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3,79

sur 992 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'aime tout particulièrement ce genre de roman où la nature occupe toute la place. La personnage de Trace est très intéressante et on aimerait courir avec elle en forêt, mener cette vie de musher qui la fait tant rêver.
Néanmoins, j'ai été particulièrement déçue par la tournure que prend le roman au fil de pages. Dommage.
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Ce premier roman traduit de l'Americain nous transporte dans l'Alaska.C'est un roman d'initiation.
L'héroïne Tracy âgée de 17 ans vit dans la tradition des Mushers et participe à des courses de chiens de traîneaux. Elle mène sa vie selon trois principes que sa mère , décédée,lui a édictés.
Un jour, attaqué en pleine forêt par un homme, elle croit l'avoir tue.
Le récit vire alors au fantastique.
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Premier livre pour moi des Éditions Gallmeister dans la série Totem et le premier (et unique) coup de foudre sera la couverture de ce livre et toutes les couvertures en générale de cette série qui sont toutes assorties !

Étant passionnée par les chiens, ce livre m'a fait de l'oeil à la librairie, j'ai tenté l'aventure.

C'est un roman assez particulier à vrai dire, nous sommes dans une famille de mushers et on suit donc la jeune Trace qui vit désormais avec son père et son petit frère Scott depuis le décès de sa maman.
Nous découvrons le « don » de Trace en même temps qu'elle, et c'est là qu'une petite touche de fantastique arrive.

L'intrigue est plutôt bien menée même si par moment je me demande un peu où tout ça va mener et le rythme est parfois un peu trop lent à mon goût.

Le fait que les dialogues ne soient pas clairement distingués dans l'écriture du livre est parfois déroutant et j'ai dû me reprendre plusieurs fois pour comprendre qui a dit quoi.

J'ai globalement apprécié ma lecture même si elle n'a pas été bouleversante et je suis déçue par la fin qui n'est pas une fin franche et qui laisse encore pas mal de questions en suspend.

Je tenterai d'autres livre de la série tout de même !
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Quelle lecture ! Difficile de mettre des mots sur les sentiments ressentis durant ma rencontre avec Tracy Sue. Étonnement, peur, dégoût, compassion, fascination, je suis passée par tous ces états en lisant Sauvage.

Sauvage, c'est l'histoire de Tracy Sue, une jeune fille de 17 ans, vivant en Alaska, musher et très singulière.
Elle est empreinte d'une animalité, de ce côté sauvage qui la rend "primitive", totalement reliée à la nature, sa faune et sa flore.
Elle se cherche, souhaite comprendre sa nature profonde, définir ce qui la rend différente des autres et semblable pour trouver sa place dans tout ça.
Elle est inquiétante quand sa bestialité s'exprime mais fascinante aussi tant elle est en communion avec les éléments. Durant toute l'histoire, j'ai eu le pressentiment que pour se comprendre elle-même, elle devrait oublier les règles que sa mère lui a imposées plus jeune et aller au bout d'elle-même.
Elle évolue au coeur de l'Alaska, de ses grandes étendues désertiques et enneigées, truffée de forêts habitées de nombreux animaux. Elle vit avec les siens au rythme des saisons, s'adaptant à la nature et à ce qu'elle donne.

