Psycho Killer

Après avoir lu "Le livre sans nom", premier opus de la saga du Bourbon Kid, d'Anonyme, me voici dans un autre de ses livres, qui n'a aucun lien avec les autres livres. Encore un livre dévoré et apprécié. Anonyme fait des livres plutôt addictifs, merci à lui/elle/eux!

Cette fois, nous sommes dans un patelin perdu, géré par un bandit pleins aux as, amateur de cinéma, producteur de porno et obsédé de sexe ( ben tient!). Il gère le Minou Joyeux, son bordel, et la ville, d'une certaine manière. On lui doit même le nom étrange de la ville, B Movie Hell. Les choses prennent une tournure sinistre lorsqu'un individu masqué sort de nul part et amorce une série de meurtres violents. On envois deux (faux) agents du FBI arrêter cet amateur de carnages. du moins, officiellement, puisque derrière le décor inusité de la petite bourgade pourrait se cacher un secret partagé collectivement par les habitants qui fait froid dans le dos.

À certains égards, le style de l'histoire m'a fait penser aux films de Tarantino avec des personnages sans censure, le langage cru et l'humour noir. Évidemment, quand on connait les références cinématographiques qui ponctuent la lecture de ce livre, c'est encore mieux. Même le scénario se prête bien à celui des séries B du cinéma: des héros badass, des méchants pas spécialement brillants, une personne à secourir et même une sorte de happy ending improbable. Ça n'enlève rien au fait que c'est un bon livre, ceci dit.
Côté personnages, encore une fois, chapeau à l'auteur/autrice, on nous sert une belle brochette de truands, de dégénérés de services et des héros imparfaits, mais attachants. Joey Conrad, dit l'Iroquois, nous est présenté comme le psychopathe assoiffé de sang typique, mais au final, on dirait plutôt un hybride entre Deadpool (de part sa tenue rouge voyante, son absence de scrupules et son amour pour la musique) et V ( de part son côté justicier obscure et son impressionnante dextérité quand il s'agit de lames). Bébé aussi était un personnage intéressant et très mystérieuse. On se sera longtemps demandé ce qu'une jeune femme pouvait bien représenter pour que tout un village la couvre ainsi. Intelligente et rusée, elle fait un sacré contraste dans son univers de bordel et on se dit qu'elle n'a décidément pas sa place là. En tout cas, j'apprécie le fait qu'elle ait cherché à se sauver elle-même, contrairement beaucoup de personnages féminin qui attendent se faire sauver. L'agent Munson et Fonseca aussi étaient fort sympathiques avec leur côté badass. Évidement, comme dans les séries B, c'est fou ce que les agents se permettent des choses, car je doute que de vrais agents manquent à ce point d'éthique professionnelle.
Un bon livre donc qu'on ne lâche pas facilement une fois lancé et qui prouve qu'on ne peut pas se fier aux premières impressions.

« le Livre Sans Nom » m'avait déjà convaincu. Et ce livre le confirme. Férocement. Cet auteur, célèbre et anonyme, a du talent. Et de l'humour. Efficace et tranchant comme le couperet de son tueur en série. L'histoire est sans conteste moins originale que celle développée dans son premier roman mais le style est toujours aussi mordant et les références pop incroyablement savoureuses. L'hémoglobine est quant à elle toujours de sortie. Abondamment. Tout comme ce rafraîchissant et surprenant manque de respect pour les personnages principaux. Avec de nobles valeurs. Ou sans. Qui parfois meurent. Ou pas. Cocktail détonnant de froides cruautés où l'on déteste voir les pages se tourner et leur nombre diminuer. Inéluctablement.

C'est un récit rouge sang à l'humour noir où l'on se délecte à chaque page.

Lien : https://unecertaineculture.w..

Jack Munson, ancien agent du FBI pour des opérations clandestines en retraite forcée, est appelé par son ancien collègue et ami Devon Pincent. Malgré sa gueule de bois, il part avec Milena Fonseca à B Movie Hell, une ville aux mains de Silvio Mellencamp, ancien réalisateur de film pornographique. Il gère, entre autres, le bordel au « Minou joyeux » où Bébé rêve de quitter cet endroit.
En effet, depuis quelques heures, un tueur dit l'Iroquois, fou allié, habillé d'une veste en cuir rouge et d'un masque de tête de mort avec crête rouge, décime la population de cette ville (tout ce qui bouge et de préférence les policiers). Que cache réellement ce carnage ?
J'ai lu ce roman à vitesse grand V. J'ai accroché à cette histoire déjanté, digne d'un Tarantino dont les personnages sont attachants.

J'avais préféré la série précédente mais celle-là est toujours passablement dérangée avec pas mal de sexe trash, beaucoup d'humour, des personnages déjantés et pas mal d'allusions cinématographiques. Il faut un peu de temps pour entrer dans l'histoire.

Un tueur surnommé l'Iroquois portant un masque avec une crête vient perturber la ville de B Movie Hell en tuant certains habitants.
Le FBI est mis sur l'enquête mais les autorités locales n'ont pas franchement l'intention de collaborer avec eux.
Cette ville est dirigée par un ancien producteur de film X qui investit beaucoup d'argent dans celle-ci. Cet homme va lancer une chasse à l'homme.
L'enquête va faire apparaitre un lien éventuel avec une autre affaire.
Pourquoi l'Iroquois sévit-il à B Movie Hell ?

Livre que j'ai lu très rapidement tellement l'histoire est prenante. C'est une véritable hécatombe, on se retrouve avec un nombre impressionnant de morts et on veut comprendre sa motivation.
Le titre et la couverture vont attirer les amateurs du genre.

Un court spin off du Bourbon Kid. On reprend la même formule, mais j'ai trouvé le tout plutôt expédié. de même que les personnages, qui, si ils ne sont pas sans intérêts, manque de profondeur.

