qui part à la guerre alors qu'on appelle qu'à vingt ans. Des nouvelles de Paul qui n'arrivent pas alors qu'en fait deux entrées avant elles étaient là les nouvelles de Paul.

Lundi 5 février
Bon. En fait c'est pas si mal. On s'y attache un peu à cette Adèle.

Mardi 6 février.
Je cherchais un témoignage (j'ai une mémoire très faillible et anecdotique de mes cours d'histoires) et quelque part je l'ai eu. Les réquisitions. La faim en tranchées et au civil. de ce qu'on prive. de ce que ça a été en campagne. Moins dur. Et puis le phrasé. Guindé, tout en retenue. J'y ai retrouvé le ton des romans jeunesse de début cinquante qui traînaient chez ma grand-mère et donc une certaine justesse.
On s'en compte qu'en cent ans les choses, notre vie, a vraiment évolué. Je me suis demandé si aujourd'hui on poserait avec nos morts/nos quotidiens de guerre en prenant des selfies. J'espère que je ne le saurai jamais.

Il s'agit du journal intime d'une jeune fille de treize ans nommée Adèle qui grandit durant la première guerre mondiale. de 1914 à 1919, elle décrit le quotidien du petit village où elle vit, la mobilisation de ses frères, puis de son père, les nouvelles qu'ils reçoivent, l'horreur et l'évolution de la guerre, mais aussi ses sentiments, joies et peines. Les chapitres sont courts et clairs, faciles à lire pour les lecteurs adolescents auxquels le livre est destiné donc j'ai beaucoup aimé.
On se met vraiment à la place d'Adèle..
C'est un langage simple et facile à comprendre.

Adèle tient son journal avant que n'éclate la Grande Guerre de 14-18. L'adolescente nous fait vivre le quotidien de ces civils qui ont souffert de ce drame. Bien que destiné à la jeunesse, ce roman ne laisse pas de côté les horreurs de cette tragédie.