Une lecture #naturewriting pour le moins déstabilisante
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« Sauvage » me rappelle l'expérience de « Dans la forêt » : déception et légère incompréhension face à l'engouement suscité par le livre. « Dans la forêt » m'avait surtout mis en colère parce que son idéologie sous-jacente, l'homme est mauvais, la nature elle ne ment pas etc…choquait ma conviction que l'humain a la faculté de progresser et d'apprendre de ses erreurs. Reconnaissons que « Sauvage » est moins pessimiste que « Dans la forêt ». Peut-être parce que le recours au fantastique, procédé plus « ouvert » que la dystopie, laisse davantage d'espoir ?
Cependant, à la manière d'un Jack dans Shining, j'ai quelques difficultés à ne pas considérer que l'héroïne de Sauvage a avant tout « un pète au casque » sans envisager une cause surnaturelle à sa déviance. Je suis soulagé de vivre dans un pays où les services de PMI auraient sans doute permis la prise en charge des difficultés de Tracy. Son orientation vers un établissement compétent ou une thérapie appropriée, fut-elle chimique, auraient évité bien des désagréments à la communauté. le libéralisme américain qui limite les politiques sociales publiques, tout comme il encourage la possession d'armes, a donc de quoi nous faire réfléchir. Point à mettre au crédit du livre, « Sauvage » a donc conforté mon opinion positive sur le modèle français. Toute allusion à l'actualité récente n'est bien sûr que fortuite.
Je n'ai donc éprouvé ni empathie, ni rejet, ni émotion notable à l'encontre de cette héroïne riche comme rhésus : la lecture de la quatrième de couverture permettant de comprendre que l'hémoglobine a une importance fondamentale. Il est vrai que le contraste entre le rouge et le blanc permet une variation glamour de " Plus Beyle la vie".
« Sauvage » ne m'a pas mis en colère mais m'a plutôt frustré. Jamey Bradbury excelle dans les descriptions du Wilderness et du milieu des mushers. Son écriture est précise et agréable, et l'intrigue, hormis les digressions fantastiques, est parfaitement menée. Tous ces éléments permettent, malgré mes propos ironiques, d'atteindre la fin du roman sans trop de soupirs. Dans ce cadre géographique somptueux, la construction de l'identité sexuelle de Tracy, notamment ses relations avec l'attachant Jesse, tout comme le traumatisme du deuil de sa mère étaient deux problématiques suffisamment intéressantes pour ne pas l'alourdir de cette dimension Stephenkingienne inutile.
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Je voulais retourner, à travers une lecture, dans le froid et la neige, « Sauvage » correspondait parfaitement à cette envie.
Ce roman semble de prime abord être très réaliste, on y découvre une famille endeuillée, à travers les yeux de Tracy qui ne souhaite que chasser s'entraîner et participer à des courses de chiens de traîneau.
Mais très rapidement on comprend que cette jeune fille est un peu spéciale. En plus de se battre avec la perte, elle doit vivre avec sa particularité qui se révèle bien complexe à gérer tant physiquement que psychologiquement.
L'autrice réussit à faire peu à peu monter la tension au fil du récit, les mensonges mènent fatalement à un point de non-retour… Ce roman, jusqu'à ce point de bascule, a été pour moi très intense et prenant.
Hélas je n'ai pas du tout aimé ce point culminant et les actes que Tracy est obligé de faire ensuite pour le cacher. Ce passage m'a totalement sortie du récit et je me suis même demandé si je n'allais pas abandonner là ma lecture.
J'ai tout de même souhaité savoir comment la jeune femme allait bien pouvoir s'en sortir.
J'ai beaucoup aimé le dérouler de la révélation finale, que je n'avais pas du tout vue venir. Celle-ci montre bien tout ce qui peut découler de non-dits et de mensonges.
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J'ai eu quelques difficultés avec ce roman.

L'histoire est originale avec sa petite dose d'aventures et de fantastique dans ces paysages sublimes et glacials de l'Alaska.

Le personnage de Tracy est atypique, et j'ai eu du mal à bien la cerner. Elle est très complexe et rend le récit un peu difficile. J'ai trouvé que son personnage voulait se livrer mais sans rien dire. Un sentiment particulier d'inachevé.

J'ai trouvé des longueurs et des répétitions. Celui qui ne sait pas que Tracy a besoin de sa dose quotidienne de liberté et de forêt a donc manqué des pages !
On a vite compris le pourquoi, alors à la longue cela devient lourd.

Lourds aussi ces incessants retour en arrière, et sans transition, au temps où la mère vivait encore.
J'ai eu cette impression de toujours tourner autour du même sujet, du même thème, comme une rengaine, et sans forcément avancer.

Par contre la plume de l'auteure nous immerge parfaitement bien dans ce milieu hivernal souvent hostile.

