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3,93

sur 3604 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un livre sans nom mais non pas un livre dénué d'intérêts.
L'auteur nous plonge dans un univers étrange entre fiction et réalité qui est vraiment plaisant.
C'est un univers débranché, voir loufoque mais cela fonctionne vraiment bien.C'ets un mix entre « Pulp-fiction » et « Jackie Brown » version littéraire. Les différents protagoniste ne se connaissent pas a priori mais sont entrainé dans une aventure rocambolesque. Et se trouvent tous réuni dans un final explosif arrosé de bourbon.
C'est déjanté à souhait.
Ce livre dont l'auteur est anonyme ne restera pas comme tel dans notre mémoire.
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Ébouriffant.D'abord ,une mise au point pour le futur lecteur.Si vous n'aimez pas Tarantino.,M'en in Black,Lucky Luke ,les westerns de Sergio Leone.Si vous n'aimez ni les saloons, ni le bourbon ni les fusillades.Si vous avez détesté 1275 âmes de Jim Thomson ou l'île du point Némo de Robles Faites des économies: n'achetez pas ce livre
Pour les autres, en route pour Santa Mondega, drôle de village où il y a trop d'éclipses et beaucoup trop de méchants, des méchants ordinaires mais aussi de vrais méchants.Il y a deux petit moines, une pierre mystérieuse et un gars bizarre.Bourbon kid ,pas alcoolique,oh que non,Evitez toutefois de lui offrir un bourbon ou alors cachez vous derrière le bar du saloon car cela le contrarie vraiment.Vous voulez savoir pourquoi. Accrochez vous,n'oubliez pas votre humour et en route pour cinq cent pages de bonne lecture.
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Comme toujours, j'ai des siècles de retard. J'entends parler du Livre sans nom depuis des années, on me l'a offert il y a bien 5 Noël déjà. J'en aurais mis du temps... Mais une fois que j'ai enfin commencé, je n'ai quasiment plus lâcher ma lecture !

On entre directement dans le vif du sujet, le style est rapide, sans fioriture, au service du récit.

Les personnages sont nombreux mais on parvient à s'y retrouver sans difficulté. le côté cliché de certains d'entre eux y est peut-être pour quelque chose. On s'amuse à alterner les points de vue, à tenter de deviner qui va bientôt mourir, de la main de qui. Quasiment tous les personnages nous amènent leur lot de surprises : un tel est en fait le tueur (bon, ce récit accumule les tueurs en tout genre, mais il y a UN tueur précis que 2 policiers recherchent tout le long du texte), un autre était en fait le frère d'un troisième personnage et cet autre personnage encore n'est en fait pas vraiment humain. Les revirements jalonnent la lecture avec efficacité.

L'ambiance du roman est elle aussi assez particulière. On commence comme un western, on alterne avec du thriller, le fil conducteur relève du genre policier, plusieurs arcs narratifs renvoient plutôt à l'aventure et, surtout, le fantastique s'invite sans pour autant dénoter en cours de route. Un vrai meltingpot assez jouissif qui reste cohérent malgré tout (le fait que l'histoire ne se prenne jamais au sérieux doit y être pour beaucoup).

On compare souvent le live sans nom à du Tarantino. Il y a en effet quelque chose, avec ces destins croisés, ces personnages hauts en couleur, cette violence permanente. Mais, au risque de me faire lyncher par le web, je n'ai jamais vraiment aimé les films de Tarantino. Certains m'ont bien plu, mais pas jusqu'à devenir un fan inconditionnel et, le plus souvent, ce sont pour moi des visionnages, peut-être plaisants sur le moment, mais que je ne pense pas renouveler de sitôt.

