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sur 3553 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ne cherchez pas des informations sur Santa Mondega, il n'y en a pas ! Ne cherchez même pas la ville sur une carte, elle n'existe pas ! Pour le reste du monde Santa Mondega est un lieu maudit dont on ne parle pas, auquel on évite de penser. Pourtant, il s'en passe des choses à Santa Mondega ! Outre les viols, vols, passages à tabac et meurtres courants, la ville a connu un véritable bain de sang, il y a cinq ans de cela, lorsque le Bourbon Kid a décimé une bonne partie de la population, juste parce qu'il ne tient pas l'alcool. Sanchez, le patron du mal famé Tapioca, pourrait en témoigner s'il parlait à la police. Mais il se tait et garde en mémoire la voix rocailleuse et la dégaine effrayante du tueur. Et aussi Jessica, la bombasse qu'il a sauvée de la rage du Kid et qui depuis est plongée dans le coma. de vieux souvenirs ravivés par des signes qui ne trompent pas : deux moines viennent d'arriver en ville, une éclipse solaire est annoncée, des morts violentes ont lieu. Pas de doute, le Bourbon Kid est en ville. Il veut récupérer l'Oeil de lune, une précieuse pierre bleu, objet de toutes les convoitises et sans doute achever Jessica, miraculeusement sortie du coma mais malheureusement amnésique. La tension monte, la population se prépare au pire mais pour une fois, le gouvernement a décidé d'intervenir. Un agent spécialiste du surnaturel a été dépêché en ville. Il va faire équipe avec un vieux flic mis sous la touche et obsédé par le Bourbon Kid. Pourront-ils empêcher le massacre annoncé ?

Dans le livre sans nom, on trouve tout et n'importe quoi. En vrac, dans le désordre, et sûrement avec des oublis : des tueurs à gages, des chasseurs de primes dont un envoyé par Dieu himself, des zombies, des loups-garous, des vampires, un sosie d'Elvis, un couple d'amoureux, des moines naïfs mais doués pour les arts martiaux, des flics, incompétents pour la plupart, une amnésique aussi sexy qu'indestructible, une pierre précieuse, une valise grosse de 100000 dollars mais aussi des flingues comme s'il en pleuvait, des litres et des litres de sang et des noms d'oiseaux qui fusent. Ce melting-pot foisonnant, qu'il faut prendre au minimum au troisième degré, donne un roman qui tient du western, du polar, de la fantasy, de gore, etc. et surtout qui vaut le détour pour sa grosse dose d'humour, d'absurde, de surenchère dans la violence et la vulgarité. Mélange de Il était une fois dans l'Ouest, Men in black et autres films cultes, le livre sans nom fait du bien parce qu'on rit, on jubile, on ne réfléchit plus, on se laisse porter par les évènements sans se prendre la tête. Vivement la suite !
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j'ai lu ce livre sans aucun temps mort ni aucune lassitude.
Au début du livre, on se dit, "il y a trop de personnages", ...à la fin du livre "si il veut faire un tome deux , il fa falloir en trouver des nouveaux!"
En effet, l'espérance de (sur) vie est assez faible dans ce roman, on pense bien sur à du Tarantino, ou à Shoot'em up.
Ca défouraille à tout va, ce n'est pas horrible, ni malsain, ni comique, juste mortel.

On retrouve la touche de fantastique chère aux productions "Grindhouse" ( Boulevard d ela mort, Planète Terreur). Et on ne peut s'empêcher de faire le parallèle aves le cinéma car ce livre est écrit comme un film, en le lisant on voit les plans , les scènes, l'ambiance est finement décrite par quelques touches qui nous permettent de visualiser facilement le décor d'une ville Hispanique US.
Long manteaux de cuir noirs, voitures rutilantes, chaleur étouffante ou nuit noire, le western spaghetti se retrouve ici à notre époque.

