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J'avais ce livre depuis fort longtemps sur mes étagères mais j'avais pas envie de le lire. La faute à la couverture, je pensais qu'il s'agissait d'une histoire d'amour bébête sur fond de Russie, la neige, la glace, tout ça, tout ça....
Et bien oui,, c'est une histoire d'amour, formidable amour d'une vie ( en fait de 2 vies), sur fond de Russie, plus précisément la fin de l'empire Russe et la révolution , la destitution du tsar Nicolas II. Cette histoire s'étire sur presque tout le 20ème siècle.
Du début à la fin de ce gros livre, il n'y a qu'une belle écriture, des références astucieuses à la vrai Histoire. Les pages ne sont pas passionnantes mais toutes sont intéressantes et la lecture a été un vrai plaisir authentique du début à la fin!
Je n'y ai trouvé aucune niaiserie. Il m'a donné envie de lire encore des romans sur la Russie, et les classiques russes...
Je le conseille à ceux et celles qui n'osent pas (comme moi) se lancer dans les grandes sagas historiques. Il ouvre l'appétit !!!
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Avant toute chose, il faut savoir que ce livre est sorti sous le nom de la maison Ipatiev il y a quelques temps, et qu'il a été renommé La Maison des intentions particulières cette année seulement lors de sa réédition. On y retrouve en parallèle deux histoires liées par un même homme : Gueorgui, à deux stades de sa vie : en 1917, alors qu'il n'était qu'un adolescent, et en 1981, devenu un vieil homme. Au fil de l'histoire, le temps défile en 1917 et recule en 1981, pour finalement que les deux histoires se rejoignent au moment où tout se bouscule, au moment décisif, au moment où le livre prend tout son sens. J'ai adoré cette chronologie-là. Ça cultivait un certain mystère, ça posait beaucoup de questions : quand le décompte va-t-il s'arrêter ? Quand est-ce que tout va s'éclaircir ? Parce que le gros point fort du livre, c'est justement ça : on connait le début, on connait la fin, et pourtant l'auteur arrive à gérer un certain suspense et à nous faire découvrir des choses petit à petit.

C'était la première fois que ça m'arrivait avec John Boyne : j'ai deviné le truc, le retournement, ce qui me cause habituellement avec ses livres le traditionnel choc. Et ça, c'est à cause de quelque chose que je dirais pas (ce serait presque du spoil, si je ne dis rien peut-être que ça passera inaperçu pour vous), qui a été vraiment mal choisi selon moi. Donc juste un avertissement : ne cherchez pas trop sur Internet d'info sur le livre pendant votre lecture, n'allez pas préparer votre chronique par avance ou quelque chose comme ça. Cependant, ça n'a pas gâché ma lecture, puisqu'il restait tout de même la question principale : pourquoi ?

L'aspect historique du livre est très intéressant, même si j'aurais aimé être encore plus plongée dans la révolution russe, même si cela prend déjà de la place dans l'histoire ! Quant à la romance, malgré un début un peu facile à mon avis, je crois que c'est une des plus belles histoires d'amour que j'ai lue. Loin de là les déclarations passionnées, le romantisme à toute épreuve et les scènes mignonnes toutes les trois pages, pourtant l'auteur montre ici l'amour d'une manière toute aussi belle.

Gueorgui est selon moi un personnage très original, sans que je sache pourquoi. Peut-être parce que je l'ai vu rajeunir et vieillir en même temps, et que ça m'a donné une idée très particulière sur son évolution dans la vie, mais je l'ai trouvé très intéressant et attachant. Il a une vision unique du monde qui l'entoure, et j'ai vraiment aimé découvrir la vie avec ses yeux, même s'il n'était pas toujours des plus optimistes (en fait, il est même carrément pessimiste). L'histoire est surtout basée sur lui, même si on découvre d'autres personnages importants pour lui et pour l'histoire, tout reste très axé sur lui-même et c'est un peu dommage parce que j'aurais aimé en apprendre plus sur certains. Malgré tout, Zoïa m'a beaucoup touchée et émue, c'est un personnage pour qui j'éprouve autant d'admiration que de pitié et qui va rester dans un coin de ma tête un moment encore, je pense.

J'ai besoin de parler de l'écriture de John Boyne, vraiment ? Comme d'habitude j'ai adoré, c'est très fluide tout en étant percutant, beau tout en étant horrible. J'ai fini ce livre un soir, et ça m'a un peu déprimée sur le coup, la fin reste une fin dans son style, quoique moins choquante et plus attendue que les autres. Ce qui m'a rendue morose aussi c'est le sentiment très négatif sur le fait de vieillir qu'a Gueorgui, au moment où j'ai fini le livre j'aurais bien voulu m'en passer, mais avec du recul, je crois que c'est nécessaire et que ça a un sens pour ce personnage.

C'était donc une très bonne lecture pour moi, je vous la recommande mille fois ! Quant à moi, je vais lire les deux derniers livres de John Boyne traduits en français le plus vite possible.
Lien : http://mezouquilit.blogspot...
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Je n'ai pas trop d'affinités avec la Russie et les intrigues qui s'y passent en général ... J'ai lu Anna Karénine une fois, j'ai essayé de m'intéresser à Dostoïevski aussi, sans véritable coup de cœur. J'ai choisi cet ouvrage à la librairie pour son auteur, John Boyne sans trop m'attarder sur la quatrième de couverture ni sur la première d'ailleurs ...