Tout ça pour dire que, si vous êtes dans le même cas que moi, ne fuyez pas le Livre sans nom à cause de sa ressemblance au style Tarantino. Je suis la preuve vivante (littérallement) qu'on peut ne pas forcément aduler Tarantino tout en adhérant au Livre sans nom !
Lien : http://murphypoppy.canalblog..
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Ne cherchez pas des informations sur Santa Mondega, il n'y en a pas ! Ne cherchez même pas la ville sur une carte, elle n'existe pas ! Pour le reste du monde Santa Mondega est un lieu maudit dont on ne parle pas, auquel on évite de penser. Pourtant, il s'en passe des choses à Santa Mondega ! Outre les viols, vols, passages à tabac et meurtres courants, la ville a connu un véritable bain de sang, il y a cinq ans de cela, lorsque le Bourbon Kid a décimé une bonne partie de la population, juste parce qu'il ne tient pas l'alcool. Sanchez, le patron du mal famé Tapioca, pourrait en témoigner s'il parlait à la police. Mais il se tait et garde en mémoire la voix rocailleuse et la dégaine effrayante du tueur. Et aussi Jessica, la bombasse qu'il a sauvée de la rage du Kid et qui depuis est plongée dans le coma. de vieux souvenirs ravivés par des signes qui ne trompent pas : deux moines viennent d'arriver en ville, une éclipse solaire est annoncée, des morts violentes ont lieu. Pas de doute, le Bourbon Kid est en ville. Il veut récupérer l'Oeil de lune, une précieuse pierre bleu, objet de toutes les convoitises et sans doute achever Jessica, miraculeusement sortie du coma mais malheureusement amnésique. La tension monte, la population se prépare au pire mais pour une fois, le gouvernement a décidé d'intervenir. Un agent spécialiste du surnaturel a été dépêché en ville. Il va faire équipe avec un vieux flic mis sous la touche et obsédé par le Bourbon Kid. Pourront-ils empêcher le massacre annoncé ?

Dans le livre sans nom, on trouve tout et n'importe quoi. En vrac, dans le désordre, et sûrement avec des oublis : des tueurs à gages, des chasseurs de primes dont un envoyé par Dieu himself, des zombies, des loups-garous, des vampires, un sosie d'Elvis, un couple d'amoureux, des moines naïfs mais doués pour les arts martiaux, des flics, incompétents pour la plupart, une amnésique aussi sexy qu'indestructible, une pierre précieuse, une valise grosse de 100000 dollars mais aussi des flingues comme s'il en pleuvait, des litres et des litres de sang et des noms d'oiseaux qui fusent. Ce melting-pot foisonnant, qu'il faut prendre au minimum au troisième degré, donne un roman qui tient du western, du polar, de la fantasy, de gore, etc. et surtout qui vaut le détour pour sa grosse dose d'humour, d'absurde, de surenchère dans la violence et la vulgarité. Mélange de Il était une fois dans l'Ouest, Men in black et autres films cultes, le livre sans nom fait du bien parce qu'on rit, on jubile, on ne réfléchit plus, on se laisse porter par les évènements sans se prendre la tête. Vivement la suite !
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Oui ce livre surprend. Au début, on a l'impression de vivre un Tarentino à Santa Mondega, puis l'apparition d'êtres surnaturels prend de l'ampleur au fil des chapitres et rend l'intrigue moins prenante.
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Extrèmement divertissant malgré mais surtout à cause des morts violentes, des vampires, des moines, des beuveries et d'une éclipse de lune.
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Le bouquin est bon, barré, drôle, iconoclaste, ça pas de souci.
A la fin du Livre sans nom, sans avoir encore lu les suivants ni même jeté un oeil aux critiques, je sentais le coup arriver. Au-delà des fantaisies auctorialo-éditoriales plus rapaces qu'un Serdaigle, le roman portait en lui les germes de sa chute. le Bourbon Kid ne pouvait rester percutant que sur un ou deux volumes maxi à cause même de ses fondations.