Le style est concis, direct, incisif, sans tomber dans l'hystérique épilepsie qui gâche souvent ce genre de scènes.
Les personnages sont attachants, notoirement plus démons que anges , mais personne n'est ici totalement innocent.
Qui plus est , ils sont réalistes, quand ils en veulent à quelqu'un, ce qui semble être leur occupation principale, ils arrivent derrière lui et lui tirent un coup de canon scié dans la nuque, sans devoir expliquer les pourquoi du comment de la physique quantique pendant 50 pages!

Un bon roman teinté de fantastique, qui n'aura certes pas le prix Nobel mais procure une jubilation assez coupable mais joyeuse.

S'il fallait choisir une ambiance musicale pour ce livre, je choisirais John Thorogood et principalement "Bad to the bone " ou "One Bourbon, One Scotch, One Gin".

Sortez votre manteau de cuir noir, votre fusil à pompe, votre cigare et votre bouteille de scotch et visitez Santa Mondega.
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Le livre sans nom c'est un peu comme l'alcool. On se lance par curiosité, bien souvent après en avoir longuement entendu parler. On vide chapitres après chapitres, jusqu'à atteindre la plus complète euphorie et le lendemain, on essuie sa première "gueule de papier".

Avec joie toutefois car les effets secondaires ne sont pas les mêmes (s'il vous manquait une preuve de la suprématie du livre, la voilà). Ici en effet, le réveil n'est douloureux que si l'on n'a pas songé à acheter – ou emprunter – le deuxième tome. Pas de soif extrême non plus (si ce n'est celle d'en savoir plus !), de nausée ou encore de migraine, simplement ce maudit plaisir coupable.

Coupable car le livre sans nom est loin – très loin – du chef d'oeuvre mais que, pour autant, on passe un excellent moment en sa compagnie, si tant est du moins que l'on soit doté de second (voire troisième) degré.

Au fil des pages, l'auteur semble en effet échafauder une pastiche de série B et a constamment recours à la caricature. L'histoire par exemple, qui fait graviter policiers, mafieux, moines, serial killer (liste non exhaustive) autour d'une mystérieuse pierre à la valeur inestimable, parait on ne peut plus tirée par les cheveux. le réalisme cohabite en fait ici avec l'irrationnel, l'humour avec le gore, la mort avec la fantaisie etc. Cette surenchère tant parodique qu'oxymorique permet à mon sens d'aviser le lecteur de la tonalité décomplexée du Livre sans nom, où entre autres choses, vous pourrez voir Batman servir un verre à un membre du groupe Kiss sans vous offusquer le moins du monde du caractère quelque peu invraisemblable de la scène.

Outre cette liberté absolue – et jubilatoire ! –, le point fort du roman réside dans son rythme hautement soutenu. Chaque chapitre repose en effet sur une dynamique effrénée – chaque page recèle son lot de surprises – et voit les morts se succéder comme seul Battle Royale a su le faire jusqu'ici – à ma connaissance. L'angoisse est toutefois ici inexistante tant le livre sans nom regorge d'intrigues surréalistes qui enrayent toute identification. Résolument "tarantinesque", ce thriller est donc un condensé de violence (boyaux, cervelles et sang à gogo) que l'humour, l'extravagance et les divers clins d'oeil de l'auteur (Seven, Usual Suspects, L'armée des 12 singes etc) atténuent inexorablement.

J'ai également apprécié la galerie – haute en couleurs – de personnages (des filles badass au mystérieux homme dont le visage est dissimulé par une capuche en passant par le Seigneur des Ténèbres ou encore les chasseurs de primes...) tous plus stéréotypés les uns que les autres, certes – mais là encore à des fins humoristiques – car j'ai trouvé qu'aucun d'entre eux n'était totalement blanc comme neige, or, vous le savez sans doute maintenant à force de me lire, j'ai horreur des visions manichéennes. Je pense toutefois que leur caractère respectif combiné à leur prénom éminemment cliché (Elvis, Rodéo Rex etc) agaceront les lecteurs anti "too much". Pour ma part, j'ai supposé qu'ils permettaient avant tout la mémorisation et ainsi, de mieux se repérer entre tous les personnages.

