Citations sur Fahrenheit 451 (807)
Un monde où les livres ont été bannis et où l'on préfère laisser les gens dans l'ignorance en les abreuvant d émissions abrutissantes afin de mieux les contrôler.
Ils (les livres) n'ont absolument rien de magique. Il n'y a de magie que dans ce qu'ils disent, dans la façon dont ils cousent les pièces et les morceaux de l'univers pour nous en faire un vêtement.
Le soleil brulait tous les jours. il brulait le Temps. Le monde était lancé sur un cercle, tournait sur son axe, et le temps s'employait à bruler les années et les hommes sans aucune aide de sa part. Donc, si lui brulait des choses en compagnie des pompiers, et que le soleil brulait le Temps, cela signifiait que tout brulait !
Il doit y avoir quelque chose dans les livres, des choses que nous ne pouvons pas imaginer, pour amener une femme à rester dans une maison en flammes ; oui, il doit y avoir quelque chose. On agit pas comme ça pour rien.
On doit tous être pareil. Nous ne naissons pas libres et égaux, comme le proclame la Constitution, on nous rend égaux. Chaque homme doit être l'image de l'autre, comme ça tout le monde est content; plus de montagnes pour les intimider, leur donner un point de comparaison. Conclusion ! Un livre est un fusil chargé dans la maison d'à côté. Brûlons-le. Déchargeons l'arme. Battons en brèche l'esprit humain. Qui sait qui pourrait être la cible de l'homme cultivé ? Moi ? Je ne le supporterais pas une minute.
Peu importe ce que tu fais, disait-il, tant que tu changes une chose en une autre, différente de ce qu’elle était avant que tu la touches, une chose qui te ressemble une fois que tu en as fini avec elle.
Je hais ce Romain du nom de Statu Quo ! me disait-il. Vis comme si tu devais mourir dans dix secondes. Regarde le monde. Il est plus extraordinaire que tous les rêves fabriqués ou achetés en usine. Ne demande pas de garanties, ne demande pas la sécurité, cet animal-là n'a jamais existé. Et si c'était le cas, il serait parent du grand paresseux qui reste toute la journée suspendu à une branche, la tête en bas passant sa vie à dormir
Je sais, je sais. Vous avez peur de commettre des erreurs. Il ne faut pas. Les erreurs peuvent être profitables. Sapristi, quand j'étais jeune, je jetais mon ignorance à la tête des gens. Et ça me valait des coups de bâton. Quand j'ai atteins la quarantaine, mon instrument émoussé s'était bien aiguisé. Si vous cachez votre ignorance, vous ne recevrez pas de coups et vous n'apprendrez rien.
Les Noirs n'aiment pas Little Black Sambo. Brûlons-le. La Case de l'Oncle Tom met les Blancs mal à l'aise. Brûlons-le. Quelqu'un a écrit un livre sur le tabac et le cancer des poumons ? Les fumeurs pleurnichent ? Brûlons le livre. La sérénité, Montag. La paix, Montag. À la porte, les querelles. Ou mieux encore, dans l'incinérateur.
Soyez un homme, Maître Ridley. Nous allons en ce jour, par la grâce de Dieu, allumer en Angleterre une chandelle qui, j'en suis certain, ne s'éteindra jamais.