AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,27

sur 135 notes
5
11 avis
4
6 avis
3
2 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Au fond d'une « forêt obscure », Dante rencontre Virgile qui va le guider au travers du Purgatoire et des neuf cercles de l'Enfer pour retrouver Béatrice, sa bien-aimée, au Paradis. ● La première chose à dire à propos de cet album est que les dessins sont absolument somptueux. C'est un ravissement pour l'oeil de voir la finesse du trait, l'utilisation optimale du crayon noir, la simplicité des moyens associée à un rendu réellement formidable. Les monstres, et peut-être plus encore les décors, sont exceptionnels. ● Ce que le récit de Dante peut avoir de répétitif est complètement gommé par l'enchantement qui saisit le lecteur dans la contemplation de ces dessins. A chaque décor, on a l'impression que les auteurs ne pourront pas faire mieux, et pourtant le décor d'après est encore plus réussi. ● le seul bémol est que pour la compréhension du récit, celui-ci aurait gagné à être divisé en chapitres en fonction des cercles traversés. Parfois on ne sait plus très bien où on en est. ● Mais c'est un détail, et l'album est d'une qualité exceptionnelle. La Divine Comédie m'est toujours tombée des mains ; Paul et Gaëtan Brizzi m'ont réconcilié avec ce long poème et m'ont finalement permis de le lire !
Commenter  J’apprécie          638
Club N°51 : BD sélectionnée ❤️
------------------------------------

Depuis le temps que je voulais lire ce livre... et bien voilà, c'est fait ! ;)

Graphiquement c'est magistral, on dirait des gravures à chaque planche.

Aaricia
------------------------------------

L'adaptation de l'Enfer, premier volume de la Divine Comédie de Dante Alighieri, en un format hybride entre la BD et la gravure.

L'entreprise de Paul et Gaetan Brizzi est dantesque !

On suit donc Dante et Virgile à travers les 9 cercles de l'Enfer, dans une version résumée de l'oeuvre originale où l'on retrouve quelques-uns des tableaux classiques des différents cercles.

C'est très beau, rappelant par moment l'oeuvre de Gustave Doré.

Ça va un peu vite, sans doute trop, tant on aurait aimé continuer à s'émerveiller devant les différentes illustrations des auteurs.

Malheureusement pas de Purgatoire ni de Paradis de prévu, ce qu'on regrettera un peu en fermant ce tome unique, tant les illustrations valent de s'y plonger très longuement, surtout la magistrale luxure qui se retrouve en couverture de l'ouvrage.

Un grand plaisir visuel !

Greg
------------------------------------

Magnifique BD adaptant cette oeuvre magistrale qu'est l'Enfer, première partie de la Divine Comédie.

Les dessins sont un plaisir à regarder, certaines planches rappelles les gravures de Gustave Doré.

Une adaptation plus longue et plus détaillée de l'Enfer ainsi que celles du Purgatoire et du Paradis auraient été parfaites tant le chef-d'oeuvre de Dante Alighieri est indispensable.

Mörx
------------------------------------

L'enfer de Dante est ici superbement illustré.

On se surprend à chaque page a admiré tous les détails des illustrations des frères Brizzi.

Un vrai coup de coeur.

Samuel
------------------------------------

J'ai adoré les détails du dessin, le noir et blanc.

Je ne connais pas l'oeuvre originale mais je peux imaginer la grandeur et la complexité de l'oeuvre au vu de la densité de la BD.

Morgane N.
------------------------------------

Lien : https://mediatheque.lannion...
Commenter  J’apprécie          430
L'enfer est pavé de bonnes intentions,... Maintenant il est tapissé de belles illustrations...