Très axé cinéma dans son écriture très visuelle ainsi que dans ses références. Et quelles références ! Tarantino, Batman, Freddy, Terminator, Tarantino, Seven, Star Wars, Kill Bill (Tarantino encore…), Buffy, X-Files, Ring, Death Note, Tarantino… Liste non exhaustive, le roman condense la totalité de la pop culture ciné, BD, comics, TV, manga, roman, musique, jeu vidéo, autre (précisez). Il mélange tous les genres, western, fantastique, polar, super-héros, aventure, action, arts martiaux, horreur…
Une somme culturelle, une anthologie de la littérature et du cinéma de genre. Un hyper-pulp.
Raison pour laquelle il devait se casser la figure au bout de x volumes. Tout comme on peut tromper une personne une fois, il est possible de bâtir un roman clin d'oeil truffés de références comme autant d'hommages. Ce qu'a fait Tarantino à l'écran avec Kill Bill, excellent film et virage vers le pire (Inglourious Basterds).
Mais tu ne peux pas te lancer dans un cycle entier de pot-pourri sauf à le devenir. le syndrome du catalogue ne marche qu'un temps, ceux qui ont survécu au chant II de L'Iliade et son énumération mortelle de nefs en savent quelque chose. Ça fonctionne bien dans le livre sans nom, beaucoup moins après, soit à cause des redites (12000 allusions à Tarantino par volume, faut se calmer), soit parce qu'une fois que tu as épuisé les grands noms tu dois te rabattre sur des oeuvres de seconde zone emblématiques de rien. le procédé amuse au début, il lasse à long terme. On ne peut pas se contenter de flatter le lecteur dans sa culture générale, encore moins lui ressortir en continu ce qu'il connaît déjà : à un moment, il lui faut du neuf.
On ne l'aura jamais. L'oeil de la lune reprend la même recette (La Momie, Halloween, Underworld…) et l'odeur du sapin commence à se faire sentir. le cimetière du Diable achève de planter les clous du cercueil, ce qui a au moins le mérite d'être raccord avec le titre.


L'intérêt du Livre sans nom, plus qu'une soi-disant originalité dont il est dépourvu, réside dans l'intelligence de son recyclage. Comme Kill Bill, on y revient toujours. le gus sans blase parvient à mélanger sa liste interminable d'ingrédients pour accoucher d'un texte qui tient la route et joue sur les codes des genres auxquels il se rattache.
Malin et bien vu, il déconstruit beaucoup et sort des sentiers battus, ce qui n'était pas évident vu la quantité d'oeuvres sur lesquelles il s'appuie et qu'en ont balisé un paquet, de sentiers. Il y a donc de l'humour à la pelle. Pourquoi “donc” ? Parce que 101 fois sur 100, pour déconstruire, le bulldozer emprunte le chemin de la parodie.
Je te renvoie à John Cawelti qui a bossé sur le western et le polar entre autres, et s'est penché sur la culture populaire bien avant la naissance de l'expression pop culture. Dans son article Chinatown and Generic Transformation in Recent American Films, il considère qu'un genre qui commence à tourner en rond passe par quatre phases pour se renouveler. La première est “humorous burlesque”, comme il dit dans sa langue à lui. Autodérision face à la caricature qu'est devenu le genre, comédie, humour, le genre se moque de lui-même avec la complicité du spectateur/lecteur qui connaît lui aussi les codes et commence à ce stade à saturer (spéciale dédicace à ceux qui en ont marre des invasions de zombies et de super-héros depuis une vingtaine d'années). le livre sans nom fait ça très bien, à la fois par son mélange de genres – le meta-genre bouscule par définition les codes propres à chacun – et par son côté foutraque assumé/maîtrisé en mode osef des règles.
A travers son listing énormissime de références, le livre sans nom passe en même temps par la deuxième étape, la nostalgie (“evocation of nostalgia”). Oeuvres cultes, majeures, fondatrices, marquantes pour des générations entières, à l'origine de mille et une vocations de réalisateurs, auteurs, illustrateurs, musiciens, etc. En un mot les références aux bases, aux sources, à un (supposé) âge d'or.
Sauf que voilà, les suites n'iront pas au bout du processus (déconstruction de la mythologie puis reconstruction). Quand je parlais plus haut de déconstruction, le terme était abusif. le livre sans nom chamboule, nuance. Les suites auraient pu… mais non. L'oeil de la lune ne continuera pas sur la lancée, il se contentera de tailler la route en ligne droite sur les pas de son prédécesseur, ce qui en fait un bon bouquin aussi, pas encore lassant mais qui donne une bonne conscience des limites que la série atteint (très vite). Même joueur joue encore dans le cimetière du Diable où l'essoufflement est perceptible. Pas de renouvellement en vue, le sel des deux premiers commence à piquer la langue pire qu'un piment de Cayenne et ce troisième tome s'embourbe dans le répétitif. Logique mercantile oblige, le livre de la mort achève de se mordre la queue, identique dans ses procédés (donc merci la répétitivité) mais en moins bien, beaucoup moins bien.


