Un livre touchant, quoiqu'un peu éloigné de mes goûts pour me séduire complètement
Alors... En commençant ce roman, qui compte pour le challenge ABCd livres, je ne savais vraiment pas à quoi m'attendre, ni s'il était susceptible de me plaire, à moi, qui ne lis que de l'imaginaire ou presque parce qu'il n'y a que ça qui m'évade. J'ai lu des avis extrêmement positifs, de gens qui l'ont trouvé tellement touchant qu'ils en ont pleuré, et d'autres extrêmement négatifs, de gens qui n'ont carrément pas su le finir tellement ça leur a pris la tête.
Mon avis pouvait donc se diriger dans n'importe quel sens.
Au final, je me retrouve mitigée. Je n'ai pas détesté, du tout même puisque je l'ai lu en moins de 48 heures. Mais on ne peut pas dire que ce soit une lecture qui m'ait fait plus plaisir que ça. En même temps, vu le thème...
Et je me rends compte que je n'ai pas grand chose à en dire, finalement
Ca se lit très vite, mais ce que j'ai ressenti (plutôt très légèrement sur presque tout le livre, et un peu plus fortement sur la toute fin) n'est vraiment pas ce que je cherche dans mes lectures. Je ne me sens pas particulièrement détendue, ni heureuse de l'avoir lu, ni sortie de ma réalité...
Pourtant, je dois admettre qu'une partie de moi se sentait plutôt prise dans la lecture de cette histoire dramatique. J'ai été un peu déçue que l'histoire commence après le drame, il me semblait qu'il serait d'autant plus poignant de le vivre "en direct". Néanmoins on y revient très souvent dans le roman, si bien qu'on a une vision d'ensemble assez nette, même si elle n'est pas "sur le vif".
Mais bon, au final, ce livre se résume à la reconstruction d'une jeune fille, et, de façon plus secondaire, de ses camarades de classe qui ont assisté au / subi le drame, ça tourne autour de la perte des êtres chers, de cette haine, souvent irraisonnée, que peuvent avoir certains jeunes par rapport à d'autres, et qu'on aimerait tous voir disparaître. Ca pourra donc paraître un peu plat ou long à certains, même si ce n'est pas un aspect qui m'aura particulièrement dérangée personnellement.
C'est donc beaucoup plus un livre psychologique que d'action ou quoi que ce soit d'autre. Et moi, à priori, les livres psychologiques, ce n'est pas forcément ma tasse de thé, mais alors, en plus, la psychologie des ados, dont je ne comprendrai décidément jamais les problèmes et priorités, ce ne fut pas un coup de coeur, du coup.
Pourtant la plume de
Jennifer Brown est fluide, elle reste en mode "ado" bien sûr, mais pas de maladresses, pas d'accrocs... Et je le répète, ça se lit très vite.
J'irai même jusqu'à vous avouer que mes yeux se sont brouillés sur UNE phrase de l'avant dernière scène, qui m'a semblée plus choc, plus émouvante que le reste.
Je ne peux pas dire que je me sois spécialement attachée aux personnages, quels qu'ils soient, car je n'ai pas su m'y identifier, mais ils ne m'ont pas non plus rebutée. On a tout de même envie de les comprendre, et presque de les apprécier.
Bref,
Hate List ne restera pas dans mes annales, même si je ne l'ai pas spécialement detesté. Ce fut une lecture "qui passe" comme on dit, je ne me souviendrai peut-être pas de grand chose d'ici deux mois, mais je ne le déconseille pas du tout à ceux qui pourraient avoir envie de l'ouvrir.
Mitigée quoi :D
Cali
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