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Citations sur Fahrenheit 451 (810)

Mais voilà ce que l'homme a de merveilleux. Il n'est jamais découragé, dégoûté au point de tout abandonner, car il connait très bien l'importance et la grandeur de la tâche.
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Les gens qui étaient assis un instant plus tôt, battant la mesure du pied sous les assauts du Dentifrice Denham, du Détergent Dentaire Denham Doublement Décapant, du Dentifrice Denham, Denham, Denham, un deux trois, un deux, un deux trois, un deux. Les gens dont les lèvres commençaient à former les mots Dentifrice, Dentifrice, Dentifrice.
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Autoroutes débordantes de foules qui vont quelque part, on ne sait où, nulle part.
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Personne n'écoute plus rien. Je ne peux parler aux murs, ils n'arrêtent pas de me casser les oreilles. Je ne peux pas parler à ma femme, elle écoute les murs ; je veux simplement quelqu'un pour écouter ce que j'ai à dire.
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Voilà la première chose dont je disais que nous avions besoin. La qualité, la texture de l'information.
-Et la seconde?
-Le loisir.
-Oh, mais nous avons plein de temps libre!
-du temps libre, oui. Mais du temps pour réfléchir?
(1953)
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"Est-ce que vous voyez maintenant d'où viennent la haine et la peur des livres? Ils montrent les pores sur le visage de la vie. Les gens installés dans leur tranquillité ne veulent que des faces de lune bien lisses, sans pores, sans polis, sans expression.
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L. 1637
Plus tard peut-être, au cours de la matinée, quand le soleil serait plus haut et les aurait réchauffés, ils se mettraient à parler, ou simplement à dire ce dont ils se souvenaient, pour être sûrs que c'était bien là, pour être absolument certains que c'était bien à l'abri en eux.
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L. 1536
Nous nous laisserons guider par le fleuve. Il considéra l'ancienne voie ferrée. Ou nous suivrons les rails. Ou nous marcherons sur les autoroutes maintenant, et nous aurons le temps d'emmagasiner des choses. Et un jour, quand elles se seront décantées en nous, elles resurgiront par nos mains et nos bouches. Et bon nombre d'entre elles seront erronées, mais il y en aura toujours assez de valables. Nous allons nous mettre en marche aujourd'hui et voir le monde, voir comment il va et parle autour de nous, à quoi il ressemble vraiment. Désormais, je veux tout voir et même si rien ne sera en moi au moment où je l'intérioriserai, au bout d'un certain temps tout s'amalgamera en moi et sera moi. Regarde le monde qui t'entoure, sapristi, regarde le monde extérieur, ce monde que j'ai sous les yeux. La seule façon de le toucher vraiment est de le mettre là où il finira par être moi, dans mon sang, dans mes veines qui le brasseront mille, dix mille fois par jour.
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L. 1858
On ne peut pas construire une maison sans clous et bois. Si vous ne voulez pas que la maison soit construite, cachez les clous et le bois. Si vous ne voulez pas qu'un homme se rende malheureux avec la politique, n'allez pas lui casser la tête en lui proposant deux points de vue sur une question ; proposez-lui-en un seul. Mieux encore, ne lui en proposez aucun. Qu'il oublie jusqu'à l'existence de la guerre. Si le gouvernement est inefficace, pesant, gourmand en matière d'impôts, cela vaut mieux que d'embêter les gens avec ça. La paix, Montag. Proposez des concours où l'on gagne en se souvenant des paroles de quelques chansons populaires, du nom de la capitale de tel ou tel état ou de la quantité de maïs récolté dans l’Iowa l'année précédente. Bourrez les gens de données incombustibles, gorgez-les de faits, qu'ils se sentent gavés, mais absolument « brillants » côté information. Ils auront alors l'impression de penser, ils auront le sentiment du mouvement tout en faisant du surplace. Et ils seront heureux parce que de tels faits ne changent pas.
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L. 156
Ils firent quelques mètres et la jeune fille demanda : « C’est vrai qu’autrefois les pompiers éteignaient le feu au lieu de l’allumer ?
— Non, les maisons ont toujours été ignifugées, croyez-moi.
— Bizarre. J’ai entendu dire qu’autrefois il été courant que les maisons prennent feu par accident et qu’on avait besoin des pompiers pour éteindre les incendies.
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