AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,05

sur 150 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un caillou, un simple caillou.

Voilà ce qui relie, sans qu'ils le sachent, Bobby à Jack. Ce caillou, jeté en rigolant par Bobby depuis un pont sur la voiture d'Amélia, la fille de Jack, l'a tuée. Depuis, l'un comme l'autre filent leur vie en zombies : Bobby zone sur des coups foireux avec le remords à ses basques ; Jack vivote dans le souvenir et le chagrin.

Le destin va finalement les réunir, quelques années plus tard, via l'atelier d'écriture de Lily auquel s'inscrit Jack, qui par le jeu des familles recomposées n'est autre que l'ex-belle-soeur de Bobby. Qui n'a rien perdu de sa capacité à s'attirer des ennuis…

Autant le dire d'emblée, Éteindre la lune de William Boyle – traduit par Simon Baril – est une réussite. Fan de la première heure, j'y ai retrouvé le Boyle de Gravesend et de Tout est brisé, celui qui réussit à mener sans se perdre, intrigue noire, étude de caractères et approche sociale poussée. Et tout cela ne tient qu'à une seule chose : William Boyle est un auteur incroyablement empathique.

Un auteur qui aime les gens, ce qui se ressent dans le travail de chacun de ses personnages, avec un regard bienveillant et humain posé sur les plus paumés et les plus faibles. La galerie proposée dans Éteindre la lune tient De Balzac ou de Dickens, que l'on aurait transposés à Brooklyn.

« …le Long Eddy's. Certes, à première vue, ce bar n'a rien d'impressionnant, mais chaque soir il lui est donné de voir la gamme complète des émotions humaines. Allégresse, amour, euphorie, haine, colère, désespoir. Tout ça en l'espace de quelques heures, parfois sur un seul et un même visage. Oui, un rade merveilleux. À moitié édénique, à moitié apocalyptique ».

La sensibilité avec laquelle Boyle dépeint Jack renaissant progressivement à la vie grâce à Lily, temporairement hébergée et comblant le vide d'Amelia, fait naître une émotion rare et durable au fil des pages.

Mais Boyle est aussi un auteur qui aime sa ville natale, devenu au fil de ses livres, le chantre de Brooklyn, personnage principal de ses livres et scène vivante de théâtre à ciel ouvert, révélateur des âmes et des êtres dans ce qu'ils ont de pire et de meilleur.

« Sous le métro aérien, de jeunes Ritals pilotent de grosses bagnoles, vitres baissées, techno tonitruante. Sur les trottoirs bondés, les gens filent chez eux, à la salle de gym ou au restau. Après une longue journée de travail, des voyageurs descendent l'escalier du métro aérien. Tout ça paraît si simple, si fluide. Une soirée où rien de mal ne peut arriver : le temps est trop agréable, pour une fois une impression de bonheur émane du quartier ».

Dans Éteindre la lune, Boyle continue de décliner ses thèmes favoris : le destin, la famille, le pardon, la rédemption. Et l'amour aussi. Son style est profond et s'envole souvent vers le sublime, notamment à l'occasion de la magnifique errance nocturne de Francesca et Bobby dans Manhattan.

