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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Voici mon retour de lecture sur la bande dessinée historique La rafle d'Izieu.
Début 1943, Sabine et Miron Zlatin avaient créé à Izieu, dans l'Ain, une colonie pour accueillir et protéger des enfants juifs, en zone italienne.
Mais le 8 septembre 1943, l'armée italienne capitule face aux Alliés et laisse sa place aux troupes allemandes dans le Sud-Est de la France.
Le 6 avril 1944, un détachement de la Wehrmacht mené par la Gestapo arrête les 45 enfants de la colonie d'Izieu et les 7 adultes.
Seul échappe à la rafle Léon Reifman qui a pu sauter par la fenêtre et trouver refuge chez les voisins, les Perticoz. Ces derniers ont eux-mêmes assisté, impuissants, à la rafle…
Ils ne comprennent pas : pourquoi s'en prendre ainsi à des enfants ?
Qui a bien pu attirer l'attention de Klaus Barbie et de ses sbires sur cette paisible colonie ?
Y aurait-il eu dénonciation ?
La rafle d'Izieu est une bande dessinée qui relate un fait réel qui s'est déroulé en 1944. Je connaissais l'histoire de cette rafle et j'ai trouvé l'adaptation en bande dessinée passionnante.
J'ai assisté impuissante à cette rafle. Comme les habitants de ce village en 1944 j'ai été catastrophée qu'on puisse s'en prendre à des enfants. Juifs, certes.. Et alors ?? Leur judaïté méritait t'elle la mort ? Oh que non !
Les faits qui se sont déroulés à cette période, les ordres exécutés par la police française, tout ceci fait froid dans le dos.
Dans quelques jours, cela fera 40 ans, et je trouve ça toujours aussi insoutenable.
Nous suivons la rafle mais aussi l'après, la réaction des habitants, de la police.
Il y a aussi, ce qui est passionnant, des passages sur le procès de Klaus Barbie.
J'ai aimé comment les auteurs alternent entre le présent (la rafle, et la journée qui suit) et ce qui s'est passé ensuite, notamment le procès.
La lecture est fluide, à aucun moment on n'est perdu.
Les illustrations sont très réussies de même que la colorisation.
Quand au scénario, il est vraiment très bien conçu.
La rafle d'Izieu est une magnifique bande dessinée, un hommage très réussit à cet évènement difficile à accepter.
Ma note : un énorme cinq étoiles.
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Miron et Sabine Zlatin créent, officiellement, en mai 1943, à Izieu, en Savoie, une colonie qui accueillent des enfants juifs de toute l'Europe, de 4 à 17 ans; elle se trouve en zone d'occupation italienne où les Juifs n'étaient pas inquiétés mais tout change le 9 septembre 1943 quand les Italiens se retirent et sont remplacés par les Allemands. le jeudi 6 avril 1944, à 8h30, 44 enfants et 7 adultes sont raflés (seul Léon Reifman, venu rendre visite à sa famille pourra fuir) et envoyés à la prison de Montluc, d'où 34 d'entre eux et 4 éducateurs seront déportés à Drancy et de là, à Auschwitz le 13 avril; les autres enfants et les adultes partiront par des convois ultérieurs; ils seront tous exterminés sauf une éducatrice, Léa Feldblum, qui survivra aux expériences médicales. Sabine était absente, à Montpellier, car consciente du danger, elle essayait de trouver des solutions pour trouver un point de chute sûr aux enfants de la colonie. Elle en avait déjà placé 61, dont une seule sera arrêtée et déportée.
A la fin de la guerre, Sabine portera plainte pour que soit ouverte une enquête car elle est persuadée qu'un collabo a conduit les allemands à la colonie, qui bien qu'officielle, était perdue dans la nature, à plus de quatre heures de Lyon. de forts soupçons ont pesé sur un réfugié lorrain mais rien n'a pu être prouvé. Sabine se battra, également, pour racheter la maison d'Izieu et en faire un un lieu de mémoire; elle sera inaugurée le 24 avril 1994 par François Mitterrand.
Cette BD poignante, qui sort 3 jours avant les commémorations du 80ème anniversaire de la rafle d'Izieu est un hommage vibrant aux enfants juifs qui ont été exterminés et à leurs éducateurs et c'est une pierre importante à l'édifice mémoriel. La rafle en elle-même n'est que rapidement évoquée; les auteurs se concentrent sur les témoins (maire, gendarme, institutrice, voisins, témoins...) à jamais marqués par ce drame puis sur le destin tragique des enfants et de leurs éducateurs. Ils alternent 1944 et 1987, l'année où Klaus Barbie, qui avait ordonné, entre autres, cette rafle , est jugé aux Assises à Lyon et où la France commence à entendre parler d'Izieu; y témoignent Sabine Zlatin, Julien, ouvrier agricole qui a vu un français avec les Allemands pendant la rafle, l'institutrice, Léon Reifman et Lea Feldblum face à un Klaus Barbie, indifférent et narquois.
C'est la deuxième BD que je lis de Pascal Bresson après "Simone Veil et ses soeurs; Les inséparables". le dessinateur est différent mais on retrouve le même respect pour le courage, pour la souffrance, pour la dignité, toute l'empathie et le besoin, à travers leur art, de rendre justice. le graphisme est sobre, soigné. L'ouvrage se termine avec un dossier photos qui rappelle, de façon émouvante, que les enfants ne sont pas des personnages de BD mais étaient des êtres humains, massacrés par la barbarie. Ils étaient joyeux comme les enfants de leur âge.
Certains moments sont déchirants : lorsque Suzanne Reifman qui aurait pu se trouver dans les kommandos de travail, rejoint son fils qui l'appelle et on les voit partir tous les deux aux fours crématoires, lorsque la mère de Samuel Pintel le répudie et lui dit de donner la main à une inconnue française pour qu'il échappe à la rafle ou lorsque Léa Feldblum qui a de faux papiers français, n'en profite pas et se déclare juive pour rester avec les enfants.
La BD est un medium qui touche un large public de tout âge; espérons que celle-ci remplira son rôle de passeur de mémoire. Sa lecture pourra être utilement complétée, entre autres, par celle des Mémoires de Sabine Zlatin, "La dame d'Izieu" et par "L'Enfant d'Izieu" de Samuel Pintel dont il est question à la fin de la BD et qui avait quitté la colonie quelques mois avant la rafle.
#LaRafledIzieuBD #NetGalleyFrance
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La rafle d'Izieu par Pascal Bresson et Giulio Salvadori, Éditions La boîte à bulles

