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3,69

sur 112 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Quand le shérif Douglas Warwick est accusé de viol par sa femme et sa belle-soeur, son jeune adjoint doit mener l'enquête, aidé de l'ancien shérif et d'un auteur de romans policiers à succès. Mais les choses vont très vite se compliquer !

On peut dire que Roy Braverman (l'un des pseudos de Patrick Manoukian) a l'art de la manipulation ! Il nous entraîne dans une intrigue bien ficelée, aux multiples rebondissements qui nous fait soupçonner tour à tour tous les protagonistes de l'histoire , une galerie de personnages un poil caricaturaux mais c'est visiblement volontaire ....

Douze jours d'enquête, qui divisent le livre en chapitres très courts dans lesquels le dialogue est roi et qui s'ouvrent tous par quelques phrases censées venir de l'un des personnages (mais lequel ??) exprimant tour à tour aphorisme, connaissance encyclopédique ou réflexion sur l'écriture ou la société...
Je les ai vues comme une façon pour l'auteur de se livrer un peu à son lecteur, sur ses recherches, sa façon de travailler, sa conception du polar, ses références cinématographiques ou musicales...le tout sur le mode humoristique. le procédé est original mais pourra paraître un peu lassant .

Un polar à la sauce américaine, une écriture très cinématographique, un bon moment de lecture.

Merci à Babelio et à l'équipe d'Hugo Thriller.
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Roy Braverman s'appelle également Ian Manook mais aussi Patrick Manoukian, c'est dire que l'homme maîtrise parfaitement la métempsycose ; il a en outre adapté les nationalités de ses romans à chaque consonance de ses alias : mongoles pour Manook, américaines pour Braverman, réservant ses récits autobiographiques et de voyages à son nom de naissance.


Dans le cas Chakkamuk, l'auteur français donne naissance à un polar américain, et pour que l'illusion soit parfaite, met le paquet : il y a d'abord la couverture, qui comme celle de Pasakukoo montre exactement dans quel décor l'action se déroule, évitant ainsi tout effort d'imagination au lecteur et palliant du même coup le déficit de descriptions dans l'intrigue ; il y a ensuite le titre, un brin couleur locale tendance indienne.


Patrick Manoukian est redoutablement malin : dans un endroit qui pourrait s'appeler Twin Oaks si un facteur facétieux avait envie de sonner deux fois, il monte une intrigue fondée sur l'accusation du shérif  qui aurait violé sa femme et sa belle-soeur au cours de la même nuit. Bien sûr, ce serait trop simple, les deux soeurs sont des garces, il y a de la machination dans l'air. Tous les personnages sont stéréotypés jusqu'à la caricature, les shérifs ripoux, les femmes à gros seins qui tressautent sous des tissus légers, l'enquêteur bougon-tenace qui répète 20 fois – de la répétition naît le gag - qu'il n'est pas chasseur de primes mais collecteur de dettes. Tout ce petit monde s'agite en tous sens, dans des chapitres aux titres américains surjoués, à dévorer donuts et hamburgers qui lèvent tout doute sur la localisation en renforçant l'américanitude.


Le style de l'auteur est cinématographique, visuel, le découpage de l'intrigue est en version « prête à être filmée», il suffit de crier "Ca tourne !" Il a renoncé à toute description au profit de l'action et de dialogues surabondants et redondants. Il me reste à évoquer les entames de chaque chapitre, dédiées à une petite voix mystérieuse qui s'exprime en italiques, se positionne en deus ex machina, s'adresse à l'auteur, se substitue à lui ou à des personnages, délivre aphorismes et truismes ainsi que de nombreux conseils sur l'art et la manière d'écrire un roman policier ou noir. Cette invention romanesque me laisse perplexe. le bénéfice du doute profitant à l'auteur, j'ai choisi de croire que par le truchement de l'auto-dérision, il se moque de son travail, déglingue volontairement ses recherches, minimise sa créativité, fait peu de cas de son talent, effleurant du bout des doigts sur son clavier, l'art de la parodie. Utilisant cette grille de lecture personnelle, j'ai beaucoup apprécié ces digressions fantasques, qui différencient n'importe quelle tentative française de polar américain de le cas Chakkamuk en l'exfiltrant nettement de la zone de banalité.


