Red Rising, tome 1

Lu sur recommandation de ma mère, Red rising est assez plaisant. Pierce Brown use d'une profusion de références à la culture latine dans les noms comme les lieux. L'aventure, pétaradante et très drôle (Sevro forever...) est une très bonne découverte.

J'ai enfin lu Red Rising !

Cela faisait longtemps que j'entendait beaucoup de bien sur ce roman, notamment sur Babelio. J'ai donc décider de le découvrir.

Dès le début j'ai été un peu déçu par l'univers, qui manque d'originalité. Il se rapproche beaucoup trop de Hunger Games à mon goût. de plus, la manière dont la société est organisée n'est pas nouvelle. On l'a déjà vu dans d'autres romans YA comme Divergente ou La sélection. L'intrigue principale est aussi à peu près la même: un personnage issu d'une classe inférieur qui se rebelle contre la société qui le persécute...

Heureusement, l'auteur pose bien son univers qui est cohérent et riche. J'ai apprécier l'inspiration romaine pour les ors. Les personnages sont aussi attachants (surtout Darrow qui suit une évolution intéressante) et leurs émotions bien retranscrites. L'intrigue est plutôt bien gérée avec du suspense et de nombreux rebondissements, malgré un rythme qui ralentit un peu au milieu de roman.

Red Rising reste un bon roman YA dystopique ; je pense lire le second tome.

J'ai lu ce livre un peu à reculons alors qu'on me l'avait chaudement recommandé. J'y voyais une enième histoire de lutte de classes, un pseudo-combat de David contre Goliath. Mais quelle claque! Je l'ai dévoré en peu de jours tellement il est prenant. L'intrigue, les personnages, tout est bien fait et nous plonge intégralement dans l'histoire. le genre de livre où on ne peut s'empêcher de dire "allez, encore un chapitre et j'arrête" et on se retrouve à faire des nuits bien trop courtes!

isbn:9782012044616

Livre emprunté à la bibliothèque.
Faite en lecture commune avec des personnes pour un challenge livresque.
Je ne comprend pas les critiques positives sur ce livre : je n'ai pas du tout accroché au personnage principal, son caractère, tout est beaucoup trop facile pour lui. Également, je n'ai pas trop accroché aux autres personnages secondaires.
Le seul point positif c'est que le livre se lit rapidement, il est quand même écrit assez gros.
Je ne lirai pas la suite.

J'ai tellement vu d'engouement autour de cette saga, et le premier tome est un coup de coeur sans surprise. C'est une pépite. Et merci à @lapuissancedesmotss pour cette propagande !
Je ne croyais pas que j'allais le lire aussi vite, j'avais qu'une envie c'était savoir la suite.
L'univers est un chef-d'oeuvre il y a une énorme évolution que je n'aurais jamais pu imaginer au tout début et je ne suis pas au bout de mes peines, l'action est de plus en plus intense au fil du roman.
J'ai beaucoup apprécié la petite touche de mythologie grecque c'était parfait !
Le système de hiérarchie basée sur un code de couleur est vraiment super intéressant et on ne s'y perd pas du tout.
Un autre point fort de ce roman ce sont les personnages, Darrow qui était un Rouge, un fossoyeur, c'est une tête brûlée qui est aussi rempli de regrets. Il doit changer du tout au tout et devenir tout ce qu'il déteste, un Ors, la race supérieure.
À propos de Mustang je l'aime bien mais je m'en méfie un peu.
Et mon personnage préféré Sevro, Gobelin, chef des Hurleurs, tellement drôle et d'une énorme loyauté envers Darrow.
J'aurais tellement plus de choses à dire sur ce livre mais bon on est limité par insta.
J'ai tellement hâte de lire la suite et de voir ce que va accomplir notre Faucheur !

Je n'ai pas été convaincue par ce roman même s'il est loin d'être mauvais. L'univers est bien pensé, j'ai apprécié le style d'écriture et les personnages qui sont marquants. Mais d'un autre côté le rythme est trop inégal. le début est explosif puis tout retombe tout aussi vite, pour remonter de rares fois durant le reste de l'histoire. J'ai eu du mal à garder mon intérêt pour ce roman tout du long. Je ne me suis attachée à aucun personnage et j'ai trouvé l'évolution de Darrow trop brutale. Sur la fin j'ai trouvé ça TRÈS long. Je ne pense pas que ce soit une lecture faite pour moi malheureusement.

Je me suis lancée dans cette saga sans aucune mauvaise volonté.