Il n'est pas simple de marcher dans les traces laissées par Sandro Botticelli le premier à avoir illustré la Divine Comédie, qui a d'ailleurs inscrit dans notre inconscient collectif cette carte de l'enfer en forme de cône inversé ou d'entonnoir ;
Il est loin d'être aisé de suivre les pas de Gustave Doré qui réalisa en son temps 136 sublimes illustrations de la Divine Comédie, dont certaines sont également passées à la postérité ;
Il peut être compliqué de se frotter aux illustrations qu'à pu faire William Blake à la fin de sa vie et qui disait "l'imagination n'est pas un état : c'est l'existence toute entière" ;
Il faut savoir faire fi des 100 aquarelles réalisées par Salvador Dali en 1950, pour une commande qui sera finalement annulée ;
Il faut pouvoir s'affranchir des sublimes illustrations plus récentes de ce poème par Lorenzo Matteotti, et de celles peut-être moins réussies (c'est subjectif) du plasticien Miquel Barcelo....

Bref illustrer la Divine Comédie est une gageure, pour ne pas dire entrer dans une forêt obscure et pour citer les premiers vers du Chant III "« Par moi on va dans la cité dolente, par moi on va dans l'éternelle douleur, par moi on va parmi la gent perdue. Justice a mû mon sublime artisan, puissance divine m'a faite,et la haute sagesse et le premier amour. Avant moi rien n'a jamais été créé qui ne soit éternel, et moi je dure éternellement. Vous qui entrez laissez toute espérance. » Ces paroles de couleur sombre, je les vis écrites au-dessus d'une porte" (traduction Jacqueline Risset).

Comme un pied de nez cet ouvrage commence par une dédicace de l'éditeur aux auteurs : "Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait." Mark Twain
Et quelle RÉUSSITE, voilà mon premier gros coup de coeur de l'année, mon premier 6 étoiles..
Et comme ce magnifique ouvrage débute par un "avertissement", une fois n'est pas coutume, je vais donner à cette critique une forme épistolaire :

Messieurs Paul et Gaetan Brizzi,

Je me permets en toute modestie de m'adresser à vous.
Peut-être me lirez-vous, insidieusement je l'espère....
Peut-être cette "lettre" restera lettre-morte, inconsciemment je ne le souhaite pas.....
Peut-être, et sûrement, cette lettre sera-t-elle lue par de futurs lecteurs, et je l'espère tant votre travail mérite d'être récompensé, tant votre ouvrage ouvre la voie de ce poème au plus grand nombre.

Alors certes, on pourra me renvoyer un certain manque d'objectivité, tant pour moi la Divine Comédie est le chef d'oeuvre absolu, mon livre de chevet, dont je dispose en de nombreuses éditions toutes différentes tant ce poème écrit au XIVe siècle est d'une telle richesse, d'une telle subtilité.
Alors j'en convient ce n'est pas un texte qui se apprivoiser si facilement. Il nécessite un réel effort de contextualisation. Il nécessite d'avoir certaines connaissances historiques, mythologiques, théologiques, philosophiques, je m'arrête là avec les mots en iques (je me permettrai une autre litanie d'adjectifs concernant votre travail).
Mais ce poème tant par sa densité, sa profondeur, son atmosphère, sa lumière toute en nuance de sombre pour l'Enfer, son émotion ne peut s'affranchir de représentation qu'elles soient mentales ou physiques.

Je me permets de vous citer : "Nous avons alors préféré ne pas nous décider avant, d'une part, de nous être familiarisés, bien évidemment, avec l'oeuvre elle-même, et, d'autre part, avant d'avoir réfléchi à la forme que notre travail pouvait prendre. de toute évidence, il nous fallait envisager une approche de vulgarisation. Faire un livre pour un vaste public au risque de s'aliéner le milieu intellectuel. Bref, rester humbles, mais veiller, aussi et surtout, à ne pas trahir l'esprit du génie italien."
Et bien on ressent cette appropriation, et cette retranscription dans ce que vous appelez travail de vulgarisation. C'est extrêmement bien réussi. le récit n'a rien perdu de son côté onirique et vous avez réussi à y insuffler un je ne sais quoi qui le rend accessible tout en conservant son côté érudit.
Et c'est bien tout ce qui fait le charme et la qualité de votre ouvrage, on est en permanence sur un fil invisible entre BD et illustration. Et quelles illustrations !!!
La couverture à elle seule est juste magnifique ;
L'arrivée devant les portes de la cité de Ditè la ville dolente est imposante ;
La source du Phlégéthon tonitruante ;
Toutes les enceintes sont majestueuses ;
La tour à degrés vertigineuse ;
La porte de l'Enfer inquiétante ;

Et mention spéciale pour le visage de Dante qui retranscrit à merveille les sentiments qu'il traverse au long de son périple, vous avez sublimement "animé" ce visage que généralement on connaît très austère sur les représentations que nous avons de lui.

