Psycho Killer

Quand certaines mamans se font offrir pour notre fête un bouquet de fleurs, une étole, un parfum, des chocolats, moi on m'offre ce livre. J'ai trouvé le geste drôle et me suis demandé s'il fallait y voir un message ou pas?! Ma progéniture avait-elle de sombres desseins à mon égards ou plus particulièrement ma moitié ? car, elle était forcément à l'origine de ce choix, qui mieux qu'elle, sinon ma propre soeur, pour connaître mes gôuts, mon humour et j'en passe..?! Je me suis donc mise après un très court moment de paranoïa presque aiguë à la charmante lecture de ce livre.

Alors oui ce fut un plaisir que de passer un peu de temps avec ces personnages complètement déjantés, oui ce fut un plaisir que de lire une histoire sans prise de tête, oui ce fut un plaisir que de lire ce livre à l'écriture typiquement masculine, car qui mieux qu' un homme pour nommer une maison de passe, le Minou Joyeux? Enfin, vous l'aurez compris, j'ai apprécié la quantité de sang versé pour la bonne cause, pour son côté hyper méga décalé et puis zut quoi lâchons du lest, soyons parfois moins exigeants au niveau de la forme, l'auteur s'éclate vraiment et ça se ressent....

Une lecture pas sérieuse, mais qui fait du bien.

Ce roman est simplement conçu, on ne se perd pas dans une foultitude d'histoires qui se croiseraient. La couverture du livre de poche présente le masque du psycho killer et pas de surprise, ça dézingue à tout va. le sérial enchaîne les crimes en nombre et sans réalisme à coup de couperet ou de mitraillette Uzi. Avec le titre et la couverture, vous avez une partie de l'histoire.
Reste pourquoi cette fille du Minou Joyeux est au coeur de cette histoire?…il faudra lire un peu.

Et une fois de plus, je me suis replongée avec jubilation dans le monde totalement déjanté de Mr Anonyme.

B Movie Hell, anciennement appelée Sherwood County, bourgade tombée aux mains d'un ancien producteur de porno devenu proxénète et amateur de peignoir doré, nommé Silvio Mellencamp, est en effervescence : un inconnu, vite surnommé l'Iroquois - rapport à son masque d'Halloween -, dézingue à toute berzingue ceux qui croisent son chemin. Mais quel est son but ?

Psycho killer est blindé de références cinématographiques, de clichés monstrueux sur tout et n'importe quoi. L'hémoglobine coule à flots, le sexe est bien présent, façon brutale ou tarifiée.
Sans oublier un petit côté scato, un poil trop présent à mon goût
Il ne faut pas y chercher du sérieux, une intrigue époustouflante, une plume subtile. C'est tellement caricatural que c'en est très amusant.
Totalement divertissant !

Adieu bourbon avalés cul-sec, cape à capuche, voix rocailleuse et cigarettes qui s'allument spontanément : nouveau roman, nouveau serial killer. Après la tétralogie dédiée au Bourbon Kid, le tome cinq de la saga créée par la fameux « Anonyme » nous entraîne sur les traces de l'Iroquois, qui est aussi violent et peu scrupuleux que le Bourbon Kid. Seulement, on ne sait pas grand-chose de lui, hormis les raisons de sa présence dans la ville de B. Movie Hell (littéralement « l'Enfer des Nanars »).

Psycho Killer a été une lecture plaisante et prenante. Cet auteur anonyme sait y faire : ses romans sont très addictifs et les pages se tournent toutes seules. Pourtant, ce cinquième volet a été, pour moi, inférieur à la tétralogie dédiée au Kid. Mais je ne suis pas objective : j'adore ce personnage et je m'étais habituée à lui. de plus, l'ambiance « bordel » de Psycho Killer m'a moyennement plu. J'ai trouvé l'histoire de Bébé un peu tirée par les cheveux et j'ai eu des frissons désagréables quand j'ai lu que la maison close dans laquelle elle travaille s'appelait « le Minou joyeux » (non…!). Par ailleurs, le personnage de l'Iroquois m'a laissée de marbre, et ce, malgré le fait que j'aime bien les histoires de serial killers qui sortent de nulle part et qui font des carnages (dans les romans, bien entendu). Alors voilà, il m'est arrivé de sourire en lisant Psycho Killer mais je n'ai pas retrouvé le petit truc que j'avais adoré dans les quatre premiers romans de Monsieur Anonyme : je ne me suis pas attachée aux personnages, l'ambiance m'a semblé peu palpitante et l'histoire un peu capillotractée.