Au final, une lecture agréable malgré quelques petites réserves ; un roman qui se lit comme on regarde un film, qui prouve avec humour que le polar américain n'est pas exclusivement une affaire d'auteurs américains. Merci à Hugo Thriller et Babelio pour leur confiance.
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C'est avec le plus vif plaisir que j'ai retrouvé les bords du paisible lac Pasakukoo dont le nom avait servi de titre au précédent roman de Roy Braverman. Enfin, pas si paisible que ça, puisque le shérif y est accusé de viol par sa belle-soeur dont le mari a mystérieusement disparu. Si le site de ce lac est magnifique et me fait rêver, les personnages qui y vivent sont des plus machiavéliques.
Roy Braverman multiplie les personnages pour mieux embrouiller son lecteur. le shérif Douglas Warwick livre une guerre sans merci à sa femme et à sa soeur. Qu'est devenu le mari de cette dernière? le jeune shérif-adjoint se retrouve à mener l'enquête. Deux agentes du FBI sont dépêchées pour éclaircir la situation. L'ancien shérif Blansky et le célèbre écrivain Dempsey, qui étaient au coeur du précédent roman, sont là en renfort. Un improbable collecteur de dettes arménien ajoute son grain de sel. Et j'en passe…
Les chapitres très courts sont précédés de commentaires sur l'intrigue et de réflexions sur la société, faits par un mort, l'un des personnages du roman, mais on ne sait pas lequel. On va de rebondissement en rebondissement. C'est mené tambour battant avec beaucoup de dérision. Tous les coups sont permis, difficile de discerner le vrai du faux. Victimes comme coupables, tous sont de grands manipulateurs. C'est un peu déjanté et amusant. Et, ce qui est certain, c'est que l'auteur est, lui aussi, un grand manipulateur!
#LecasChakkamuk #NetGalleyFrance

Lien : https://ffloladilettante.wor..
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Doug Warwick, shérif de Notchbridge, est accusé du viol par sa belle-soeur Brenda. Laureen sa femme l'accuse également après l'avoir poussé dans le lit de sa propre soeur pour soi-disant l'aider à reprendre confiance en elle après la disparition de son mari. le jeune adjoint de Warwick, Taylor se trouve alors obligé d'enquêter sur son propre chef, avec l'aide de Blansky, l'ancien shérif propriétaire du journal local et de Dempsey, un auteur de roman policier. Un chasseur de prime arménien aussi drôle que redoutable nommé Mardirossian, s'invite dans l'affaire, ainsi qu'un agente du FBI particulièrement retors…

Les personnages que dépeint Roy Braverman sont spectaculaires, mais où va t-il chercher tout cela ! Bien évidemment l'histoire s'avère sombre mais on lit ce roman le sourire aux lèvres tant les protagonistes sont jubilatoires ! le début de roman est saisissant : alors que l'on commence à plaindre sérieusement le pauvre Doug se s'être fait savamment manipulé par son épouse et la soeur de celle-ci, on s'aperçoit vite que haine et vengeance vont bien au-delà de cette petite machination surprenante. Bienvenue dans la famille (de fous) Warwick ! Je dois avouer que la situation de départ est particulièrement cocasse! La plume de Roy Braveman est surprenante, notamment dans les tournures que prennent certains dialogues. Toutefois je trouve que ceux-ci sont trop nombreux au détriment du récit lui-même. J'ai eu du mal à m'habituer aux monologues d'un narrateur mystérieux qui apparait à chaque début de chapitres, je dois dire que cela m'a un perturbée, car je me demandais si je ratais quelque chose à ne pas toujours saisir le sens de ses propos. Heureusement, la présence du chasseur de dette et de son humour désopilant m'a permis de maintenir mon intérêt pour ce roman étonnant.

En bref, un bon moment de lecture, distrayant pour lequel je remercie Babelio !
Lien : https://loeilnoir.wordpress...
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Un shérif accusé de viol, un ancien shérif au placard, un enquêteur débutant parachuté, un écrivain à succès, une épouse volage, une amante calculatrice et intrigante, le FBI au féminin autoritaire et … un Arménien collecteur de dettes et non chasseur de primes comme aiment à le qualifier ses nouveaux partenaires, immergé dans une énigme bien tordue, mais pas que …déjà rencontré en Louisiane. L'auteur se plait à introduire chaque chapitre par une considération sur son métier d'auteur, voire une pensée philosophique sur son rôle dans la société … oui assurément Braverman s'amuse avec le lecteur en insufflant une dose supplémentaire de suspense car ce narrateur anonyme invité va mourir, on le sait dès le début sans connaître son identité.
Nous retrouvons l'environnement de Pasakukoo avec quelques personnages récurrents, du moins ceux qui ont survécu. Ce paysage est un personnage à part entière et contribue à créer l'ambiance de cette intrigue.
Comme d'habitude, l'auteur et quel que soit son pseudo, a su m'embarquer dans les méandres de son cerveau à entrées multiples et à sortie « unique » et surprenante. Un intense moment de jubilation ! Une intrigue aux multiples rebondissements, au rythme soutenu, aux personnages improbables … bref le bonheur pour les lecteurs.
Lu en version numérique
Je remercie les éditions et NetGalley pour leur confiance. #LecasChakkamuk #NetGalleyFrance


Lien : https://collectifpolar.fr/20..
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On n'est jamais mieux trahi que par soi même

"Parce que le viol c'est un acte dégueulasse, je l'écris avec des mots dégueulasses. Pourquoi edulcorerais-je mon vocabulaire ? Pour que ce soit moins pénible à lire ? Parce qu'un viol serait moins horrible s'il était écrit avec des mots plus neutres?"