Si le style quant à lui n'est pas sensationnel, il a au moins le mérite de rendre compte d'une ville qui n'existe pas (Santa Mondega) et plus spécifiquement de l'atmosphère qui règne dans ce trou paumé d'Amérique du Sud à merveille. L'auteur a en effet une écriture très visuelle qui rappelle assez, en cela, celle des storyboards. Son style, court et incisif, retranscrit si minutieusement les décors (bars, carnaval etc) et l'ambiance singulière qui hantent le roman qu'on finit par fermer celui-ci avec l'impression d'avoir regardé un DVD. L'auteur n'a donc certes pas la plume de Marguerite Yourcenar mais il a assurément celle d'un metteur en scène ce qui, au demeurant, explique sans doute les rumeurs selon lesquelles Tarantino en serait l'auteur.

Mon principal bémol est d'ailleurs étroitement lié à cette supposition : certains passages du Livre sans nom sont en effet clairement inspirés de longs-métrages (Desperado et El Mariachi, pour ne citer qu'eux) et, si pour ma part je ne crie pas au plagiat car ce roman hybride est à mes yeux une parodie de tous ces films, il était toutefois très déstabilisant – éthiquement – de lire des scènes tout à fait (ou presque) identiques à ces films ou encore de suivre les aventures d'un couple (Dante et Kacy) me rappelant étrangement celui de Pulp Fiction. Si ces scènes peuvent bien sûr faire office de clins d'oeil supplémentaires, leur inspiration demeure pour moi discutable.

Dernier hic enfin, les relations entre les hommes et les femmes dans le roman. Avant tout, je tiens toutefois à préciser que j'ai conscience de l'absurdité de ma remarque à venir, au vu de l'univers que j'ai dépeint jusqu'ici – à savoir une ambiance western très caricaturale et donc, assez logiquement sexiste –, mais (c'est plus fort que moi !), même quand cela va contre la logique, je ne peux me résoudre à refréner cet élan de féminisme qui comprime ma poitrine (et me fait râler) chaque fois que je vois les femmes réduites au statut habituel de partenaire soumise (Kacy) ou de femme fatale et objet (Jessica).

En résumé, un melting-pot complètement barré, à des années lumières des proses les plus estimables mais très distrayant !