Bref, même si Psycho Killer ne donnerait pas un « nanar » si on l'adaptait au cinéma, mon avis est mitigé. Mais il faut dire que j'avais trouvé que l'auteur avait mis la barre très haut avec le Livre sans nom et L'Oeil de la Lune, d'où mon sentiment mitigé. Je n'ai pas fini pour autant avec cet auteur et je compte lire ses trois derniers romans plus tard. J'espère y retrouver l'engouement de mes débuts avec le Bourbon Kid.

Je ne sais pas pourquoi j'ai tant tardé à me mettre à Psycho Killer, alors que j'avais tant aimé les livres précédents de l'auteur (ce fameux Anonyme). Peut-être étais-je réticent à quitter le Bourbon Kid pour un autre serial killer peut-être moins charismatique et dont le charme des aventures ne prendraient peut-être pas.

Mais mes craintes ont bien vite été écartées. Comme à l'accoutumé, on est tout de suite plongé dans un récit et un style très cinématographiques et référencés. Les dialogues coulent tous seuls comme dans un bon film, les scènes et séquences se projettent devant nos yeux, s'enchaînant avec une facilité déconcertante et une envie de savoir quelles folies nous réservent l'auteur.
Et des péripéties jouissives, parfois WTF, à la hauteur des personnages hauts en couleur, on y aura le droit. On ne s'ennuie jamais et on est prêt à suivre l'auteur dans ses moindres délires. La lecture se fait bien vite addictive.
Une belle brochette de nouveaux personnages fait son apparition ici, souvent un brin barrés, certains cachant un secret (parfois à eux-même, sans le savoir), toujours sur le fil des clichés de leurs archétypes mais avec cette touche qui les rend fun à suivre et permet d'éviter l'écueil.

En refermant le livre, on n'a qu'une hâte : en retrouver vite certains, qui en rencontreraient d'autres de la précédente saga. Et c'est exactement ce que promet le Pape, le Kid et l'iroquois, déjà disponible depuis quelques temps. Gageons que je mettrai beaucoup moins de temps à me ruer dessus.

Après avoir dévoré la saga Bourbon Kid, j'ai décidé de me lancer dans Psycho Killer, car on m'a conseillé de le lire avant le Pape, le Kid et l'Iroquois... Pour nos 4 ans, mon copain m'a donc offert les deux livres de cet auteur Anonyme qui me manquaient, et je me suis un peu précipitée dessus. Cette fois, pas de Bourbon Kid, mais un autre tueur en série surnommé l'Iroquois à cause de son masque de squelette surmonté par une crête rouge. En effet, l'Iroquois a un style qui dénote... Tout comme cet auteur de génie, qui écrit des histoires complètement décalées, loufoques, terribles, drôles et addictives.

B Movie Hell est une bourgade plutôt calme, où chaque habitant semble dépendre et devoir une fière chandelle à Silvio Mellencamp, le propriétaire du "Minou Joyeux" (le nom veut tout dire, vous l'aurez compris). Seulement, un jour, un tueur masqué portant une veste en cuir rouge va se mettre à zigouiller et décapiter certains habitants sans raison apparente. C'est là que Milena Fonseca et Jack Munson, du FBI, vont intervenir pour essayer de découvrir ce que cherche de tueur fou.

Comme je l'ai souligné plus haut, le style de l'auteur est complètement décalé, qui ne fait pas dans la dentelle. J'ai apprécié son humour, je regrette même de ne pas avoir noté certaines citations plutôt épiques. J'ai énormément aimé le personnage de l'Iroquois que j'ai trouvé fascinant, je lui ai trouvé plusieurs points communs avec le Bourbon Kid - en dehors du fait que ce sont des tueurs sanguinaires, bien sûr - et c'est la seule chose que je déplore un peu, d'ailleurs. J'ai tout de même hâte de voir ce que le tome 5 de mon tueur préféré va donner, avec ce duo qui va sûrement être extra !

Vous l'aurez compris, j'ai une fois de plus été conquise par Anonyme et son histoire.
Lien : http://anais-lemillefeuilles..