Un shérif accusé de viol par sa femme et la soeur de cette dernière dont le mari riche est porté disparu..mais pas de corps pas d'héritage or l'argent peut monter très vite à la tête. Jusqu'où peut-on aller pour 5 millions ? On se bat, on tue et on meurt... bienvenue dans le monde de l'auteur que j'ai découvert grâce à la confiance de babelio et hugo thriller .

Une lecture à l'intrigue intéressante et aux personnages haut en couleurs et caricaturés. Flics ripoux, collecteur de dettes excentrique ou femmes sexy et provocantes, usant et abusant de leurs charmes pour arriver à leur fin. J'ai découvert, après coup, que certains des personnages étaient déjà présents dans le précédent roman mais ça ne pose aucun problème pour la compréhension de l'histoire.
Quand je devine le secret de l'intrigue j'aime aller au bout du livre rien que pour admirer le travail de l'auteur. Comment va t'il nous amener au grand final ? Adolescente j'avais pris le parti de lire toujours la dernière page avant de commencer un livre, afin de détricoter le travail de l'auteur tout au long de la lecture, pure provocation d'adolescente qui se veut rebelle à sa manière 😉 Evidemment en grandissant j'ai arrêté 😅
J'ai très vite deviné une partie de la machination mise en place mais j'ai pris beaucoup de plaisir dans cette lecture. Ne cherchez pas de longs passages descriptifs, on est uniquement au coeur de l'enquête, les décors, les paysages sont totalement secondaires et ça donne un certain rythme au roman. Les chapitres sont courts et j'ai eu un gros coup de coeur pour l'entrée en matière de chaque chapitre, il ne me semble pas avoir déjà vu une telle façon de faire avant ce livre.
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Roy Braverman nous emmène à nouveau au abords du lac Pasakukoo avec les personnages qui figuraient déjà dans le roman intitulé justement « Pasakukoo », mais attention, cette fois il faut s'accrocher pour suivre le raisonnement de l'auteur qui multiplie les fausses pistes pour mieux nous embrouiller.
Qui est vraiment coupable? L'ancien shérif, reconverti en propriétaire de journal, l'écrivain,chroniqueur dans ce même journal le collecteur de dette, irritant mais très perspicace, l'agent du FBI, endettée et très remontée contre les hommes en général, l'adjoint du shérif, pas très malin et énamouré, vont avoir beaucoup de mal à démêler le vrai du faux dans les comportements plutôt singuliers d'un trio familial où couve, amour, haine et cupidité.
Une lecture assez addictive, où on ne s'ennuie pas un instant. Un bon page-Turner.

Merci à Babelio et aux éditions Hugo-Thiller pour ce partenariat.
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J'avais lu, naguère, Pasakukoo, et j'avais vraiment apprécié ce moment de lecture, j'ai donc été enchantée de pouvoir retrouver une partie des personnages dans ce roman. Je remercie donc NetGalleyFrance et Hugo Thriller pour leur confiance.

Blansky, l'ancien shériff, a changé de métier, il dirige maintenant le journal local, aidé par l'un des écrivains du précédent volume, Dempsey. le nouveau shériff est accusé de viol, ce qui entraîne, dans une petite localité, de nombreux remous. Il ne faudra que peu de temps pour que l'on s'aperçoive que ces accusations sont le résultat d'une sombre machination. Interviendront alors deux jeunes femmes, agents du FBI et un collecteur de dettes absolument irrésistible. Chaque chapitre est introduit par un commentaire en italique, tel une voix off qui s'adresserait au quatrième mur et qui permet à l'auteur de parsemer son roman de réflexions personnelles sur notre société.

En résumé, l'intrigue est retorse à souhait, le roman est distrayant, léger comme un rosé d'été, un peu brouillon parfois, certaines considérations sur la société actuelle sont fort ... personnelles, mais si vous souhaitez retrouver les personnages de Pasakukoo, vous passerez un bon moment.

