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Citations sur Tokyo-Montana Express (28)

Et donc, elle était jeune et triste et s'en allait vers jamais je ne saurai où. Et là, encore était assise dans son train, à lire un livre, lorsque je descendis à Shinjuku, la tête deja pleine du merci beaucoup qui, fantôme éternel, à jamais m'allait résonner dans la tête...
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Il est d'étranges moments où, tel l'oiseau qui passe, soudaine, enchanteresse, une obsession m'atterrit dans la tête et là, se perche quelques instants dans les branches de mon intelligence; bonheur inscrit sur la figure, elle me dévisage et puis s'envole au loin - elle reviendra me voir un peu plus tard, brièvement. Jamais elle ne manque à le faire.
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Dans la vie, ce qui rend vieux, c'est les os, les muscles et le sang qui s'épuisent, le coeur qui s'enfonce dans l'oubli et quand toutes les maisons où l'on a vécu ont disparu et que les gens ne sont pas vraiment certains que votre civilisation a jamais existé. (My Fair Tokyo Lady)
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Il n’y a pas ici, à Tokyo, grand-chose à dire de la journée d’aujourd’hui. Je me sens aussi émoussé qu’un couteau rouillé dans une cuisine de monastère que la mauvaise herbe envahit et que l’on a déserté parce que, tout à coup, tout le monde en a eu marre de redire ses prières et que donc, il y a deux cents ans de ça, on est parti quelque part, histoire de recommencer une existence qui tout un chacun a conduit à la tombe parce que c’était prévu et que c’est là que tous nous nous rendons de toute façon.
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Dans l’Ouest de Joseph Francl – on est en 1854 -, l’oiseau est aussi innombrable et sautillant que le film muet d’autrefois (dinde, caille, canard, oie, bécassine, faisan). Innombrables eux aussi les quadrupèdes (bisons, élans , loups) en sont comme les acteurs cependant que le poisson (brochet, poisson-chat, perche) y joue à l’intertitre muet, mais qui ondule. Et puis, il y a aussi les vastes zones de solitude qui ne ressemblent pas à des films ; personne n’y vit et la route y est étroite, facile à perdre : Nous comprîmes que nous étions en train d’errer. La route sur laquelle nous nous trouvons a l’air incertaine, personne ne l’a empruntée depuis plus d’un an. Il n’y est point de traces humaines mais nombre de signes montrent que le loup et d’autres gros animaux y passent. Nous sommes oppressés par un calme écrasant.
La terre est habitée par des Indiens : rusés, ils volent les chiens et toujours savent tirer le meilleur de vous. Même lorsque avec une vraie petite armée vous poussez jusqu’à leurs tentes, exigez qu’on vous rendre votre bien, menacez de faire la GUERRE si l’on ne vous remet pas l’animal (et là, on est de plus en plus loin de Prague, Tchécoslovaquie, et d’une carrière de musicien, même brève). Sauf qu’ils savent s’y prendre pour piquer les chiens, les Indiens, qu’ils sont astucieux. Qu’ils vous offrent un cheval en échange du clebs mais se débrouillent pour qu’en fait jamais ledit cheval ne change de mains et qu’au bout du compte c’est tout un chacun (Joseph Francl y compris) qui s’en retourne au camp, sans chien, sans le cheval qui a été promis et avec la sensation assez nette de s’être fait avoir. Le chien est perdu, les Indiens sont beaucoup trop malins de toute façon.
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Je trouve que les pauses de ce journal sont fort belles, qui, toutes, sont longs arrêts de poésie où c'est l'innocence de l'éternité qui se fait entendre.
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Il est du genre la trentaine qui porte beau : non, en fait, il est même tout simplement beau - d'une beauté qui saute aux yeux, que de façon absolument prévisible il ne cesse de suer par tous les pores. Son style ? Celui qui s'élabore à observer certains spécimens mâles des petits et grands écrans. Je ne crois pas que l'ordure sache même lire.
In Raison d'être
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- Finie, envolée ! s'écrie le pasteur en jetant des coups d’œil furieux à quelques voitures garées devant le temple. Il n'y a plus une seule place pour se garer.
Il tape du pied sur le trottoir, tel un petit gamin fort gravement habillé. Il hoche la tête de dégoût.
- Y a une minute y en avait encore une ! poursuivit-il. Et maintenant va falloir qu'on s'en trouve une autre !
Tout ce que je lui souhaite c'est qu'il y ait plein de places de parking au Paradis.
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