Et si Thomas Wolfe a écrit que « Seuls les morts connaissent Brooklyn », il s'est trompé puisque William Boyle est bien vivant et en très grande forme ! Éteindre la lune est un grand livre, à la fois noir et lumineux. Ne passez pas à côté.
Commenter  J’apprécie          420
Sans se contenter de mettre en scène des fusillades et des histoires de vengeance, au-delà de certaines caricatures très drôles, William Boyle crée également des personnages touchants qui se croisent et dont les destins fusionnent. Son Brooklyn est celui de la mafia mais aussi celui des grands adolescents qui veulent fuir l'ombre de leur passé et de leurs parents, le sang et les larmes (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2023/01/11/eteindre-la-lune-william-boyle/)
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
Commenter  J’apprécie          390
C'est l'attachement au quartier et la tragédie frappant ses femmes et ses hommes de peu qui caractérisent l'oeuvre de William Boyle se déroulant à Gravesend, ce quartier du sud de Brooklyn qui donne d'ailleurs son nom à son premier roman portant le numéro 1000 de l'emblématique collection Rivages/Noir. Sur la couverture de Gravesend (Rivages/Noir 2016) s'affiche l'enseigne du Wrong Number, bar décati du quartier, servant de décor à bon nombre de récits de l'auteur dont La Cité Des Marges (Gallmeister 2021) où l'on décèle cette atmosphère de douce nostalgie qui imprègne les lieux, ceci quelles que soient les époques dans lesquelles se déroulent les intrigues oscillant entre les années 80 et le début des années 2000 comme c'est le cas pour Eteindre La Lune, dernier roman de l'auteur qui revient sur les thèmes de la vengeance et de la résilience avec une galaxie de personnages pittoresques dont les destins se percutent parfois brutalement au coeur de ce petit microcosme qui devient le théâtre de cette comédie humaine, portrait d'une Amérique désenchantée.

Du haut de leurs quatorze ans, Bobby et Zeke se postent au-dessus de la Belt Parkway en balançant des projectiles sur les automobilistes. En enchainant les défis, Bobby atteint une conductrice qui perd la maîtrise de son véhicule pour trouver la mort dans l'accident qui s'ensuit. Les gamins prennent la fuite et jurent de garder le silence sur ce drame qui demeure impuni. Amelia avait dix-huit ans et faisait la fierté de son père Jack Cornacchia, une figure du quartier jouant les redresseurs de torts auprès des petites gens victimes des escrocs et autres truands de tous poils. Les années passant, Jack peine toujours à se remettre de son chagrin et s'inscrit à un atelier d'écriture avec la secrète volonté d'exorciser sa douleur en posant des mots sur son désespoir. Développant un certain talent, Jack noue une amitié quasi filiale avec Lilly, la jeune animatrice de l'atelier, une romancière en devenir qui n'est autre que l'ex belle-soeur de Bobby dont les frasques prennent de plus en plus d'ampleur avec toutes les conséquences dramatiques qui en découlent.

On est toujours fasciné par cette congruence entre les personnages de William Boyle et le visage du quartier de Gravesend dans lequel ils se débattent, à l'image de cette maison de Jack Cornacchia tout aussi abimée que son propriétaire dont l'âme s'étiole dans une infinie tristesse au gré des souvenirs de sa fille disparue. Il en va de même pour l'ambiance qui émane de ces nombreux diner's un peu miteux, mais pourtant plein de charme, théâtre des rencontres douces amères entre toute cette galerie de protagonistes évoluant dans ce cadre imprégné d'une nostalgie aux accents poétiques comme cette inoubliable et lumineuse rencontre entre Bobby et Francesca dont la relation amoureuse se construit autour de leurs escapades sur l'île de Manhattan, une véritable bouffée d'oxygène qui va pourtant tourner court. Et comme toujours, il y a le drame qui s'inscrit en toile de fond autour d'individus aussi patibulaires que maladroits, parfois même paumés qui vont perturber le quotidien de ces habitants fragilisés par les aléas d'une vie qui ne leur fait pas de cadeau. Avec Eteindre La Lune, on découvrira donc le destin funeste de Bobby, bien évidemment, qui ne se remet pas du geste fatal qu'il a commis lorsqu'il était adolescent et qui va croiser la route de Charlie French, un truand impitoyable qui sévit de manière brutale dans le quartier. Mais l'enjeu principal du récit se construit autour du parcours de Jack Cornacchia, de la perte de sa fille et de ce qu'il va faire pour surmonter ce deuil avec cet atelier d'écriture lui permettant de coucher sur le papier toute sa colère mais également tout son désarroi qui rejaillissent au gré de textes inspirés qui vont fasciner la jeune Lilly Murphy, personnage éclatant qui va illuminer la vie de Jack au gré d'une relation père-fille de substitution que William Boyle dépeint avec toute la délicatesse d'une écriture inspirée. On prend ainsi la mesure de ces petits instants de la vie quotidienne, de ces éclats de violence abrupte et de cette succession de rencontres désarmantes de sincérité autour desquels William Boyle bâti une intrigue d'une fascinante beauté qui nous empoigne le coeur au gré d'un texte au charme indéniable.