À Izieu, dans l'Ain, en 1943, Sabine et Miron Zlatin créent une colonie pour protéger des enfants juifs. En avril 1944, les allemands débarquent et embarquent tous les enfants et adultes de cette colonie. Seul un enfant réussira à s'échapper et une adulte ne travaillant pas ce jour là .

Avant de lire cette bande dessinée, j'avoue n'avoir jamais entendu parler de cette rafle. Cela m'a donc permis de découvrir ce qu'il s'est passé en avril 1944 à Izieu. Cela confirme l'horreur que l'armée nazie a exécutée. Ces enfants étaient innocents. Ils étaient juste nés juifs.
J'ai aimé cette solidarité des habitants d'Izieu qui ne comprennent pas ce que les allemands reprochent à ces pauvres gosses.
Nous retrouvons dans cet album Klaus Barbie l'instigateur de cette odieuse rafle.

Je savais qu'avec Pascal Bresson au scénario, je ne serai pas déçue. Les dessins de Giulio Salvadori sont une très belle surprise et découverte. Cela donne une excellente bande dessinée historique à mettre dans toutes les mains.

Merci à #NetGalleyFrance et aux éditions La boîte à bulles pour l'acceptation de ma demande de lecture.
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Lorsqu'il est question de la Shoah, de déportation, et quand de surcroît, ce sont les enfants qui sont les victimes, quand on place dans la même phrase les noms d'Izieu et de Klaus Barbie, mon coeur remonte.