Sans être bâclé, j'ai l'impression que l'ouvrage aurait gagné à avoir plus de contenu. le tout se lit vite, mais "l'enquête" est bien trop rapidement "résolue", j'aurais préféré qu'elle perdure.

Sans trop en dire, la mort d'un personnage est par ailleurs complétement oubliée après quelques pages, alors qu'il aurait été intéressant d'approfondir la relation, la complicité entre les personnages.

Néanmoins, ce fut agréable. le genre de livre qu'on lit sans réfléchir, sans se prendre la tête. Les pages défilent, les chapitres aussi. Ils sont courts, ce que j'apprécie, pour m'arrêter un peu n'importe où. le tout dans un univers entre l'absurde et le trash, si fidèle à cet auteur anonyme.

Est-ce que j'en attendais trop ? Si le but était un ouvrage court, alors je n'étais simplement pas dans ce mood pour l'apprécier à sa juste valeur.

Au final, on reprend tout du Bourbon Kid, sans les personnages et la fantaisie développée, et on part sur une enquête pseudo policière trash et fun !

Ayant adoré la saga Bourbon Kid de cet auteur anonyme, il y a longtemps que Psycho Killer était dans ma wishlist. Lorsque j'ai appris que dans le tome 5 de Bourbon kId faisait apparaitre un nouveau personnage appelé l'Iroquois, et qui avait son rôle principal dans Psycho Killer, je me suis tout de suite tournée vers ce roman avant de reprendre la saga Bourbon Kid. Je ne voulais pas passer à côté de ce personnage qui semblait bien psychopathe.

Dès les premières pages, je retrouve la plume de l'auteur. C'est fluide, drôle, gore et addictif ! On se croirait dans un film !.

Dans une petite ville nommée B Movie Hell, un homme masqué d'une tête de mort avec une crête rouge massacre des habitants de B Movie Hell, cet homme est appelé l'Iroquois.

En parallèle, on apprend que la ville est financée par un ancien réalisateur de films porno et qui a crée une maison close. Parmi les filles qui y résident, il y a "Bébé", une jeune femme qui va croiser la route de cet Iroquois et apprendre certaines vérités sur son passé.

le FBI enquête sur cette série de meurtre mais semble déjà connaître l'identité du tueur...

Qui est donc Bébé et qui est l'Iroquois?

Une intrigue bien ficelée et un dénouement bien surprenant. J'ai adoré du début à la fin. J'ai aimé retrouvé l'ambiance déjanté et gore de l'auteur, mais dans Psycho Killer il n'y a pas l'aspect fantastique qu'on avait dans la série Bourbon Kid. Ici, on est dans un thriller et on adore !
Lien : http://bookaddict.e-monsite...

J' adore la saga d' Anonyme . Ce one shoot est vraiment terrible . Dés le premier chapitre , l' auteur vous met dans le bain et dans l' ambiance glauque et noire . L' humour noire est toujours au rendez vous . On rit , on tremble , on sourit , on attend la suite avec impatience , on tourne les pages sans sans rendre compte , on veut savoir , ...
Suspens addictif , réglement de compte , prostitution au '' minou joyeux '' , meurtres sanguinaires et sans pitié , recherche d' identité : tout un cocktail d' étonnant . c' est trop bien .

Si l'auteur délaisse le Bourbon Kid, il n'en pas pour autant oublié son style très cinématographique, farfelu et violent.
On retrouve à nouveau tous les ingrédients qui ont fait le succès d'Anonyme, cette fois-ci dans une nouvelle aventure déroutante, décalée mais jouissive.
L'histoire démarre sur les chapeaux de roue, et la tension qui habite chaque page ne décélère pas d'un iota jusqu'à la fin. Tout se passe très vite, on n'a pas le temps de souffler et on enchaîne la lecture pour découvrir le fin de l'histoire. Car rien n'est au final ce qui paraît, et on découvre un récit un peu plus profond que ce l'on pouvait croire au début. Certes, on reste loin d'un roman très bien écrit, avec une réelle profondeur des personnages. Mais ce style très hollywoodien, qui mélange divers genres et qui brasse des références à tout va donne un certain cachet à la lecture et la rend divertissante et addictive à la fois.
Une nouvelle fois Anonyme a su me conquérir.

L'éditeur a bien fait les choses avec une accroche explosive faite aux libraires :

" le Bourbon Kid vous a consterné ?
Twin Peaks vous a attéré ?
Halloween et Scream vous ont affligé ?
Merci de nous retourner ce livre.
(PS : Attention ! Si vous êtes un fan acharné de Dirty Dancing, essayez quand même.) "

Ayant explosé ma race d'un bonheur primaire en dévorant la série du Bourbon Kid, j'étais forcément très excité à l'arrivée du nouveau roman de Anonyme. Et ce petit mot des fabuleuses éditions Sonatine (qui ont elles-même explosé le genre du polar dans l'édition française) ne pouvait que rajouter une bonne dose de Tabasco sur une tarte aux piments.

Résultat ?
Bonne nouvelle, Anonyme sait écrire en dehors de son univers du Bourbon Kid, quand bien même ca y ressemble pas mal.
Petit bémol, l'effet de surprise n'existe forcément plus comme la première fois, et on a un peu l'impression au début d'un remix des recettes passées sans réussir à retrouver l'authencité.
Mais peu à peu, on se laisser gagner, on s'installe près des personnages, et on finit par prendre son pied au coeur de cette ville de frappadingues balayée par un tueur façon Halloween.

Bref, c'est du Anonyme pur jus, du rock, de l'hémoglobine, des putes, des ripous, des gros balaises, et on a déjà hâte de voir une suite !

Merci donc à Anonyme et à Sonatine !!!