On l'aura compris, j'attendais un peu plus que du palimpseste décliné en cent quarante-quatre mille épisodes.
Si on s'en tient à la lecture pure, comme plaisir jubilatoire, le livre sans nom et L'oeil de la lune tiennent leurs promesses. de bons bouquins en soi, qui assurent le divertissement. Comme ces films d'action des années 80, l'heure de gloire des Schwarzy et Stallone, qui ne volaient pas haut mais ne prétendaient pas le faire, et remplissaient le contrat baston slash vannes slash (double) détente.
Les reproches viennent après, quand tu y réfléchis à tête reposée. Vouloir intégrer l'ensemble de la pop culture, c'était peut-être “un peu” ambitieux. Là-dessus, défaut structurel d'une oeuvre “à références”.
A trop s'appuyer sur les autres, le texte finit par manquer de fond et surtout de personnalité propre. Au mieux, une personnalité protéiforme et bancale, où les points d'ancrage culturels finissent par devenir des boulets qui empêchent de voler de ses ailes à elle.
Le neuf avec du vieux a ses limites et c'est LE gros reproche que je ferai à la série. Chaque volume recycle beaucoup et la série recycle chaque volume. le manque de renouvellement torpille le Bourbon Kid au point que j'ai hésité à continuer après le cimetière du Diable, craignant de relire encore la même chose. J'ai tenté le quatre… Ben un conseil, contente-toi des trois premiers, ou le 1 et le 2, ou même juste celui-ci.
Lien : https://unkapart.fr/le-cycle..
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Lorsqu'on décide de débuter un livre, on est souvent dans un état d'esprit qui permet de rentrer dans l'histoire, de ne pas s'échapper. Ici, on ne s'échappe pas. C'est le cas de le dire, car rares sont les personnages à s'en sortir en un seul morceau. 

    Dans cette ville de Santa Mondega, nul ne réchappe à la Faucheuse à la suite de la lecture d'un livre sans nom. Mais ce n'est pas ce qui amène directement les enquêteurs ici. Il y a de ça 5 ans, un homme, Bourbon Kid, a décimé tout un village. Depuis, Somers est persuadé qu'il continue de tuer, même si ses collègues n'en ont rien cru. Cependant, on lui colle un nouveau coéquipier, Jenssen qui lui va le croire, car son enquête est tout aussi étrange, touchant au surnaturelle. Jonchées de cadavres, les scènes de crimes sont atroces, inhumaines. Mais ces morts auraient des choses à dire. 

    Eh bien... A bout de souffle, enfermée dans le livre, je m'y suis perdue avec délectation. Cela fait longtemps que je n'avais pas plongé dans un livre prenant aux tripes. Je n'ai pas été choquée, mais plutôt envahie d'une curiosité quasi voyeuriste car il fallait que je sache. 

    Diffusé anonymement sur le web, "Le livre sans nom" est à la fois une lecture inquiétante, mais dotée d'une part d'humour noire dont le lecteur se régale. Tout au long du livre, l'auteur saura nous faire voyager de point de vue, ajoutant des indices au gré des meurtres. Il y a une part de nous même fascinée par ces horreurs, l'écriture le permet aisément : du détachement, comme si par moment, cela semblait tout à fait normal. 

    L'horreur décrite n'est pas seulement dans la description des scènes, elle s'inscrit également dans le traitement des personnages. S'attacher à l'un d'eux est donc chose risquée. 
Le seul bémol à cette histoire, c'est justement la multiplication des personnages... Il a fallu quelques retours en arrière car en plus des noms, il y a les surnoms. Mais on s'y fait rapidement quand on rentre dans l'histoire. 

    Les références sont nombreuses, entre les films d'épouvantes et le traitement des scènes quasi cinématographique : cela donnait plus encore l'impression de visionner les scènes par les yeux des différents protagonistes.

