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4,03

sur 1588 notes
Alors que la fantasy est majoritairement écrite par les hommes et faisant intervenir des protagonistes quelque peu stéréotypés (tel Druss de David Gemmel), voici une petite perle de féminité.
L'auteur s'attelle à un mythe viril s'il en est : la légende arthurienne. Ici ce sont les femmes qui ont la première place. Ygerne, Viviane Morgane et Guenièvre sont autant de Parques qui tisent la trame de l'intrigue. le spectateur suit le déroulé de manière fragmentée et le force à réfléchir à la place des femmes en général.
L'histoire de fond laisse apercevoir deux conflits : la lutte contre les Saxons et le choc de deux civilisations qui se rencontrent et s'affrontent. Disons le franchement, il s'agit d'une vive critique contre l'intolérance et la stupidité.
L'histoire passe au second plan et ne progresse guère, alors que parfois des ellipses passent sous silence plusieurs années. Et le côté mélodramatiquo-romance peut agacer.

Il s'agit pourtant d'une bonne surprise, un roman divertissant malgré sa longueur et son manque de dynamisme. N'oublions pas qu'il s'agit d'une première partie !
(La version complète, c'est par ici-bas...)
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J'ai passé un excellent moment de lecture avec ce roman, qui revisite brillamment la légende du Roi Arthur, et avec originalité en la plaçant du point de vue des femmes.

La première bonne surprise en lisant les premières pages du roman fut la plume de Marion Zimmer Bradley. J'ai été totalement enivrée par sa plume, et par l'ambiance qu'elle réussit à instiller à son histoire. J'ai lu ce roman comme une légende, voire un conte, et ai pour cela été bercée par la manière dont il a été écrit. L'écriture est par ailleurs très accessible, et je comprends pourquoi beaucoup de personnes ont lu cette histoire pendant cette adolescence. C'est un roman qui pourrait tout à fait être découvert au format audio, et je pense d'ailleurs me procurer la suite de la série sous ce format.

Le fait que l'histoire soit racontée du point de vue des femmes est très intéressant. Tout le monde connait la légende du Roi Arthur, que ce soit via Merlin l'Enchanteur ou autres films/livres/séries. Et la plupart du temps, on en retient la quête du Graal, les braves chevaliers, Guenièvre dans le rôle de la traitresse, sans parler de Morgane dans le rôle de la méchante sorcière.
Ici, ce n'est pas que les rôles s'inversent, mais l'histoire prend un côté moins brutal et plus romantique, sans que ce soit à l'eau de rose. Entre magie, amour, maternité et ésotérisme, Marion Zimmer Bradley propose une véritable saga royale, dans laquelle les personnages adoptent une complexité et une personnalité à laquelle je n'avais pas songé dans mes précédentes découvertes de la saga.

Le roman traite de thématiques très intéressantes, notamment de la religion. L'histoire présente la christianisation d'un pays, au fil des années et des souverains, et le point de vue adopté m'a totalement parlé. le rôle des femmes est également au centre de l'histoire, notamment via le personnage de Morgane, qui incarne la liberté, et donc le vice pour cette époque médiévale. le personnage de Guenièvre est également bien exploité, elle qui marquera dans les mémoires la tromperie, alors que sa bigoterie et son dévouement sont très présents dans cette histoire.

Je ne peux que vous conseiller de découvrir la légende arthurienne du point de vue de Marion Zimmer Bradley, qui propose une vision bien différente des autres. Un roman accessible, qui vous emportera dans une épopée passionnante !
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Classique du genre, qui ne serait être lu lorsque la quête du graal fait parti de vos lectures fétiches !

L'écriture est simple, romanesque mais il est vrai a vieilli !
Tout comme le premier cycle de l'assassin royal, il faut replacer le récit à son époque et ne pas se laisser influencer par tout ce qui a été fait par la suite.

