Petite saga familiale...
J'ai bien aimé suivre l'histoire de cette famille, car il s'agit pour moi d'une histoire familiale en France durant le siècle passé.
Seul bémol, j'aurai souhaité que l'histoire soit plus creusée. Elle mériterait plus de détails, plus de temps sur certaines périodes. J'ai parfois eu l'impression de lire une ébauche de roman...
Je me suis plus attachée à Anastasie qu'à sa fille.
Mais mon avis reste positif sur cette petite histoire d'une famille française à travers le 20ème siècle.
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J'ai lu ton livre.
J'ai trouvé intéressant le retour en arrière que tu nous invites à faire.
Un bond de cent ans ! Les moeurs ont changé : sur le divorce, les mères célibataires, les classes sociales...
Je trouve ton rythme d'écriture "soutenu" et "accrochant" le lecteur.
Tu abordes les scènes, les lieux, les personnes sans t'attarder, sans te complaire dedans et "trop en rajouter". Dans les descriptions, tu t'impliques et places de l'émotion ; tu nous "entraînes" avec toi.
L'intrigue, elle aussi, est porteuse. La fin du livre me parait plus "familiale" et entrant dans de l'intimité locale et donc moins "prenante" pour le lecteur "étranger". La guerre de 40 fait rebondir l'intrigue mais, en même temps affaiblit un peu le début du livre. Un peu comme si la fin avait été traitée "plus vite" ; il me semble que le rythme n'est pas le même; mais chaque lecteur est différent. Merci de tes écrits ; j'ai eu plaisir et émotion à te lire.
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Efflanqué, légèrement vouté, rougeaud de visage aux lèvres adipeuses et violettes, Robert ne parlait que d'argent et de travail. A ses yeux, les commerçants étaient tous des voleurs, les fonctionnaires des fainéants patentés, les gendarmes des voyous, ses voisins des bons à rien et la société dans laquelle il vivait lui était insupportable. Par bonheur, sans que nous n'en ayons jamais pris conscience, la terre l'avait fait apparaître comme un être parfait !
A l'heure des combats, l'homme était devenu une machine sans réflexion, condamnée à exécuter le soldat ennemi, lui-même, animé d'une hargne semblable. Dans ce massacre, le seul impératif était d'avancer, coûte que coûte, en sauvant sa peau. Drôle de jeu !