William Boyle : Eteindre La Lune (Shoot The Moonlight Out). Editions Gallmeister 2023. Traduit de l'américain par Simon Baril.

A lire en écoutant : No Ordinary Love de Sade. Album : Love Deluxe. 1992 Sony Music Entertainment (UK) Ltd.
Lien : http://www.monromannoiretbie..
Commenter  J’apprécie          190
Avec William Boyle, Brooklyn ressemble toujours à un village. Tôt ou tard, on se croise, tôt ou tard, on se retrouve. Ses personnages ont grandi et travaillé dans ce quartier dont les enfants tentent de s'échapper sans savoir comment s'y prendre. Les noms italo-américains comme Santovasco, Cornacchia et Brancaccio y sont monnaie courante.
Avec William Boyle, on croit lire un roman policier mais les crimes ne sont pas le moteur de l'histoire, ce sont les personnages. Les crimes ne sont que des catalyseurs qui affectent les destins.

« Éteindre la lune » se passe à la fin des années 90 et au début des années 2000. Des gamins s'amusent à lancer des pierres sur des voitures. Un jeu innocent qui vire au drame et qui va briser plusieurs vies.
On entre dans une mosaïque complexe de personnages interconnectés, chacun coincé dans ses ornières. Les chapitres passent d'un personnage à l'autre et, si au début, vous vous demandez pourquoi vous en apprenez autant sur un tel ou tel, vous comprenez vite les liens qui vont les réunir. Vous attentez la confrontation finale où les secrets seront révélés, les crimes passés mis en lumière et la rédemption enfin trouvée.

Magnifique portrait de vies qui s'entrechoquent au tournant du siècle, ce roman est à la fois tragique et tendre.
Je suis admirative de l'habileté de l'auteur à jongler entre tous les protagonistes sans en laisser un de côté, à la sensibilité qu'il met dans son histoire, à la justesse de ses dialogues.
Bref, le dernier Boyle est bon, très très bon.

Traduit par Simon Baril
Commenter  J’apprécie          170
Les chouchous du comité de lecture polar.
Les coups de coeur des bibliothécaires
Dans ce roman en forme de conte noir, on se promène dans Brooklyn aux côtés de losers magnifiques qui font de leur mieux pour vaincre les aléas de la vie en restant dignes.
En s'amusant à lancer des cailloux sur des voitures, Bobby, 14 ans, touche une conductrice qui perd le contrôle de son véhicule et meurt dans l'accident. Quelques années plus tard, Jack, le père de la victime, un redresseur de torts de Brooklyn, s'inscrit à un atelier d'écriture dans l'espoir d'exorciser sa douleur. Il y rencontre Lily, qui n'est autre que l'ex-belle-soeur de Bobby.
L'écriture, très cinématographique, l'atmosphère générale et le lieu m'ont rappelé le film Smoke. Son charme irrépressible saisit dès les premières lignes et ne nous quitte plus jusqu'à la fin. C'est juste magnifique. Boyle est décidément un auteur à suivre de très près.
Par Flo, Bibliothèques de la Ville de Paris