Est-ce personnel ou ce cher auteur Anonyme fait de plus en plus de l'oeil à Quentin Tarantino ? Un peu comme si le livre sautait sur place dans la bibliothèque du réalisateur en criant "Adapte-moi ! Adapte-moi ! Je t'ai maché tout le travail !

On retrouve bien le style de Bourbon Kid et on peut lire le livre en faisant un concours avec les autres lecteurs à celui qui retrouvera le plus de films ou séries possibles placés comme référence dans ce livre.
Quant à mon impression... J''ai mis plus de temps pour rentrer réellement dans le livre, le prendre par plaisir pour poursuivre sa lecture ; il m'a fallu un bon tiers. Par contre après, j'ai été tellement prise par l'action, les évènements et le suspens, que les pages se tournaient toutes seules. Sans cependant y retrouver le même plaisir qu'avec les Bourbon Kid.

C'est toujours aussi violent, vulgaire et même plus car une partie de l'action se déroule dans un bordel. Bref, à lire si vous avez aimé les autres titres de cet auteur. Sinon, je conseille de commencer par "Le livre sans nom"

Je viens de dévorer ce livre, impossible de le lâcher. Je me suis amusée comme une folle, j'étais complètement dans le trip : les chansons et les films qui le rythme ont fait écho sans problème à ma mémoire, créant une ambiance de dingue dans ma tête. C'est un FILM. Pas un bouquin. Il est déguisé, c'est tout !
Chaque lecture de cet auteur me fait penser à un trip complètement jouissif, c'est violent mais d'une façon tellement folle et cash que ça en devient amusant et à la fois terrifiant, on se demande toujours qui va crever dans une explosion de viscères et d'excréments, aucun détail n'est épargné. Les prostituées du Minou Joyeux sont parfaites de candeur et d'impudeur mêlées, les villageois sont tellement caricaturaux qu'ils en deviennent crédibles de débilité, où sont les gentils ? et les méchants ? ils sont tous fous et délirants, c'est génial !
Voilà...
En bref, j'ai beaucoup aimé !

J'ai lu « Psycho Killer » comme un bon bonbon acidulé, un bon moment de détente… oui oui malgré toute cette « violence » et ce sang…. Ayant lu et adoré la trilogie du Bourbon Kid, je savais bien que j'allais lire un gros délire, et me doutais du genre, pas de l'histoire bien sûr !
Accro et coincé de la « Grande Littérature », passez votre chemin, ce livre n'est pas pour vous !! Ici nous avons affaire à un genre de Quentin Tarantino et son Kill Bill ! Il est évident aussi que l'auteur ne se prend pas au sérieux, il s'amuse, comme nous… Quand on lit « Anonyme », on joue à se faire peur, sans vraiment avoir peur, on s'attend à son humour potache voire graveleux, une bonne intrigue tout de même, des clins d'oeil à notre société au niveau des films, musiques etc. Je ne lirais pas ce genre de livres tous les jours, mais de temps en temps, que ça fait du bien ! on se détend et on s'amuse à suivre tous les personnages embringués dans cette histoire incroyable et rocambolesque…. En gros, les méchants sont tués avec quelques dégâts latéraux innocents… Les cadavres s'accumulent pour notre plus grand plaisir ! Bref, j'ai passé un joli moment… je vous le souhaite à vous aussi…. Bonne lecture !

Après plusieurs livres nous présentant la charmante bourgade de Santa Mondega et son tueur en série emblématique le Bourbon Kid, Monsieur Anonyme nous invite à faire escale chez les villageois de B Movie Hell, réputé pour son restaurant l'Alaska Roadside Diner et son bordel le Minou Joyeux. Si le coin est assez tranquille en temps normal, il suffit qu'un tueur redoutable s'échappe d'un asile pour que B Movie Hell devienne « the place to die ».

Toujours très déjanté, encore plus irrévérencieux que les livres précédents, j'ai tout de même un peu moins « kiffé »… Serais-je un peu blasée devant tout ce déballage légèrement outrancier ?! Ou est-ce l'absence de l'air pur et vivifiant de Santa Mondega qui faisait défaut dans ce volume ? Ou peut-être, je me suis ennuyée de JD, Sanchez & cie ?! RV dans le livre n°6 le Pape, le Kid et l'Iroquois pour le savoir !