En bref : 

Une belle découverte grâce au prêt d'un collègue. Un univers que j'aimerais sonder davantage! 
Lien : https://lecturedaydora.blogs..
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Le récit nous entraîne dans une petite ville où la morale n'est pas et où tout est permis. Passé une introduction qui démontre toute la violence que l'on va retrouver par la suite, le récit reprend cinq ans après le carnage du Bourbon Kid, tueur aussi mystérieux que ses motivations. La vie a repris son cours depuis, ponctuée par la violence des habitants de Santa Mondega, mais tout bascule à nouveau avec la recherche d'une pierre précieuse dont la valeur va entraîner plus de morts qu'on ne peut en compter. On se retrouve un peu avec un scénario à la Tarantino ou à la Rodriguez, avec des personnages décalés mais attachants à leur manière, et une intrigue qui prend une direction totalement inattendue. le récit est dynamique et nous présente une succession de scènes excellentes, qui nous entraînent petit à petit vers un univers plus fantastique. Ce mélange de genres n'est pas dérangeant : surprenant au moment de la lecture, mais cela est fait de manière fluide et cohérente, donnant alors un plus au récit.

Ce dernier se divise en plusieurs chapitres, chacun suivant un personnage différent : on a alors un panorama assez complet de ce qui passe dans la ville, et cela confère du peps à l'histoire, l'empêchant de tomber dans l'ennui. Les protagonistes sont eux assez caricaturaux, mais on s'attache malgré tout à eux malgré leurs nombreux vices.

L'écriture reste le point faible du roman, même si correspond parfaitement à l'histoire qui nous est racontée. Simple, crue, violente, elle dépeint parfaitement et les personnages et l'ambiance de l'intrigue. le problème provient de certains dialogues, maladroits et bancals lorsqu'il s'agit des deux moines. Il est difficile de concevoir que ces hommes de paix changent du tout au tout en moins de 48h et puissent utiliser un vocabulaire vulgaire. Malgré cette petite critique, l'écriture reste plaisante et nous emmène parfaitement à sa suite.

Mixte entre western, fantastique, policier et thriller le Livre sans nom nous offre une histoire des plus singulières qui nous embarque dans une aventure tordue que l'on suit avec le plus grand plaisir du début à la fin.
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J'aime beaucoup Tarantino, ses films, ses ambiances. Et dans ce récit, nous sommes plongés dans l'univers de ce réalisateur. Entre Django, Kill Bill, et avec un petit air de Sin City, le livre sans nom nous décrit des évènements qui se passent à Santa Mondega, où un certain Bourbon Kid aurait fait un massacre cinq ans plus tôt.

Au fur et à mesure, nous découvrons tout un panel de personnages, et une enquête est menée pour retrouver ce Bourbon Kid, mais aussi un diamant assez précieux, aux pouvoirs mystérieux, l'Oeil de la Lune. Et visiblement, beaucoup de gens sont intéressés par de diamant, et veulent à tout prix mettre la main dessus.

J'avoue avoir adoré le début, c'est du Tarantino tout craché. Tout y est. L'ambiance sombre, l'humour cinglant, les personnages haut en couleur, la ville fantôme, les flics corrompus… Bref, très efficace tout ça.

« Première leçon: à Santa Mondega, quand quelqu'un tient des propos un peu délirants, il y a fort à parier que c'est vrai. »

Pourtant, je n'ai pas réussi à entrer totalement dans l'histoire au début. Ce n'est que vers le milieu du livre que les choses ont commencées à devenir plus intéressantes. Sans spoiler, la scène de l'eclipse où tous les personnages sont déguisés, et où un sacré massacre a lieu, est très drôle!

J'ai été plutôt gênée par le fait que l'histoire soit racontée par différents points de vue. Certes, ça apporte un autre relief, mais ça peut devenir redondant puisqu'au final il n'y a pas de suspens. Un évènement inattendu raconté dans un chapitre, sera résolu dans le chapitre suivant. C'est un peu dommage.

En revanche, je pense que ce livre, et sûrement les suivants, feraient d'excellents scénarios pour des films!

La fin est plutôt intéressante, avec de nombreux éléments révélés, et qui donnerait presque envie de lire la suite, même si ça ne sera pas mon cas.
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