Lien : https://collectifpolar.blog/..
Commenter  J’apprécie          130
Brooklyn- Vengeance- Jeunesse- Coïncidence.
Tout commence par un jeux d'enfants aux conséquences dramatiques: lancer depuis un pont un caillou sur les voitures. Celui-ci va heurter Amelia et la tuer.
Quelques année plus tard, on retrouve Jack, le papa ,veuf qui essaie de survivre et qui va s'inscrire à un atelier d'écriture en souvenir de sa fille qui écrivait des romans.
Nous allons retrouver l'enfant Bobby qui a tué la jeune fille et toute une galerie de personnages qui dans un premier temps nous ne trouvons pas le lien et qui au fur et à mesure les liens se resserrent dans cette histoire dramatique et dense.
Un roman noir, très bien construit, d'une belle sensibilité malgré cette vengeance et ce petit monde de truands.
Un roman très plaisant et puissant.
Commenter  J’apprécie          110
Coup de coeur pour roman noir: un texte âpre où les destins s'entrecroisent dans un quartier de Brooklyn.

Le temps passe, de bêtises d'adolescents désoeuvrés à un atelier d'écriture aux allures de rédemption. Tandis que les personnages se livrent, égratignés par la vie, l'auteur excelle à distiller émotions et humanités. Une belle découverte.
Lien : https://nahe-lit.blogspot.co..
Commenter  J’apprécie          50


William Boyle nous entraîne à nouveau au coeur de Brooklyn et nous offre un superbe roman noir empli d'humanité. Dans ce quartier en perpétuel mouvement, des mafieux sévissent, les jeunes rêvent d'ailleurs sans pouvoir s'échapper et des tragédies sociales se jouent en silence. C'est là que prend naissance l'intrigue de ce roman à la fin des années 90. Deux adolescents désoeuvrés jettent des cailloux du haut d'un pont et atteignent de manière fatale une jeune automobiliste. Un geste irréfléchi lourd de conséquences.

Dans ce récit, il y a plusieurs histoires, ce qui permet à l'auteur de mêler très habilement les codes du roman noir à une étude de caractères subtile. Il se focalise sur la vie de ses personnages avec beaucoup de sensibilité, tisse des liens entre eux jusqu'à ce que leurs destins se rapprochent irrémédiablement pour finir par se croiser quelques années après le drame.

Si les activités douteuses des escrocs, les règlements de comptes, les crimes perpétrés par les gangsters entretiennent la noirceur de l'intrigue, c'est surtout la manière dont William Boyle explore l'âme, les fêlures et les zones d'ombre de ses personnages qui retient l'attention, la manière dont il se concentre sur leur vie. Une vie qui donne et reprend sans état d'âme, qui façonne les destins. Celui de la jeune Amélia qui se rêvait écrivain et meurt dans cet accident tragique, celui de Bobby, le coupable, rongé par le remords et toujours englué dans les ennuis, du père, Jack, inconsolable, dévasté par le chagrin et la colère. Cet homme, qui porte le récit sur ses épaules, redresseur de torts à ses heures, anéanti par les deuils successifs, devient encore plus émouvant lorsqu'il trouve dans un atelier d'écriture animé par la jeune Lily une manière d'exorciser sa douleur, lorsqu'une étincelle paternelle se rallume en lui et lui redonne goût à la vie.

William Boyle excelle à écrire la complexité de l'humain. Son empathie pour ses personnages est palpable, comme s'il y avait une petite part de lui dans chacun d'eux, un peu de la vie de Jack, un peu des passions de Lily pour la littérature ou de Francesca pour le cinéma. Il pose un regard d'une grande bienveillance sur ceux que la vie n'a pas épargnés, se penche aussi sur ceux qui ne sont pas toujours fréquentables.

Au fil du roman, il décline les thèmes qu'il affectionne, les trajectoires de vie qui s'entrechoquent, le hasard qui donne des tournures inattendues à la vie, l'amour, le sens de la famille, celle qu'on se choisit, qu'on recompose et le chemin si difficile qui mène au pardon, à la résilience. La littérature, le la musique et le cinéma sont omniprésents, donnent du sens au monde, à la vie. Quel autre remède que l'art pour adoucir les chagrins ?