Alors c'est avec évidemment une émotion intense que je me suis lancée dans ce roman graphique, qui traite de la rafle des 44 enfants d'Izieu et de certains adultes éducateurs, du destin qu'on leur connaît, et de "l'après" des survivants : Léa Feldblum, déportée avec les enfants et qui sera finalement la seule rescapée d'Izieu, Gabrielle Perrier, l'institutrice de la colonie qui était absente au moment de l'arrestation, Léon Reifman, l'étudiant en médecine qui a échappé aux Allemands, et bien évidemment Sabine Zlatin, la directrice de la Maison, partie chercher une solution de repli pour les enfants de la colonie alors qu'elle savait qu'Izieu n'était plus un lieu sûr.

On connaît l'histoire : sur ordre de Klaus Barbie, les 44 enfants de la colonie d'Izieu et 7 de leurs éducateurs sont arrêtés le 6 avril 1944 et d'abord internés à Drancy avant d'être déportés à Auschwitz. Aucun des enfants ne survivra, seule Léa Feldblum reviendra, après avoir servi de cobaye à des expériences médicales.

Derrière les faits, le récit donne une individualité à chacun, même furtivement à certains des enfants, les planches nous mettent face à la peur indicible des petits lors de la déportation, certaines vignettes – même des pages, sont insoutenables tant la détresse et la violence sont immenses. On a beau savoir ce qui s'est passé, c'est toujours douloureux quand des mots sont mis, et les dessins qui personnalisent les personnages donnent encore plus de relief aux émotions. On passe d'un cadre presque idyllique (campagne verdoyante, encadrants bienveillants, enfants insouciants, ou presque) à l'enfer terrestre où il n'y a qu'effroi et désolation. Les allers retours de l'un à l'autre dans le récit sont autant de douches glacées.

Beaucoup de thématiques fréquemment soulevées lorsqu'il est question de la Shoah sont évoquées dans ce roman graphique : la recherche du délateur, la culpabilité et le poids porté par les survivants, le témoignage et la transmission. Comment ne pas rester sans voix devant le visage en larmes de Gabrielle Perrier lorsque, au procès Barbie, elle murmure « ma place était aux cotés de ces enfants » ? Et les larmes me sont montées aux yeux lors de derniers instants de Sabine Zlatin.
Si, tout au fil de ma lecture, j'ai été hantée par les fantômes de ces petits enfants disparus, les dernières pages m'ont apporté une sorte d'apaisement bienvenu après ces montagnes russes émotionnelles.

Un dossier photo clôture le livre, nous découvrons des photos de la colonie avant l'arrestation, des tranches joyeuses de vies ordinaires avant la rafle, et d'autres, de commémorations à la Maison d'Izieu.
Les livres, les récits, les témoignages sur la 2ème guerre mondiale sont tous difficiles et nécessaires. La Rafle d'Izieu est difficile et nécessaire, mais avec une résonance particulière, immense. Parce que les auteurs ont tout le temps maintenu un équilibre parfait entre émotion brute et le recul qu'il faut à la dignité des survivants.
A lire, évidemment.

Je remercie #netgalley et #laboiteabulles pour cette découverte.
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Une BD en hommage aux enfants d'Izieu. En commémoration aussi car la BD sort le 3 avril 2024, 80 ans après le drame.