Plus de détails (mes rubriques "n'hésitez pas si ; fuyez si ; le petit plus ; le conseil (in)utile, en savoir plus sur l'auteur") en cliquant sur le lien ci-dessous.
Lien : http://blopblopblopblopblopb..
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Tibère avait horreur que des inconnus entrent dans sa librairie. En fait, il détestait également les habitués. Les habitués qui fréquentaient la librairie Tibère étaient toujours à l'affût de la moindre occasion d'y prouver ce qu'ils valaient, capables de s'envoyer dans la foulée « La Recherche du temps perdu » et les trois dernières thèses publiées à son sujet en moins de temps qu'il n'en fallait à la mère d'un gnard pour lui relire sa collection complète de Martine.
Tibère était une librairie qui avait vraiment du caractère. Ses murs étaient jaunes, mais personne ne le savait car ils étaient cachés par des rayonnages recouverts de livres en rangs serrés. Rien d'étonnant à cela : l'une des nombreuses règles tacites du lieu était l'obligation, pour l'ensemble de la clientèle, d'aimer les livres. Brochés, poche, neufs, occasion, beaux-livres, in folio, tout était autorisé, excepté les mangas, les magazines, la chick-litt, et Harry Potter. Ne pas lire de livre était tout à fait inacceptable. le fait de réclamer un livre audio était aussi considéré comme un péché, mais le plus grand des péchés, c'était d'être un inconnu dans ces lieux. Ici, personne n'aimait les inconnus. On ne pouvait pas se fier à eux. Ils étaient capables de demander des cartes postales, le dernier Goncourt ou des journaux turfistes.
Aussi, lorsqu'un homme, des écouteurs aux oreilles, s'approcha du guichet d'information, les trois professeurs d'université qui se disputaient et le dernier Merleau-Ponty et la chaire de sémiologie se turent et un ricanement doublé d'un rictus étira leurs traits, au risque de déséquilibrer leurs lunettes posées qui sur le front, qui au bout du nez (il s'avéra que celui qui emporta finalement la chaire avait opté pour des verres de contact).
- Salut. Z'avez le dernier Bourbon Kid?
Tibere se pencha sans quitter des yeux l'inconnu casqué. Il gardait à portée de main une monographie sans saveur sur Louis XVII, l'enfant du Temple.
- Ça fera 22€, dit-il en lui tendant l'exemplaire défraîchi qui n'avait échappé au pilon que par le hasard d'une grève des ouvriers du livre.
- C'est pas donné, dites donc.
- Ce serait contraire aux règles les plus élémentaires de mon métier, répondit Tibère sans un sourire.
L'inconnu parcourut les 50 premières pages d'un oeil interrogatif.
- C'est pas bandant votre truc. (D'un geste négligent, il sortit d'un sac informe porté en bandoulière une dizaine de volumes qu'il posa sur le comptoir. ). Les précédents étaient meilleurs.
Il sortit dans un regard. A peine eut-il refermé la porte derrière lui qu'un spécialiste de Proust se ruait sur le premier tome, tandis qu'une journaliste du Monde des livres le lui arrachait des mains. Un producteur de France Culture leur piétina la tronche pour s'emparer du tome 2. Une agrégée de lettres détourna l'attention du thésard en littérature comparée en soulevant sa jupe et profita de la demi-seconde de lubricité que son geste suscita pour lui chourer le tome 3. Ensuite, ce fut la cohue généralisée. le rayon sciences humaines fut le premier à valser, les littératures du haut et bas moyen-age s'effondrèrent à la suite, entraînant dans leur chute un pan entier de philosophie épistémologique.
La librairie Tibère ne devait jamais s'en remettre. Des sorbonnards désargentés et dès lors sans scrupule ramassèrent les quelques ouvrages sauvés du désastre. L'immeuble fut rasé. Depuis, une célèbre enseigne de hambourgeois y prospère. Et parfois des intellos grisonnants en pantalon de velours côtelé jettent des regards pleins d'espoir sur des anonymes qui portent besace, dont pourrait sortir la collection complète des Bourbon kid…
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Santa Mondega n'est décidément pas une ville comme les autres : seule au monde à accueillir une éclipse de soleil tous les cinq ans, elle semble attirer tout ce qu'il y a de moins recommandable dans les environs. Malgré la rude concurrence, quelques malfrats parviennent à se faire un nom, comme le Bourbon Kid, bien connu pour éradiquer la population d'un bar chaque fois qu'il vide un bourbon.

Et ce fameux Bourbon Kid semble bien remontrer le bout de son nez, peu de temps avant la prochaine éclipse. Il n'est d'ailleurs pas le seul : deux moines envoyés en mission, une jeune fille qui s'éveille après cinq années de coma, des tueurs à gages, ou encore un inspecteur spécialisé dans les affaires surnaturelles. Ces fortes personnalités s'entrechoquent en faisant des étincelles, ce qui n'est jamais bon dans une ville qui vit par la poudre et les balles...

Ce thriller part dans tous les sens et ne fait pas dans la dentelle : les protagonistes sont des gros durs qui roulent des mécaniques et qui ne reculent devant rien pour arriver à leurs fins. Deux regrets cependant : l'aspect fantastique n'était à mon sens pas nécessaire, les personnages sont suffisamment déjantés pour s'en passer. Il n'est d'ailleurs pas vraiment exploité et donne un côté « too much » qui pourra rebuter certains. Et ensuite, le manque de personnages féminins dans l'histoire : une Bonnie Parker ou une Calamity James aurait été du plus bel effet.
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Il me manque certainement un tas de références cinématographiques pour pouvoir apprécier ce polar déjanté à sa juste valeur mais qu'importe, j'ai tout de même passé un très bon moment en compagnie de cette bande de fous furieux !
Les amateurs du genre ( Tarentino et compagnie) en parlent très bien et je ne saurai faire mieux...
Un petit mot sur les personnages, peut-être...