Plongez donc au coeur du mythe arthurien et découvrez les vraies origines des personnages emblématiques que nous connaissons vulgairement sous le nom d'Arthur, Guenièvre, Lancelot et Morgane...
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Ce livre est encore une de mes relectures. Il y a longtemps, j'étais une personne qui adorait tout ce qui concernait Morgane la Fée et uniquement elle. J'aimais bien aussi tout ce qui concerne la légende d'Arthur mais le personnage qui m'avait toujours fasciné, était Morgane. Je pense que c'est une des raisons qui fait que j'avais entamé cette saga, par contre, je ne me rappelle plus le pourquoi du comment d'avoir arrêter cette saga après deux tomes.



C'est peut être bête, mais je n'avais pas remarqué lors de ma première lecture que tout tourne autour des femmes qu'elles soient reine(s), prêtresse(s), etc., bien sûr les hommes ont une place, mais j'ai l'impression qu'elle est moindre par rapport à d'autres romans que j'ai pu lire. Je dois dire que j'apprécie.



Ce que j'apprécie également, c'est le style de l'auteure que je trouve relativement fluide, je dois avouer que j'ai trouvé certains passages longs et un peu incompréhensible, ceux-ci étaient plus présents sur la fin qu'au début donc ça ne me gênait pas vraiment car j'ai accroché dès le début. Par contre, j'ai trouvé la fin de ce premier tome quelque peu bizarre comme si il avait été coupé en plein élan.



On peut ressentir que l'auteur a voulu recréer un univers qui existait déjà, où elle a essayé de mettre plus en avant les femmes, j'ai pu remarquer que Guenièvre était par moment une vraie folle (à confirmer dans le prochain tome).



Malgré ce petit (ou gros, c'est selon) problème, j'ai bien apprécie de me replonger dans l'univers arthurien, bien sûr, je vois arriver certaines choses grosses comme des maisons (mais aussi par le fait que j'ai tellement été plongée dans les différentes versions du mythe qu'il y a des moments qu'on voit venir).
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La légende arthurienne du point de vue féminin ? Je prends

C'est en gros ce que je me suis dit quand le livre m'est passé dans les mains. Oui je sais, on est très loin de l'achat raisonné, poussant le pour et le contre, toussa toussa. C'était de l'impulsif, surtout que la couverture n'était pas non lus transcendante. Jolie mais ça va quoi. Et c'est aussi ce qui fait que ce livre a trainé longtemps dans ma PAL mais quand je vous dis longtemps, je pense bien que cela a pris deux ans pour que je le lise. Et puis, Ptitelfe m'a dit qu'elle voulait lire le tome 2 avec moi. Et elle m'a même acheté le tome 2 (pour que je le lise avec elle). Il n'y avait pas à couper, fallait que je le lise.


Alors non, ce ne sera pas un mega coup de coeur de la mort qui tue MAIS c'était vraiment bien de voir ce côté de la légende arthurienne au travers ces différentes femmes, qu'elles soient chrétiennes ou de l'ancienne religion. Il y a évidemment de la magie, de la romance, tous ces ingrédients qui font une bonne petite saga, et la quête arthurienne ne gâche en rien la chose.


J'avais même oublié que je ne supportais pas Guenièvre.

Oui, pour tous les lecteurs de la légende arthurienne, Guenièvre est soit adorée soit détestée. Pour moi, c'est le second choix. Cette espèce d'icône virginale de la religion catholique qui en fait se retrouve à tromper son roi avec Lancelot.... Mouai. Je n'ai jamais pu aimer ce genre de femmes. Tout comme Iseult dans un autre registre de l'amant courtois. Et bien, rassurez vous, mon point de vue n'a en rien changé à la lecture de ce tome. Je l'ai détestée, haie, j'ai soufflé comme une râleuse que je suis, même si j'ai pu tenter de mettre un peu d'eau dans mon vin. Cela n'a pas fonctionné.

