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Citations sur Passenger, tome 1 (27)

« C'est nos choix qui ont de l'importance à la fin. Ce ne sont pas nos souhaits, nos mots ou nos promesses. »
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Du sang. Sa robe d’une blancheur de neige était trempée d’un sang épais, écarlate. Etta rampait dans le sang de cet homme.

Mais où suis-je ?

Elle se redressa et fut debout avant même d’en prendre conscience. Elle se dirigea vers la source de lumière qui venait d’en haut. La fumée, étouffante, l’atteignit et ceignit son cou. Des lanternes de verre s’écrasèrent avec fracas près d’elle, explosant comme de pâles feux d’artifice. Elle poursuivit son chemin vers la lumière jusqu’à se cogner les genoux contre quelque chose : un escalier. Elle saisit ses épais jupons, les ramena autour d’elle et, sans se soucier de ses larmes, entreprit de gravir les marches. Elle cherchait juste de l’air frais, et le moyen de sortir de ce cauchemar.

Au lieu de quoi, elle s’engouffra dans un autre.
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Peu importe qui tu aimes, seule compte la qualité de cet amour. Autrement dit, une fleur n'en est pas moins belle parce qu'elle ne s'épanouit pas de manière attendue ou parce qu'elle ne dure qu'une heure, et non plusieurs jours.
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Il gagne toujours, songea Nicholas en serrant les poings. Je n’arriverai jamais à me débarrasser d’eux.
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-Chut, Etta, on est à l’abri. C’est notre bataille, pirate. Ils baisseront pavillon, ça passera.
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Elle n'avait pas besoin d'un protecteur ou de quelqu'un pour la secourir. Mais elle avait besoin de lui.
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Elle avait survécu à une bataille navale, à la soif de pouvoir d'un vieux manipulateur, au Blitz, à sa rencontre avec un tigre et un cobra, et à un coup de feu. Et elle se privait d'amour, sous prétexte d'en souffrir - peut-être - plus tard ?
Qu'est-ce qui lui ferait le plus mal : le regret d'avoir essayé, ou celui de ne pas l'avoir fait ?
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Plus tu impose le silence à un violon, plus il est difficile pour lui de retrouver sa véritable voix.
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Etta recula d’un pas. Elle se sentait piégée entre leur pitié et le mur de bruit qui, par vagues, la frappait dans le dos. La panique fit monter une bile brûlante dans sa gorge.
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Cela la prit peu à peu et infiltra insidieusement sa conscience. Sa concentration tint le coup, mais seulement quelques secondes de plus. Le bruit de fond qui avait commencé comme un murmure, un grondement statique parasitant la musique, explosa en un sifflement insoutenable semblable à celui d’un micro mal réglé. De vrais hurlements.

Etta buta sur les notes suivantes et, fébrile, chercha du regard la cabine des techniciens pour savoir si elle devait s’arrêter ou continuer. Le public ne bougeait pas, tous les yeux levés vers elle, comme si personne n’entendait rien…

Ce n’était pas un bruit d’origine humaine. Pas un son qu’on pouvait produire sans ravager un instrument.

Est-ce que j’arrête ? Est-ce que je recommence ?

Elle se trompa de corde et rata les trois notes suivantes. Son angoisse monta en flèche. Pourquoi personne ne faisait rien pour faire cesser ce bruit, ce sifflement qui ressemblait à un cri ? Il lui vrillait les tympans, sapait sa concentration, infligeait des spasmes à tout son corps. La nausée forma des perles de sueur sur sa lèvre supérieure… C’était comme si on lui enfonçait un couteau à l’arrière du crâne.

L’air vibra autour d’elle.

Arrêtez, pensa-t-elle, au désespoir. Faites que ça s’arrête…

Je fais n’importe quoi…

Alice avait raison…

Etta ne réalisa pas qu’elle avait cessé de jouer jusqu’à ce que Gail, le teint livide et les yeux écarquillés, apparaisse au bord de la scène. La main pressée sur le visage, Etta essaya de reprendre son souffle, luttant contre la sensation d’avoir les poumons comprimés. Impossible de regarder le public, ou de chercher Alice et sa mère, qui, horrifiées, avaient dû assister à cette catastrophe.

Une vague d’humiliation la submergea. Pour la première fois en presque quinze ans depuis qu’Etta avait commencé à jouer, elle fit volte-face et quitta la scène en courant. Chassée par le sifflement qui l’avait déstabilisée en premier lieu.
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