Vous avez réussi cette symbiose parfaite entre illustration et BD, on est constamment sur ce jeu d'équilibriste entre ces deux disciplines un peu comme Dante est Virgile en equilibre sur cette corniche....
Chaque "vignette ou case" pouvant être extraite de votre ouvrage et devenir une image à elle seule, une petite oeuvre d'art que l'on sent travaillée, voire ciselée.

Soyez rassurés vous avez relevé ce "défi" avec brio, vous avez réussi l'impossible et soyez-en remerciés pour la qualité de vos dessins, la fluidité de la lecture, l'enchaînement des pages avec et sans dialogues, etc...
Vous n'avez rien à envier à vos illustres prédécesseurs....

Alors chers auteurs, si Olivier Souillé, directeur de la galerie Daniel Maghen vous propose de faire de même avec le Purgatoire et le Paradis, n'hésitez pas. Et si cela ne se fait pas, je refranchirai sans aucune crainte les portes votre Enfer.
Et je termine, ce message en vous assurant de toute mon indulgence (celle que vous demandez en fin d'avertissement), tant votre travail est merveilleux et sublime.
Soyez assurés de mon plus grand respect quant à votre travail, et de mes plus vifs remerciements pour un sublime moment de lecture.

Signé : Aquilon

Purgatoire - Chant IV : "Le poète comprit que j'étais stupéfait de voir le char de la lumière passer entre nous et l'Aquilon."
Purgatoire - Chant XXXII : "Les sept nymphes, autour, faisaient un cloître en cercle, avec ces lumières à la main qui ne redoutent ni l'Autan ni l'Aquilon."

PS : Votre BD de l'Enfer nous emmène au Paradis de l'illustration, sans passer par le Purgatoire contredisant Châteaubriant qui disait : "Le purgatoire surpasse en poésie le ciel et l'enfer, en ce qu'il présente un avenir qui manque aux deux premiers.".
Votre Enfer est un Paradis pour les yeux.
Commenter  J’apprécie          138
C'est un magnifique roman graphique de 160 pages que nous livrent Paul et Gaetan Brizzi.

Des paysages grandioses et abyssaux sont représentés dessinés au graphite (2B ?) au cours des pérégrinations de Dante et son guide Virgile, mandaté pour lui faire franchir les 9 cercles des enfers, afin de ramener à la vie Beatrice, l'Amour du poete. Damnés et bourreaux sont représentés... tres dynamiques !... contrairement aux expressions de peur, colère ou compassion des 2 héros .

Un anachronisme reste à signaler :Dans les premieres pages, le ponte Vecchio est représenté en pierre. Or Il a été reconstruit _ en pierre_ vers 1340 _ Anterieurement, il était en bois
_ et Dante est mort en 1321.

Satan est bien monstrueux, il n'a pas 3 têtes , dévorant sans fin les traitres à l'Eglise ou regicides, mais c'est une digne représentation "gothique flamboyante", facon gravures de Gustave Doré ou Sculpture de Styge de Viollet le Duc.

