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3,73

sur 349 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Pour vivre heureux, vivons déconnectés, voici la leçon donnée par ce livre à tous ceux qui souffrent du syndrome du canal carpien à force de twitter, liker, facebooker, le nez rivé sur leur portable à longueur de journée et même la nuit dans leur lit (j'ai des noms, pour des raisons personnelles, je ne les divulguerai pas …).
John Boyne nous invite dans la famille britannique hautement dysfonctionnelle des Cleverley. le père George est un présentateur populaire depuis plus de 30 ans à la BBC, sa femme Beverley torture une nouvelle prête-plume chargée de lui pondre son nouveau roman à l'eau de rose. George et Beverley, qui se trompent allégrement, sont les heureux parents de trois rejetons, Nelson, jeune adulte timoré qui passe son temps à revêtir des déguisements pour se faire passer pour qui il n'est pas. Sa soeur Elizabeth, complètement accro à son nombre de followers, passe sa vie oisive sur son téléphone à troller le plus de personnalités possible, et le petit dernier, Achille, s'avère être un apprenti escroc maitre-chanteur.
Tout part en vrille dans cette famille, à commencer par George, qui après un tweet qu'il pensait bienveillant sur une personne en en train changer de genre, va se retrouver dans la tourmente médiatique, cloué au pilori par la nouvelle génération des woke.
On retrouve ici, comme dans le Voyant d'Etampes, le thème de l'homme blanc dans la soixantaine désigné à la vindicte populaire, qui va s'empresser de le faire tomber de son piédestal pour ce qu'il représente sans se préoccuper de ce qu'il est.
C'est divertissant, amusant, la galerie des personnages très caricaturaux et hauts en couleur donne le sourire. Une lecture agréable, légère, un humour très bristish à laquelle je reprocherai cependant quelques longueurs et un manque de rythme surtout en première partie.
Et puis, cerise sur le gâteau ce sera pour vous l'occasion d'apprendre qui est le véritable Ustym Karmaliuk, outre le fait que c'est la tortue sur la couverture !
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Le syndrome du canal carpien ou la pathologie induite par l'abus de clavier

Autour de la famille d'un présentateur vedette de la télévision, des personnages se croisent et dévoilent des liens imprévus dans des scénettes aux dialogues censés être percutants, parsemés de références britanniques peu compréhensibles (du moins pour moi ).

Wokisme, utilisation déviante des réseaux sociaux, adultère, homosexualité, transgenres, pathologies psychiatriques, inculture des nouvelles générations, Boyne offre un fourre-tout critique, un réalisme social de notre époque.
Certes, l'humour (très british), la fantaisie et le sarcasme ne sont jamais loin, la satire est foutraque et loufoque, mais j'ai fini par m'ennuyer ferme, et abandonner à mi-parcours.

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Je continue ma lecture de John Boyne et cette fois il s'agit d'un sujet ultra contemporain. John Boyne écrit une sorte de comédie satirique sur une famille totalement accro aux réseaux sociaux. L'action se passe à Londres en 2022, dans la famille Cleverley. George est le père de famille, présentateur télé très connu et respecté. Sa femme, Beverley est écrivaine et ils ont 3 enfants : Nelson, Elizabeth et Achille, tous 3 utilisateurs actifs des réseaux sociaux comme Twitter et Instagram. Ils passent une grande partie de leur journée à regarder s'ils ont des followers, à commenter et écrire.
Leur vie va basculer lorsque George va poster un commentaire sur Twitter qui va lui attirer de gros problèmes.
J'ai été surprise par le ton du roman, très drôle et ironique. Les personnages sont caricaturaux pour servir la démonstration de l'auteur.
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Dans la famille Cleverly il y a le père Georges, journaliste célèbre de la BBC, la mère Berkeley ecrivaine reconnue qui utilise une plume fantôme pour écrire ses romans, les enfants : Nelson, professeur mal dans sa tête, Élisabeth qui se cherche et fait du bénévolat et Achille encore lycéen et arnaqueur dans ses loisirs. Ce petit monde va évoluer sur une semaine qui va être catastrophique pour tous.
Beaucoup d'humour, trop même on frôle l'overdose, du moins pour moi. Bien écrit mais j'avoue m'être ennuyée à la longue vue que le roman fait presque 500 pages.
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Que de dire de ce livre ?
- J'ai eu du mal à le lire principalement à cause des personnages très antipathiques, égocentriques, manipulateurs, complètement déconnectés de la réalité… (j'ai quand même fini par m'attacher à eux même si il m'a fallu du temps).