Première page : un paysage bucolique, apaisant, des vignes et des collines, Izieu, près de Chambéry.
Pages suivantes : des soldats allemands brutalisent deux hommes et embarquent avec une violence inouïe, 44 enfants et 7 adultes de la colonie d'Izieu. Une maison d'accueil pour les enfants juifs, de 4 à 17 ans, où jusque là, ils étaient en sécurité.
C'était sans compter le gouvernement de Vichy, « Depuis l'été 1942, la France de Vichy livre les juifs de la zone sud aux nazis et obtient même des allemands l'autorisation de déporter les enfants juifs, jusqu'alors exclus des convois. », sans compter la fin de l'occupation italienne qui laisse le champ libre aux allemands, et sans compter Klaus Barbie…

« le 13 avril 1944, 34 premiers enfants et 4 de leurs éducateurs sont déportés de Drancy vers Auschwitz-Birkenau par le convoi n°74. Les enfants ne parlaient pas, ne criaient pas. Ils étaient murés dans le silence. »
Grâce au dessin, la souffrance et la sidération des enfants sont perceptibles et particulièrement émouvantes. L'arrivée au camp de concentration, où les enfants sont arrachés à leurs éducateurs pour être conduits dans les chambres à gaz, est même difficile à supporter tant elle est réaliste.
Aucun enfant ne survivra.

Les auteurs alternent avec beaucoup de fluidité, le présent et « l'après ».
Léa Feldblum accompagnera les enfants jusqu'au bout. C'est la seule rescapée d'Auschwitz. Elle raconte leur parcours inéluctable vers la mort, l'impuissance des adultes. Son récit simple nous prend aux tripes.

En 1987, Quatre témoins seront présents au procès de Klaus Barbie défendu par Serge Klarsfeld : Léa Feldblum, Gabrielle Perrier, l'institutrice, absente lors de la rafle, Léon Reifman, qui a échappé aux Allemands, Sabine Zlatin, la créatrice et directrice de la maison d'accueil. Elle avait pourtant bien mesuré le risque d'arrestation, recherchait une solution plus préservée. Trop tard…

Lors de ce procès, Ils n'obtiennent aucune réponse, rien que le mépris à la question : pourquoi les enfants ? Comment peut-on s'attaquer à des innocents ? Plus de 40 ans plus tard, c'est toujours la même incompréhension des témoins rescapés face au responsable sourd, aveugle et dépourvu d'humanité.
« Lyon, palais de justice, 17 mai 1987.
Nous étions une petite colonie heureuse et ne demandant qu'à le rester.
Puis un jour, des êtres qui n'étaient pas des hommes sont venus nous éclabousser d'une tâche de sang. »

Une BD passionnante, car elle interroge la barbarie et souligne aussi la réaction des proches de la colonie, tous ceux, qui pour des raisons affectives ou humanitaires, y étaient attachés.
Qui a dénoncé les enfants juifs d'Izieu ? Comment peut-on rester insensible à la souffrance d'enfants et les mener sciemment vers la mort ?
Comment se débarrasser de la culpabilité d'être vivant alors que ses élèves sont tous morts ?
Des émotions qui nous touchent.

Le graphisme accompagne parfaitement le récit : alternance de scènes douces et apaisantes dans la campagne, et celles du cauchemar des enfants. Couleurs claires et plus sombres. Éclairage sur les expressions tout en restant juste et retenu.

Impossible de ne pas être touchée par cette BD parfaitement maîtrisée, en hommage aux innocents.
A lire et à faire lire, pour ne pas oublier.

Merci à Netgalley et aux éditions La boite à bulle.
instagram : commelaplume

Lien : https://commelaplume.blogspo..
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Je remercie @netgalleyfrance qui m'a permis de découvrir ce magnifique roman graphique en avant-première!

Une super bande dessinée sur un pan de l'Histoire que je connaissais peu, même si j'en avais quelques fois entendues parler.
Une alternance avec le procès de k. Barbie qui s'est déroulé en juillet 1987 et la rafle de 45 enfants et 7 éducateurs à Izieu.

Merci à toutes ces personnes qui se sont battues avant, pendant et après la "colonie" d'Izieu afin que nous n'oublions jamais.