Qu'il soit flic ou truand, voyante ratée ou tenancier de bar qui en pince pour une belle créature amnésique, moine ou champion du ring, ils sont tous un peu frappadingues et complètement loufoques mais néanmoins attachants.
J'ai surtout aimé Dante et Kacy, qui m'apparaissent un peu comme des Bonnie and Clyde, bien malgré eux.

En espérant retrouver ces deux-là dans le tome 2 s'il me prend l'envie de le lire un de ces quatre matins ... Après une soirée bien arrosée peut-être ??
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Le bourbon Kid c'est (dans l'ordre) une capuche, une voix rocailleuse, un verre de bourbon sur le comptoir d'un bouge infréquentable, la vidange du verre en seul shot, un gros flingue dans chaque main et... le carnage. La méthode la plus efficace pour faire baisser le nombre d'affreux pas beaux de Santa Mondega. Quoique, il y a de la concurrence.

« Le livre sans nom » au départ c'est une couverture qui m'intrigue. J'aime beaucoup la photo, une sale gueule, mal rasée, clope au bec, les traits en partie dissimulés par le manque de lumière, par le noir qui couvre au minimum 50% de la couverture.

Puis viennent les premières pages lues. Je suis désarçonnée. le roman est surprenant, inclassable et au début j'ai du mal avec le style. Je tourne les pages et hop je suis happée, noyée. Clairement ce livre n'est pas de la grande littérature. Âmes sensibles s'abstenir, ça saigne. Coincé(e)s du popotin, merci de passer votre chemin.  

L'écriture est rythmée, crue, visuelle, cinématographique, bourrée d'humour noir, très noir même. C'est décalé, décadent, absurde. Une série B sur papier ? Un hommage à Tarantino ? Ou un western spaghetti des temps modernes ultra-violent et macho ? le tout servi avec une touche de fantastique (des vampires, des vrais, pas de la Bit-lit pour fillettes).  L'histoire en une phrase? "Santa Mondega" est le trou du cul du monde, un bled peuplé d'un ramassis de "raclures" qui dégomment comme elles respirent.

Les personnages sont de vraies caricatures, mais c'est fait pour. L'auteur n'a pas peur des surenchères, de l'excès. Des mâles avec de gros .. flingues. Des personnages féminins insignifiants, des cruches... mais bonnes, bien gaulées. C'est le principal non ? (Mesdames il faut du second degré j'ai dit hein ? Sinon on passe son chemin.) Mon petit préféré ? Putaxxx Elvis quoi !!! Elviiiiiis ! He's back!! Bon OK, pas pour très longtemps, mais c'est l' jeu ma pauvre Lucette.

Quant à la fin du roman, j'avoue que je n'ai pas vu venir le seigneur des ténèbres!!! Surpriiiise! Mais pour être franche cela me rassure. Vu que c'est du grand n'importe quoi, pour deviner la fin il faut avoir l'esprit sacrément dérangé à mon humble avis. Enfin, je suis assez curieuse de lire la suite, la fin de celui-ci est juste une invite pour le tome 2.

Pour conclure, ce n'est pas un grand chef d'oeuvre, l'écriture est plutôt moyenne, les personnages des caricatures déjà vues au ciné, mais l'histoire est rythmée et addictive, l'auteur nous balade et pas besoin de siffler un bourbon pour avoir le tournis. Et ça me plaît bien comme ça. Quant à la fontaine d'hémoglobine, de boyaux et de cervelles explosées, elle provoquera rapidement des haut-le-coeur aux plus sensibles !