La seule que j'ai bien aimé, c'est Morgane, l'archétype de la femme libre qui est constamment manipulée par Merlin et les dames du lac. On voit bien ici tous ses états d'âme et j'ai bien aimé avoir son point de vue, que ce soit de soeur, d'amante, de prêtresse et de mère. J'attends de voir la suite vue par cette auteure bien évidemment

En bref, j'ai bien aimé ce tome malgré certains personnages et je lirai bien volontiers le second tome
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En manque de récits arthuriens, je me suis tournée vers le cycle acclamé par la critique de Marion Zimmer Bradley sur conseil d'une lectrice rencontrée en librairie.
Ce livre a la particularité de raconter l'histoire du roi Arthur du point de vue des femmes, et il est vrai qu'elles sont nombreuses et occupent toutes une place importante. C'est donc avec une certaine curiosité que j'ouvrais les Dames du Lac, pour ne plus le refermer jusqu'à sa fin. L'histoire, même connue, est finement remaniée pour nous offrir la vision de Morgane, Ygerne, ou encore Guenièvre.
On se plonge avec passion dans ce récit où se mêlent Romains, Celtes et Saxons envahisseurs. Les coutumes sont décrites avec précision, et permettent de comprendre les différends entre catholiques et adorateurs de la Grande Déesse.
Le décor se plante rapidement, et le lecteur est happé par le bouquin et ses narratrices.
Ygerne, la mère d'Arthur, destinée à porter l'enfant roi, doit pour cela rompre ses voeux de mariage et s'exposer à la jalousie de son présent mari.
Bien que sensible au début à la position d'Ygerne, dans laquelle il ne lui reste nul choix, la duchesse de Cornouaille devient au fil du temps moins appréciable, laissant place à une Morgane surprenante, elle aussi tourmentée par les manipulations de sa tante Viviane, qui tient le mauvais rôle.
Les tragédies s'ensuivent, et on ne peut s'empêcher de saigner en même temps que le quadruple amoureux : Arthur et Morgane, amour incestueux provoqué par la Dame du Lac, mais également Lancelot et Guenièvre, s'aimant éperdument mais n'osant entacher la loyauté qu'ils portent respectivement à leur ami et époux. Entrecroisés au milieu les sentiments éphémères entre Morgane et Lancelot, et l'affection sans borne qui unit malgré tout Arthur et Guenièvre.
S'il est facile d'emporter le lecteur dans un cycle épique qui fascine, il est plus difficile de construire sa propre version, mais Bradley réussit son pari.
Bien que certaines tournures de phrases reviennent souvent, ce qui alourdit quelques passages, le roman se lit d'un bout à l'autre, sans temps morts, sans longueurs, avec un rythme soutenu qui laisse le lecteur affamé de la suite du cycle, même s'il connaît déjà le dénouement final.

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Depuis que j'ai repris ma lecture du cycle d'Avalon de Marion Zimmer Bradley, Les Dames du Lac était l'un des volumes que j'attendais le plus car il m'avait vraiment marquée dans mon adolescence. Je m'attendais donc à être à nouveau emporté par les drames poétiques de nos chevaliers et leurs dames. Je ressors plutôt dubitative face à une écriture qui, finalement, a bien vieilli.

J'ai tout de même pris un vif plaisir à retrouver l'ambiance mi-antique mi-médiévale et totalement fantastique de cette épopée arthurienne où magie, sentiments et politique se mélangent sous couvert de crises de la foi et de la confiance. L'autrice a parfaitement su faire revivre cette époque encore pleine de mysticisme, où les croyances en la déesse sont encore forte, représentées par ce lieu mystérieux qu'est Avalon et par cette nature pleine de dons qui les entourent. J'ai beaucoup aimé la peinture du décor de l'histoire.

Quant à l'histoire, elle, elle reprend les fondamentaux de la légende arthurienne que nous connaissons tous grâce à Chrétien de Troyes et ses successeurs, mais elle ajoute également ses petites touches. On retrouve ainsi un mélange entre paganisme et chrétienté qui concrétise à merveille tout le travail entrepris dans les tomes précédents. Et le fait que ce soit les femmes (Morgane, Guenièvre, Ygerne), qui soient les narratrices et points d'orgue de l'histoire, permet de rythmer celle-ci différemment. Ainsi parle-t-on moins de faits guerriers, de quêtes et autre politique, et plus de sentiments, de couples, de place de la femme, mais aussi de rivalités. J'ai aimé ces choix.