Donc, pour cette magistrale, impressionnante et relativement fidèle traduction graphique : 4,5/5.
Commenter  J’apprécie          90
Dante veut retrouver Béatrice, son amour perdu. Pour ce faire, il va être guidé par Virgile, le poète, qui va l'aider à traverser les neuf cercles de l'enfer afin de retrouver sa bien-aimée. 
9 cercles, 9 pêchés à traverser. Des limbes à Satan lui-même, Dante va devoir faire preuve de courage et d'abnégation tout au long de ce périlleux voyage pour retrouver celle qu'il aime.
Quel défi pour les frères Brizzi de se lancer dans l'adaptation graphique de la première partie de "La Divine Comédie" de Dante Alighieri ! Ils nous proposent une version accessible, hybride, qui relève autant de l'illustration que de la BD.
Le travail graphique à 4 mains en noir et blanc est somptueux. Les décors de Gaëtan, les personnages de Paul, dans des ambiances noires auréolées de lumière. C'est fin, précis, dense et profond, magistral !
Double objectif atteint avec ce livre magnifique: vulgariser en rendant plus accessible et lisible l'oeuvre complexe de Dante et divertir en racontant l'histoire d'un personnage attachant qui veut retrouver son amour, le tout avec des dessins sublimes. Coup de coeur !
Commenter  J’apprécie          90
La Divine comédie de Dante est l'un de mes livres préférés, un de ces livres où vous pouvez dire qu'il y a un avant et un après l'avoir lu, tant il marque une vie.
Je l'ai lu plusieurs fois (et j'en comprends plus à chaque fois), j'en ai plusieurs éditions (dont celles illustrées par Gustave Doré et William Blake) et je collectionne les oeuvres dérivées de ce chef-d'oeuvre (jeu vidéo compris !)

Bref, c'est dire si j'en attendais de cette bande-dessinée et je suis d'autant plus admirative du travail colossal fourni par ses auteurs pour rendre Dante et son oeuvre divine accessible à tous !
J'ai instantanément adoré le graphisme de cet Enfer de Dante, on pense beaucoup à Gustave Doré pour le style et la palette de couleurs. On est directement plongé dans cette ambiance sombre, tortueuse et désespérée. Certaines pages sont tellement superbes qu'on ne peut s'empêcher d'interrompre la lecture quelques instants pour les admirer dans les moindres détails !

Mais là où cette bande-dessinée est réellement brillante (et où on ne peut qu'être admiratifs du travail des auteurs), c'est dans l'adaptation du texte : cet Enfer de Dante adapte avec brio l'essentiel de l'oeuvre de l'auteur florentin pour permettre aux novices de la découvrir, tout en la simplifiant pour ne pas les perdre dans la complexité de l'oeuvre et ses nombreuses références, limpides à l'époque mais souvent obscures aujourd'hui. Certains dialogues reprennent tels quels le texte de Dante, d'autres l'adaptent et le modernisent... Bref, c'est l'oeuvre idéale pour découvrir La Divine comédie !

Juste deux petits regrets (mais c'est vraiment pour pinailler car cette bande-dessinée est parfaite !) : cela manque un peu de rencontres entre Dante, Virgile et les damnés (notamment celle avec Francesca de Rimini et Paolo Malatesta, qui a tellement inspirés les peintres, les musiciens...) et on aurait aimé, après une telle réussite, que les auteurs poursuivent en adaptant le Purgatoire et le Paradis !
Commenter  J’apprécie          70
« Au milieu du chemin de notre vie,
Je me retrouvai dans une forêt obscure...
Je n'avais plus goût à rien.
Le monde m'était devenu insupportable »

Banni de Florence par les Médicis, en détresse psychologique, Dante Alighieri rédige la Divine Comédie au début du XIVème siècle sous la forme d'un poème épique. Il y raconte à la 1ere personne, son voyage en l'an 1300 à travers les 3 royaumes de l'au-delà : l'Enfer, le Purgatoire, le Paradis.

Beatrice, tel un amour béatifié, sorte de créature allégorique, sorte d'amour courtois, est la femme pour laquelle Dante a entrepris ce périple. In fine, Beatrice doit amener Danteà Dieu.

Seule l'épisode de la traversée du royaume de l'Enfer, pyramide inversée aux neuf cercles s'enfonçant dans la terre dans une procession initiatique, est ici repris par les frères Brizzi.

Le romain Virgile, personnification de la poésie, est le guide tutélaire de Dante. Les frères Brizzi affuble notre Virgile (tel Gustave Doré) d'une couronne de laurier, symbole de sagesse et de gloire alors que nos éphèbes pèlerins partagent de sobres tuniques médiévales.