#NetGalleyFrance #LecasChakkamuk
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Hors de question que je passe à côté de ce roman après avoir lu Pasakukoo et découvert des personnages piquants. Dans cet opus, où j'ai plaisir à retrouver le shérif Blansky (qui n'est plus shérif) et Dempsey l'écrivain, la disparition mystérieuse de Brian Ross et l'accusation de viol de sa femme Brenda envers son beau-frère et shérif du coin Douglas Warwick, mettent en émoi le comté et agitent les neurones des deux compères.
Deux nombreux éléments, accusations, découvertes, liens et relations sans parler des personnages secondaires extraordinairement captivants, dramatiques et burlesques font de cette enquête un sac de noeuds que seul un ancien shérif, un écrivain plein de gouaille et un collecteur de dettes arméniens sauront défaire.

De courts chapitres agrémentés de nombreux rebondissements fait de ce roman/polar une lecture distrayante. Il ne s'agit pas réellement d'une enquête même si les forces de l'ordre entre en jeu mais davantage d'une quête vers un mystère à résoudre, le tout sans pression aucune car il faut bien évidemment prendre aussi du temps pour siroter un bon vin sur le ponton du lodge.
L'auteur joue avec le lecteur grâce à un petit intermède avant chaque chapitre, l'un des personnage prend la parole pour en général se moquer des événements ou de ses compatriotes d'infortune, il s'agit d'un personnage qui finira par mourir mais nous ignorons lequel jusqu'au moment fatidique.
L'humour est l'ingrédient qui fait toute la différence, les répliques et les faits et gestes de certains personnages dont le fabuleux arménien, Mardirossian.
De surprises en surprises nous connaîtrons le fin mot de cette histoire invraisemblable partant d'une disparition et conduisant à un fin certes tragiques mais tellement ébouriffante.
Lien : https://leslecturesdestemilo..
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Notchbridge, entre les lacs Pasakukoo et Chakkamuk. le nouveau shérif de la ville est accusé de viol. de nombreux personnages vont se retrouver mêlés à cette enquête. Mais « on n'est jamais mieux trahi que par soi-même » comme le dit la quatrième de couverture…

Intrigue 💙💙💙💙
Personnages 💙💙💙
Addiction 💙💙💙💙
Final 💙💙💙
Ecriture 💙💙

-> Un livre dans l'univers de Pasakukoo
Je ne m'y attendais pas mais on retrouve avec plaisir plusieurs personnages déjà rencontrés dans Pasakukoo, le précédent livre de l'auteur. En effet les deux se passent au même endroit. Il n'est vraiment pas nécessaire d'avoir lu le roman précédent avant de s'attaquer à Chakkamuk mais on y apprend aussi ce que certains personnages sont devenus. Donc si les deux romans sont dans votre pile à lire commencez plutôt par l'autre livre !

-> Un récit addictif
Les chapitres sont courts, principalement composés de dialogues et avec très peu de descriptions. Je suis peu habituée à ce style mais à la réflexion c'est assez plaisant parfois.
A chaque début de chapitre on peut lire un paragraphe en italique écrit par un personnage mystère 👀. J'ai beaucoup aimé ces passages qui permettent de prendre du recul sur l'histoire et sur l'auteur.

-> Des personnages hauts en couleur
Malgré le fait que ces personnages soient parfois un peu caricaturaux je les ai appréciés, ils étaient drôles, pleins de vie, manipulateurs, mais aussi avec des histoires personnelles difficiles.

-> Qui manipule qui ?
Bizarrement j'ai été plus impliquée dans cette enquête que dans celle de Pasakukoo. Il ne faut pas s'attendre à de grosses surprises mais j'ai malgré tout passé le roman à changer d'avis sur la résolution, à douter de tous les personnages et j'ai apprécié la construction du récit en général. L'auteur aime brouiller les pistes et ça se sent !
Au final, l'intrigue de base est assez classique mais nous embarque à 100 à l'heure avec les personnages et c'est efficace !

-> Un style parfois cru
Le style d'écriture reste assez simple en dehors des passages en début de chapitres. Il va droit au but et est souvent assez cru. Tous les personnages s'expriment de façon assez vulgaire et étalent leurs histoires sexuelles.
A un moment l'auteur explique en début de chapitre pourquoi il n'édulcore pas son vocabulaire surtout par rapport au sujet du livre et j'ai apprécié cette mise au point. C'est tout à fait cohérent avec son roman mais ce n'est tout simplement pas le style que j'apprécie lire en règle générale.

Une lecture sympathique avec beaucoup de dialogues, un bon rythme et un micmac à démêler. Dommage que le style ne soit pas à mon goût mais j'ai passé un bon moment !

Merci à Babelio et Hugo Thriller pour cette masse critique privilégiée.
#Massecritique
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