Mon problème est venu de la narration. J'ai trouvé celle-ci terriblement froide et extérieure. A aucun moment, je ne me suis sentie réellement impliquée aux côtés des héroïnes dans cette histoire. Pourtant l'histoire de Morgane, fille et soeur de roi, qui va faire un fils avec son frère, tomber amoureuse de son meilleur ami qui ne la voit pas, et qui va se retrouver tiraillée dans sa foi, était une destinée qui aurait dû me saisir le coeur. de même, celle de Guenièvre, mariée pour arranger les affaires de son père, mais amoureuse du meilleur ami de son mari, qui ne parvient pas à donner le jour et à qui on autorise une relation adultère, ce qui la détruit, aurait dû me ravager également. Sauf que l'écriture de ces femmes est ratée, du moins, pour la lectrice que je suis aujourd'hui, qui attend plus qu'un texte froid mais une plume qui réellement m'implique dans leurs états d'âme et détaille tout cela.

L'autrice pose en effet les bases d'un véritable drame romantique comme dans certains romans de chevalerie mais elle va trop vite, elle aligne trop les faits sans les creuser, elle ne développe pas les situations qui susciterait l'émotion mais les résume. Cela donne un ensemble trop succinct et trop froid. Là où ce roman relate en 400 pages tant d'années de vie, j'en aurais au moins vu deux volumes au lieu d'un pour approfondir tout cela et réellement plonger le lecteur dans tous ces tourments, intimes et personnels que vivent Morgane et Guenièvre dans leurs rivalités dans les coeurs d'Arthur et Lancelot.

Je ressors donc mi-figure mi-raison de ce roman courtois de fantasy où il y a tous les ingrédients pour une belle et poignante histoire mais où la plume, peut-être datée, mais surtout trop froide et concise m'a empêchée de vibrer avec les personnages. Je ne peux pas dire que je me suis ennuyée mais je n'ai pas vibrée comme je l'attendais. Je suis restée simple spectatrice alors que j'aurais aimé vivre ces drames à leurs côtés. C'est donc un peu à reculons que je vais vers le septième et ultime volet de cette histoire.
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Un roman arthurien, ou plutôt morganien, que j'ai dévoré le temps d'un week-end. Ma méconnaissance des légendes arthuriennes doit en partie expliquer cette rapidité. Par ailleurs, ce roman ne met pas en avant les champs de batailles et les victoires militaires mais préfère mettre en lumière quelques figures féminines de caractère : Viviane, Morgane, Morgause et d'autres. Je lirai la suite sans hésiter, étant totalement d'accord avec Azimov, cité en quatrième de couverture de mon édition.
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J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans ce récit pourtant légendaire.
L'histoire légendaire à travers le prisme des femmes est pourtant très intéressant mais j'ai trouvé l'écriture ennuyante et je n'ai pas retrouvé le côté fascinant de l'histoire. Peut-être le tome 2 sera-t-il plus attrayant ? Mais je ne suis pas prête de le lire de si tôt...
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La passion de l'auteur pour le cycle arthurien avec les personnages mythologiques d'Avalon, de Camelot, ses traditions et la magie de Panoramix a été partagé par des millions de lecteurs depuis plus de 30 ans. Si certains pourront trouver un peu mièvre les émotions exacerbées de ces jeunes gens, d'autres adoreront l'amour absolu si loin des standards de notre société de consommation, sexe inclus.
Qu'il est agréable de vivre au fil de l'excellent traduction de Brigitte Chabrol le changement de société sur l'Ile de Bretagne sous la Pax Romana avec l'abandon des traditions pour la modernité romaine accompagnée d'une certaine religion juive et ses certitudes monothéistes.
Et ce livre d'ouvrir le cycle d'Avalon, une série à lire pour les amateurs.

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Généalogie Arthurienne selon Marion Zimmer Bradley

Fille de Ygerne et de Gorlois, Duc de Cornouailles, je suis l'enseignement des prêtresses de l'Ile Sacrée d'Avalon pour succéder à ma tante Viviane, la Dame du Lac, je suis (la Fée):

Morgause
Niniane
Elaine
Morgane

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