Un enchainement d'épreuves allégoriques successivement victorieuses, syncrétisme de la mythologie grecque tels les 12 travaux d'Hercule et des dogmes chrétiens médiévaux, ponctuent la traversée de l'Enfer. On y croise successivement Caron, Minos, Ploutos, Phlegias, Méduse, le minotaure et les centaures dans les décors telle que la « cite dolente de Dité », le Phlegethon...

Fallait-il que les frères Brizzi aient magistralement illustrés précédemment les contes drolatiques De Balzac pour qu'ils continuent, sur les pas de Gustave Doré, par l'illustration de l'Enfer fantastique de Dante ? le dépouillement des personnages et des décors resonnent à travers la sobriété des moyens picturaux : l'unique crayon de papier.

Dans des scènes grandiloquentes et anxiogènes, affublées de démons et d'animaux effrayants, les frères Brizzi poursuivent l'oeuvre de Gustave Doré. Ils en reprennent les codes, la noirceur, l'onirisme...

« Je dirai de (cette bande dessinée) ce qui ne fut jamais dit d'aucune autre » : L'Enfer des Brizzi est un paradis de la beauté.
Commenter  J’apprécie          70
Pour qui est un peu intimidé par la lecture de la Divine Comédie de Dante, comme c'est encore mon cas, cette bande dessinée est vraiment une magnifique entrée en matière ! Les auteurs Paul et Gaëtan Brizzi expriment dans la préface leur ambition de vulgariser une oeuvre connue pour être difficile. Et c'est très réussi ! Les dessins en noir et blanc sont tout simplement superbes ! Je suis resté parfois près d'une minute ou deux à examiner le coup de crayon, les détails d'une même planche. Mention spéciale au personnage de Virgile, à l'allure, au visage très "antiques" si on peut dire. Somptueux !
Commenter  J’apprécie          60
La Divine Comédie de Dante revue par les frères Brizzi

Lu et Approuvé sur aikadeliredelire.com

https://www.aikadeliredelire.com/2023/04/lu-et-approuve-lenfer-de-dante-de-paul.html

Inconsolable depuis la disparition de sa bien-aimée Béatrice, Dante accepte de traverser les Neuf Cercles de l'Enfer afin de la rejoindre au Paradis.

Le poète latin Virgile le guidera dans cette odyssée de tous les dangers.

C'est ainsi que nos voyageurs se retrouvent à descendre chacune des strates foisonnantes d'âmes damnées torturées pour l'éternité par des monstres représentant leurs péchés.

Le texte initial de Dante (1265-1321) est un vaste cantique composé de chants versifiés sur le thème de l'enfer selon l'église catholique.

L'oeuvre des frères Brizzi est une adaptation graphique de ce grand classique de la littérature italienne et/ou mondiale et concerne en essence la partie Enfer de la Divine Comédie.

Pour ma part, la vision dantesque de l'enfer est ici bel et bien au rendez-vous: sombre et sublime, le grandiose dans l'horreur.

Le chant canonique a été entièrement adapté à la mise en bulle. À cette fin, il a été remplacé par des textes de narration et de conversation au langage contemporain synthétisant l'essentiel de l'esprit du poète. Cette opération apporte un regard actuel sur ce monument de la littérature médiévale.

L'album est gorgé d'illustrations riches et vertigineuses librement inspirées des gravures de Gustave Doré(1832-1883).

Chaque planche, du début à la fin, est dessinée au crayon noir et blanc nuancé à l'infini. Les contours des dessins sont vaporeux et soignés à la perfection. L'on obtient un résultat éblouissant, somptueux qui nous amène à "admirer" des monstres, des démons et autres créatures infernales de tout poil.

Un album chef d'oeuvre aux milles splendeurs claires et obscures.


+À lire pour redécouvrir le monument littéraire de la Divine Comédie sous un nouveau jour.

Lien : https://www.aikadeliredelire..
Commenter  J’apprécie          50
Des graphismes aux détails splendides.
S'attaquer à l'adaptation d'un tel monument est un sacré challenge à mon sens relevé, cette odyssée mythique du passage des 9 cercles de l'Enfer.

Une BD entièrement monochrome de l'ordre d'un chef-d'oeuvre !
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (300) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5233 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}