Merci Léon, merci Sabine, merci Léa, merci Julien, merci Samuel!
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< Vous savez, certains vous diront bientôt '' c'étaient des juifs '' n'oubliez pas qu'avant tout, ce sont des enfants .>

Une BD qui m'a été très largement recommandée par de nombreuses personnes sur bookstagram. Je savais que le sujet serait extrêmement dur, que le contexte historique est correctement replacé, que les illustrations amplifiaient les émotions du lecteur... Et pour autant je me suis tout de même pris une claque émotionnelle.

Ce graphique retrace la rafle d'Izieu, l'une des rafles les plus connues, une de celle qui a envoyé à la mort de nombreux enfants. de nombreuses personnes. On y voit le drame, la rafle, on y découvre l'enquête d'un homme de bien, les sentiments mitigés des quelques personnes qui ont réchappé miraculeusement à ce drame, les prises de paroles contre le SS Barbie afin qu'il soit condamné. La parole de celles et ceux qui ont tout vu sans pouvoir agir.

Les dessins n'ont rien de fin, les traits sont larges, les caractères visibles et les personnages reconnaissables. Cela ajoute encore plus de profondeur à ce récit historique. Ce récit qui a une importance particulière, éternelle.

En bref, c'est une BD pour qui veut découvrir ou redécouvrir la rafle d'Izieu. Un texte essentiel fort et dur mais nécessaire.
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Après avoir lu le témoignage de Samuel Pintel (édition Harper), j'ai vu que cette histoire sortait au format BD et j'avais trop envie de la lire!
L'histoire de cette colonie et du triste sort de ses 44 enfants raflés puis exterminés pour une idéologie raciale abjecte m'a beaucoup touché.
Comment ne pas être scandalisé par tant de cruautés ? La bd aborde aussi le procès survenu en 83 et j'ai trouvé intéressant de le découvrir. le format BD, (je vous le dis à chaque fois) est vraiment chouette et permet (selon moi) de toucher un plus large public. À découvrir et à faire découvrir.

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Mon avis : j'ai beaucoup aimé cette bd qui parle d'une histoire vraie. Ça m'a beaucoup ému et surtout révolté de voir la bêtise humaine... Si vous aimez les bd etc... Qui parle des histoires qui se sont passées pendant les guerres n'hésitez pas. J'ai beaucoup aimé découvrir la plume mais aussi les illustrations que j'ai trouvé jolies.
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C'est reparti avec une nouvelle chronique sur La Rafle d'Izieu
par Pascal Bresson - Giulio Salvadori chez La boîte à bulle

Dans L'Ain, le 6 avril 1944, débarquent un détachement de la Wehrmacht et 3 officiers SS qui embarquent sans ménagement les quarante-cinq enfants et les sept adultes de la colonie d'Izieu. À travers cette bande dessinée, on découvre le destin tragique de ces enfants. Sur un ordre de Klaus Barbie, les quarante-quatre enfants (de 5 à 17 ans) seront déportés gazés et brûlés à Auschwitz-Birkenau, pour seul crime d'être juif. Parmi les adultes, seule l'éducatrice, Léa Felblum, survivra. Seul échappe à la rafle Léon Reifman qui a pu sauter par la fenêtre et trouver refuge chez les voisins, lui qui était venu passer les fêtes avec sa soeur, éducatrice à la colonie et ses parents.


Une bande dessinée poignante, avec un scénario juste et saisissant mêlant les évènements entourant la rafle de 1944 et des flash-back sur le procès de Klaus Barbie. On ne peut que s'imprégner de l'histoire et être bouleversé.

Côte graphique, c'est plutôt réussi, une nuance de couleur vive malgré ce contexte si tragique. On ressent parfaitement les émotions, l'ambiance.

J'ai eu la gorge nouée et les larmes aux yeux tant par le récit que le graphisme.
Et ce choc, qui m'a énormément touchée, en découvrant les quelques photos à la fin cet ouvrage, pour ne jamais les oublier.


Une bande dessinée importante, sur le devoir de mémoire. Ou bien souvent l'homme n'apprend pas de ces erreurs.

Aussi éprouvant qu'il soit, une bande dessinée à découvrir pour ne jamais oublier !
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