En poursuivant son exploration quasiment cinématographique de Brooklyn, du quartier où il a grandi, il donne au récit une atmosphère particulière, enveloppante et mélancolique et on lui emboîte le pas sans hésiter.

William Boyle écrit à hauteur d'homme. En fabuleux conteur d'histoires, il fait surgir de la lumière et de l'amour au beau milieu de la noirceur. Éteindre la lune est un roman profondément humain, à la fois émouvant et tendre, sombre et lumineux. Une très belle réussite !

- Shoot the moonlight out - William Boyle - Traduit par Simon Baril - Éditions Gallmeister






















Commenter  J’apprécie          50
Plusieurs personnages de tous les âges, vont se trouver reliés par des événements en cascades, ainsi que des décisions, quelques fois hasardeuses. Mais leurs destins vont tous converger pour se retrouver dans une fin tragique, pour certains. L'auteur aime Brooklyn, on sent une certaine nostalgie du temps qui passe. Bref un très bon moment à passer, avec cet excellent roman noir.
Commenter  J’apprécie          40
Voilà un roman qui me faisait de l'oeil mais que sans la venue prochaine de William Boyle pour Quai du Polar, je n'aurais peut-être pas lu tout de suite. Je suis bien content du coup, car il m'a énormément plu.

William Boyle situe une fois de plus son roman à Brooklyn son quartier. On perçoit dans chacune des pages de son livre son besoin profond de décrire et de montrer aux lecteurs sont attachement à ce quartier de New-York. Dans ce Brooklyn des années 2000, on y trouve une population qui a l'air enchaînée et qui n'a pas les moyens de quitter cet endroit. Une des forces pour moi de ce roman c'est justement le portrait que fait William Boyle de Brooklyn.

Dans Éteindre la lune, William Boyle va faire se croiser plusieurs personnages et au fur et à mesure, de manière vraiment majestueuse, nous nous rendons compte qu'ils sont tous liés les uns aux autres. Au départ, c'est assez subtil, des petits indices glissés par-ci par-là mais si nous sommes attentifs on comprend où souhaite nous emmener William Boyle. J'ai aimé justement ce petit jeu de piste pour découvrir ce qui lie les personnages entre eux. La dernière partie, dans laquelle forcément tout s'accélère est pour moi magistrale. Ils sont tous unis par un même destin.

Il y a une chose que j'apprécie tout particulièrement dans les romans, c'est quand ceux-ci parlent d'écrivains, et dans Éteindre la lune, j'ai été gâté car deux jeunes femmes rêvent de ce métier. L'une d'entre elles crée même un atelier d'écriture. William Boyle montre dans son roman que l'écriture est un moyen de faire sortir de soi nos émotions et un moyen de laisser partir les êtres aimés.

Le gros sujet de ce roman, c'est le deuil, tous ont perdu un être aimé, même plusieurs pour certains. C'est ce qui les rassemblent, tous unis par les pertes et par le souvenir. J'ai trouvé que William Boyle traite admirablement le sujet, pas de larmoiement, c'est juste et même beau. Ils essayent tous d'exorciser la douleur de la perte à leur manière, chacun dans leur coin. Mais c'est une fois rassemblés que pour moi ils y parviennent. J'ai énormément aimé les chapitres dans la maison de Jack où celui-ci reçoit les trois jeunes femmes.

Jack, justement, est le personnage que j'ai préféré. Il y a beaucoup de dualité en lui. le pardon se frotte à la vengeance en permanence. C'est vraiment un personnage qui va me rester longtemps en tête.

Vous l'aurez compris, j'ai énormément aimé ce roman, je n'ai rien à lui reprocher. J'ai avalé les pages les unes après les autres. Je suis vraiment ravi de l'avoir lu et j'ai hâte d'échanger avec William Boyle lors de sa venue prochaine.
Lien : https://readlookhear.fr/2023..
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (414) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2877 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}