PS : Pas très châtié mon langage pour cette chronique, c'est une tentative d'hommage à Elvis, que voulez-vous !!
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Vu le nombre de critiques sur ce livre, je ne reviens pas sur l'histoire.
Pour le moi, le livre sans nom est du pur divertissement, un livre sympa qui ne prend pas la tête. L'écriture est à la limite du "parler", comportant de nombreux dialogues au vitriol, les personnages sont stéréotypés et gonflés à la testostérone, il y a beaucoup d'actions, de rebondissements, de fausses pistes. J'ai beaucoup ri aux premières 100 pages, parce que c'était du "nouveau" : la galerie de "héros" proposée est assez éclectique pour que les mélanges du genre soient savoureux (on trouve, entre autres : un sosie d'Elvis Presley, des moines, un patron de bistrot amoureux, une amnésique, deux policiers dont un spécialisé en paranormal et l'autre obsessionnel concernant une affaire non résolue, des amoureux un peu voleurs, une pierre précieuse, une éclipse à venir, et tout un tas de gangster tous plus forts les uns que les autres…). Tous sont des "méchants", certains le sont plus que d'autres, et puis voilà !
Après l'effet de nouveauté, j'ai trouvé que le récit s'essoufflait, qu'il y avait quand même des longueurs, mais les dernières pages, dans lesquelles l'intrigue avance vite, a su sans difficulté raviver mon attention.
Et puis, j'ai oublié de parler du Bourbon Kid, personnage mystérieux, quasiment mythique, légendaire, dont on ne connait que les on-dit sur la majeure partie du livre, et qui aura un rôle majeur à tenir pour dénouer tout ce fourbi. On en apprend pas mal sur lui, dans les dernières pages. de quoi donner envie d'en apprendre plus, un de ces jours, quand j'aurais envie de bonnes bastons et de morts à tous les coins de rue, en lisant "L'oeil de lune" !
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Ébouriffant.D'abord ,une mise au point pour le futur lecteur.Si vous n'aimez pas Tarantino.,M'en in Black,Lucky Luke ,les westerns de Sergio Leone.Si vous n'aimez ni les saloons, ni le bourbon ni les fusillades.Si vous avez détesté 1275 âmes de Jim Thomson ou l'île du point Némo de Robles Faites des économies: n'achetez pas ce livre
Pour les autres, en route pour Santa Mondega, drôle de village où il y a trop d'éclipses et beaucoup trop de méchants, des méchants ordinaires mais aussi de vrais méchants.Il y a deux petit moines, une pierre mystérieuse et un gars bizarre.Bourbon kid ,pas alcoolique,oh que non,Evitez toutefois de lui offrir un bourbon ou alors cachez vous derrière le bar du saloon car cela le contrarie vraiment.Vous voulez savoir pourquoi. Accrochez vous,n'oubliez pas votre humour et en route pour cinq cent pages de bonne lecture.
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Titre : le livre sans nom
Auteur : Anonyme
On est en plein dans l'inconnu. Allez, c'est parti.
Waouh, c'est sanglant !
Les cadavres ne se comptent plus à Santa Mondega, en particulier au Tapioca, le bar où l'on n'aime pas trop les étrangers.
Chacun tire plus vite que son ombre, ça tombe comme des mouches.
Et puis….la pierre de lune, convoitée par les pires criminels…. et puis, les vampires et les loups-garous…. et puis la mystérieuse éclipse sanguinaire qui survient tous les cinq ans.

Des crimes à tire-larigot, des vampires… des ingrédients qui, si je les avais connus avant m'auraient fait dédaigner ce livre.
Et bien mal m'en aurait pris car j'ai passé un excellent moment.
J'ai adoré cette lecture, me délectant de chaque nouveau chapitre.
C'est magistralement bien écrit et malgré les centaines et les centaines de morts, il n'y a, paradoxalement, aucun temps mort.
L'histoire, bien que complexe est parfaitement maîtrisée et le suspense est au rendez-vous jusqu'à la dernière page.
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