- Je suis passée à côté de beaucoup de subtilités par manque de connaissance de la culture anglaise. Il y a de pleins de références que je n'avais pas… Et ça avait l'air très drôle.
Et peut-être que la traduction n'a pas aidé non plus.

- Mais la vision des réseaux sociaux et l'évolution de notre société m'a vraiment fait rire. (Mais dans quel monde vit-on ?)
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Pour vivre heureux vivons déconnectés !

Une famille britannique, les Cleverly, célèbres et riches. le père, George, célèbre animateur de télévision. La mère, Beverly, romancière, qui embauche des plumes pour écrire à sa place. Nelson, le fils aîné qui consulte et qui se cache derrière des uniformes. La fille, Elizabeth, qui ne peut se passer de son téléphone et le petit dernier Achille, ado au physique d'Appolon, escroc en devenir.

Cette famille qui n'a pas conscience de la réalité va totalement basculer suite à un tweet du père George.

En même temps, ils l'ont bien mérité ! Ils sont vaniteux, ne pensent qu'à eux-mêmes où se servent des autres du moment que ça leur profite. le plus intelligent semble être celui considéré comme le plus bête, l'ado Achille.

Je dois dire que tout est poussé à l'extrême dans ce récit. Des personnages aux situations.

Un humour british mais qui n'a pas fait mouche. Certes, l'auteur dénonce les travers de notre société où certains ne vivent que pour les réseaux sociaux et en oublient de vivre leurs vies mais j'ai trouvé l'ensemble un peu foutraque, loufoque, un brin caricatural avec une fin en forme de pirouette.

Bref, une petite déception après avoir lu " L'audacieux Monsieur Swift".

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Avis mitigé non pas que je sois pour ou contre les réseaux sociaux mais j'ai trouvé la famille trop loufoque.
Bon OK c'est écrit par un anglais et il faut adhèrer à leur humour...je ne dis pas que j'ai ri mais souri ...
Un père célèbre qui anime une émission sur la BBC, une mère écrivain.e mais qui utilise un prête plume et 3 enfants complètement à côté de la plaque : une fille qui ne vit que par les réseaux sociaux , un garçon qui se déguise pour exister et un autre escroc.
Un Tweet malattentionné va pourtant changer leur vie !
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Humour très British pour le syndrome du canal carpien, roman désopilant qui tient du vaudeville du XXIème siècle.
Les Cleverley sont britanniques, célèbres (lui à la télé / BBC, elle en romancière d'histoires à l'eau de rose) et leurs trois enfants sont tout aussi fêlés, voire plus, que leurs parents.
John Boyne réussit le pari de faire interagir ses personnages, de manières volontaires et/ou suite à des quiproquos loufoques aux conséquences parfois bien désastreuses.
Une satire de notre société où l'humain tend à donner plus d'importances au paraître qu'à l'être, où à force de vivre pour les médias sociaux et l'image que ceux-ci renvoient, l'humain passe, sans nul doute, à côtés des éléments essentiels de sa vie personnelle et/ou familiale.

Lien : https://letempslibredenath.w..
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Drôle de livre. J'ai franchement ri les 400 premières pages, me suis ennuyée les cent dernières. Comme si l'auteur s'était laissé emporter par son récit sans plus le maîtriser. La fin ressemble à une pirouette peu crédible, parce qu'il en fallait bien une.
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Une satire impitoyable de l'époque actuelle, drôle et pertinente. Un père, animateur de télé, joue à l'abbé Pierre, la mère, auteur à succès, fait écrire ses romans par des inconnus plus talentueux qu'elle, un fils se prostitue tandis que son frère ignore tout de la sexualité. Ce roman assez méchant, mais juste, parfois cauchemardesque, pointe les aveuglements des utilisateurs des réseaux sociaux.
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