J'ai découvert et encensé John Boyne lors de la lecture du garçon en pyjama rayé, que je vous encourage à découvrir.

Ici, l'auteur nous propose l'histoire d'un personnage très attachant comme il sait apparemment très bien les construire. Gueorgui Daniilovitch, né dans une famille modeste, sauve la vie du grand duc Nicolas Nicolaïevitch ce qui lui vaut de devenir le protecteur du tsarévitch Alexeï. Commence alors pour lui une vie nouvelle entre les murs dorés du palais d'hiver de Saint-Pétersbourg que l'auteur nous narre avec talent et dextérité.

En effet, Boyne nous raconte cette histoire en rythmant habilement son récit ; il alterne les chapitres qui exposent l'adolescence de Gueorgui et sa vie adulte si bien que l'on a de la peine à devoir refermer le livre avide de connaître la suite ... La chronologie ainsi entrecoupée harmonise efficacement toute l'intrigue.

Ce roman se lit comme un passionnant cours d'Histoire. Boyne en aborde les grandes pages en y glissant parfois des réflexions engagées sur les agissements contestables des hommes ou leurs convictions légitimes. Cela donne de l'épaisseur à l'ouvrage au sens propre comme au figuré.

Les personnages sont intéressants, le style est efficace, le cadre franchement attrayant, c'est très souvent émouvant ; La maison des intentions particulières est tout simplement un très très beau roman.



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Le roman s'ouvre sur les adieux déchirants d'un couple qui s'est aimé pendant plus de soixante ans. Zoïa, atteinte d'un cancer, va bientôt s'éteindre. Gueorgui, 80 ans, son mari, est complètement anéanti.
C'est avec autant de tristesse que d'amour, autant de douleur que de nostalgie que Gueorgui rembobine leur vie. Partant de 1981 pour arriver au drame de la maison Ipatiev en 1918, on alterne souvenirs présents et passés grâce à un habile jeu de miroirs.
Ce beau roman vous fera vivre la fin de la Russie Impériale de l'intérieur.
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J'ai bien aimé ce livre qui a été presque un coup de coeur pour moi. L'histoire est bien écrite, elle fait rêver d'ailleurs, les personnages sont bien approfondis et le travail de recherche est spéctaculaire.

Le petit bémol pour moi est le point de vue qui confère à l'histoire parfois un peu de longueur alors qu'elle aurait méritée dans plusieurs passage un peu plus de pep's et le rythme qui n'est pas assez soutenue dans à certains passages.
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John Boyne nous offre une merveilleuse histoire. Ce livre mêle romance, mystère, guerre, amitié, loyauté ... Je le conseille à tous ceux qui aiment les belles histoires d'amour sur fond historique. le côté russe rajoute un certain charme, qui n'est pas déplaisant du tout. En refermant ce livre, on aurait bien envie de visiter Saint-Pétersbourg, pour découvrir où est née cette belle histoire d'amour.
Lien : http://shelunaitachronicles...
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C'est dernières années, nombreux d'auteurs anglais ou américains ont décidé d'écrire sur la Russie autant sous le règne de Staline que pendant les Romanov. le roman de John Boyne n'innove en rien le récit d'un histoire de famille. On commence 1981 et on finit en 1918 à la mort de la famille Romanov ainsi que l'exil de la seule survivante Anastasia. le personnage de Gueorgui, je l'ai trouvé parfois très égoïste par rapport à sa famille et aussi stéréotyper d'une certaine façon comme bibliothécaire sont rapport aux livres en est un exemple.. Peut-être parce que j'ai des soeurs mais Anastasia me plaisait beaucoup et j'aurais voulu que l'histoire soit plus axer sur les événements de 1914 à 1918 pour moi c'est les moments que j'entendais de lire avec une certaine impatience.
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Le recit alterne entre deux époques, passé et présent.
Sans surprise jai beaucoup aimé les passages au passé. Je me suis un peu ennuyé dans ceux au présent.
Le style est fluide et agréable à lire.
J'ai trouvé quelques longueurs mais dans l'eensemble j'ai aimé cette lecture.
Cest un livre que je recommanderai aux lecteurs intéressés par le destin de la famille Romanov.
#b
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Excellent ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️
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Russie, 1915. Un acte de bravoure a fait passer en un instant le jeune Gueorgui de simple moujik à garde du corps du tsarévitch, le jeune Alexeï. Il quitte alors son petit village de Kachine et la rudesse du monde paysan pour les fastes du palais d'Hiver à Saint-Pétersbourg.

Désormais, son destin est lié à celui, tragique, des Romanov. C'est un nouveau monde qui s'ouvre à lui, côtoyant quotidiennement la famille du tsar et, surtout, la belle Anastasia.

Mais la révolution approche et va s'écrire dans le sang. Obligé de fuir, Gueorgui emportera avec lui bien plus que ses souvenirs de la Russie impériale…
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