Déçue aussi par cette platitude finale où je me suis dit "tout ça pour ça".
Dommage car le sujet était très attractif mais je n'ai pas adhéré au style.
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Tracy Petrikoff, la narratrice de Sauvage, est une jeune fille de dix-sept ans, passionnée par la chasse et les courses de traîneaux à chiens, cette dernière activité se trouvant cependant empêchée suite au décès de sa mère, du fait des difficultés financières avec lesquelles doit composer la famille. Rebelle, impétueuse et quelque peu immature, elle ressent fortement l'appel de la forêt, passant la porte de la maison dès qu'elle le peut pour aller y courir et relever ses pièges, lorsqu'elle n'est pas punie par son père qui tente de lui imposer un cadre. Elle porte en elle une sauvagerie, un don qu'elle partageait avec sa mère, auquel elle ne peut véritablement laisser libre cours ailleurs que dans les bois. Mais on peut y faire toutes sortes de rencontres et lorsqu'un homme soudainement la percute, alors qu'elle est distraite, c'est tout le cours de son existence qui va s'en trouver dramatiquement changé… C'est avec un sentiment partagé que je ressors de cette lecture qui explore le deuil, la différence et l'identité: autant j'ai apprécié le style de narration et la façon naturelle et fluide avec laquelle l'auteure arrive à fusionner les genres - roman d'apprentissage, nature writing, thriller et fantastique -, autant j'ai trouvé qu'il y avait des longueurs, au point d'avoir failli l'abandonner à plusieurs reprises. Au-delà de l'ennui que j'ai par moment ressenti, c'est la curiosité de savoir comment tout cela allait se terminer qui m'a motivée à le poursuivre et je ne l'ai pas regretté, la fin étant poétique et à l'image du roman qui porte en lui toute la tristesse du deuil. Comment vivre en société avec ses différences, tout en restant fidèle à sa nature profonde, voilà toute la question…
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Tracy Petrikoff vit au fin fond de l'Alaska avec son père Bill : un ancien musher et son jeune frère Scott. Sa mère qui éduquait les chiots de traineau s'est faite renverser une nuit par une auto.
Trace : petite soeur de " Turtle " ( Là ou chantent les écrevisses ) , de " Kya " ( My absolute darling" ) est une fille rebelle qui a "appris à lire la forêt avant de lire les livres ". Elle a été virée de l'école car elle a mordu un de ses camarades et pourtant sa maman lui a imposé 3 règles : 1/ne jamais perdre de vue la maison 2/ne jamais rentrer avec les mains sales mais surtout en 3/ ne jamais faire saigner un être humain..Mais elle adore courir dans la forêt, piéger les petits animaux, s'occuper des chiens de traineau de son père et, un jour : elle se fait attaquer par un homme et quand elle reprend connaissance : elle se rend compte que son couteau est taché de sang ! Puis elle découvre par hasard un sac rempli de billets de banque et d'un petit livre de Kleinhaus : elle décide de se servir de cet argent pour s'inscrire à la fameuse course de traineaux d' Iditarod ! Et, même si son père lui interdit de sortir la nuit dans la forêt, de courir avec les chiens : après les taches ménagères qu'il lui impose , elle sort avec eux en traineau, va relever ses pièges et boire le sang des petites victimes car elle en a besoin pour canaliser son énergie. " Il suffit de boire du sang et, Je suis un autre ". Entre temps un jeune homme : Jesse vient habiter un cabanon loué par son père et il va être embauché pour s'occuper des chiens, des niches, du bois. ...Elle est troublée car il connait Tom Hatch, celui qu'elle croit avoir tué mais, Jesse est un androgyne trouble, rusé, fureteur et menteur elle est cependant attirée par lui, par ses secrets et ses liens avec Tom..
Un roman initiatique inquiétant, un thriller teinté de fantastique avec un cadre sauvage et beau, avec une approche intéressante du milieu des mushers, des courses de traineaux dans l'immensité de l'Alaska, enfin un hymne à cette nature que défend Jamey Bradbury depuis 15 ans !
L.C thématique d'Avril 2022 : la nature dans tous ses états.
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Tombée dessus par hasard à la médiathèque, j'ai d'abord été attirée par sa couverture que je trouve magnifique. Puis une dame, me voyant me tâter, me dit l'avoir emprunté et lu récemment, me l'a fortement conseillé, ne serait-ce que pour découvrir l'Alaska et ses paysages. Elle me prévient quand même qu'il faut avoir l'estomac bien accroché (mais ça, visiblement je l'ai, puisqu'encore aucun roman n'a réussi à me le retourner).

Je n'aime pas ce genre de mise en page : les dialogues ne sont pas différenciés du reste du texte, les mots s'enchaînent les uns à la suite des autres sans transition entre les souvenirs de Tracy et le présent et/ou entre les événements. Aucune structure, ça fait vraiment brouillon ou ébauche de texte. Difficile donc de "mettre le ton" dans la lecture et impossible pour moi de rentrer réellement dans l'histoire. le temps que je m'y habitue, j'en avais déjà lu les trois-quarts...

C'est bien dommage car les paysages ont pourtant l'air somptueux, et j'aurais aimé être totalement embarquée dans ce décor. L'histoire, bien qu'étrange, est originale, et il y a un petit côté fantastique et glauque qui n'est pas pour déplaire.

Mais voilà, je le trouve mal organisé et je suis donc déçue. C'est le même ressenti qu'avec "My absolute darling" de Gabriel Tallent ou "Ce qu'elles disent" de Miriam Toews : un goût d'inachevé dans la rédaction et ici, surtout, dans la mise en forme (car la plume de l'autrice est agréable), alors que l'histoire dans son contexte et son environnement avait tout pour me plaire.

L'autrice s'est quand même rattrapée à la fin qui est complètement inattendue, j'aime ce genre de surprise.

[Lu en février 2020]
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