Mais je me suis heurtée très rapidement à des problèmes d'écritures trop fortes pour être ignorées.
En résumé (avant de plus approfondir) :
- Une écriture qui ne permet pas de croire aux émotions des personnages (dire qu'il a mal ne suffit pas à nous faire croire qu'il a mal).
- Des réactions très naïves qui rendent les personnages stupides et incohérents
- Des insultes constantes et partout
- Un sexisme (notamment par la remise en question constante du genre de l'autre via les insultes comme "nymphette") et des agressions à tout va (je ne parle pas des Roses, qui sont là pour montrer un monde horrible et qui ont leur place - aussi horrible soit-elle - dans le récit)
- Des surhommes au final nul et bête, tous.
- Une ressemblance beaucoup trop forte à Hunger Games.

Donc, les émotions. Par exemple le personnage aime sa femme (et le répète assez souvent pour que l'on s'en fiche), mais à aucun moment on nous montre qu'il s'aime. Dire qu'ils s'aiment ne suffit pas à faire croire aux lecteurs qu'ils s'aiment effectivement. La fait que le narrateur répète sans arrêt "ma femme", "ma femme", énerve parce sa femme ne sert à rien. le terme même de "femme" annonce le sexisme du livre qui s'affirmera par la suite. Donc les malheurs liés à cette "ma femme" ne touchent pas le lecteur, puisqu'elle n'est qu'un personnage sans texture. Décrite uniquement par son rôle dans la vie du personnage principal, son -no spoil- n'est pas crédible et on ne peut pas avoir de l'empathie pour le héros.
Les Ors sont décrits comme l'élite, les plus intelligents (le terme de "génie" est souvent utilisé), pourtant ils sont stupides. le narrateur a beau nous dire qu'ils sont super intelligents, on ne peut pas le croire au vu des choix qu'ils font et ce qu'ils disent. Et leurs prouesses physiques n'apparaissent que quelques fois lorsque soudainement le personnage fait un bond de 6m ou cours tranquillement 2km en 1min. Sinon c'est juste des collégiens qui participe à un jeu mais dont les encadreurs sont parti prendre le thé.

En parlant des Proctors : gardez bien à l'esprit qu'ils sont stupides. Vraiment. Ils ont tous peur pour leur place comme des idiots et ne savent même pas intervenir sans se faire voir. Malgré toutes leurs capacités et équipements, ils sont aussi discret que des pandas sur du papier bulle. Oh et quel retournement de les voir ahuris et nuls...

Ensuite le récit est naïf. Les choix des personnages sont stupides et les "anecdotes" comme insister sur l'âge des personnages au début est ridicule. le personnage principal change tout le temps de mentalité. Un coup il est abattu par ce qu'il lui arrive, un coup il veut péter la tronche à tout le monde pour aucune raison. Sans compter sur sa façon de diriger qui est une alouette... Et sans aucun sens. Il passe de "je ne veux pas être chef", à "comment faire pour être chef" en passant par le "je serai un chef craint", puis "ils ne me craigneront pas, ils auront confiance en moi" à re- "je serai un chef craint"...

Je râle, je râle, mais jusque là c'était surtout hilarant comme problèmes (même si je n'avais aucun investissement pour aucun personnage - sauf 2 dans les derniers chapitres, Pax et Sevro).
Le point qui a rendu ma lecture difficile et pénible est le sexisme (Et les insultes). Déjà je n'apprécie pas quand des personnages s'insultent grossièrement dans des romans (quand c'est sans logique et trop fréquent). Mais alors là ! C'était le sommet de la grossièreté. Ça vole dans tous les sens. Des insultes (alors que les Ors sont sensés être distingués et assez intelligent pour ne pas s'insulter comme des collégiens de zones prioritaires) qui questionnent constamment le genre des personnages. L'insulte qui doit ressortir le plus est "nymphette", je crois. le sexisme de cette insulte est à vomir (ainsi que ce qu'elle signifie), et les personnages sont là à se menacer de couper les cou**le de l'autre. Parfois même avant de se connaître. Genre j'arrive pour te voler ton drapeau donc tu te défend (normal), et alors que j'ai déjà ton attention, hop je t'insulte de femelette. Parce que évidemment tu vas t'énerver tout rouge, vu que tu as l'intelligence émotionnel d'un collégien stupide. À quel moment "nymphette" est pertinent comme insulte, même les autres ? Et puis il y a vraiment trop d'agression. Alors, OK, c'est une arme de guerre dans la "vraie vie" également. Mais là c'est débile et plus choquant dans son utilisation que dans l'histoire. Surtout qu'il s'agit de sur-homme donc les femmes auraient pu avoir l'occasion de prendre le pouvoir et se défendre. Mais non, elles finissent toutes battues. À quoi ça sert de faire des mondes imaginaires, peuplés de personnages super fort, si ce n'est pour nous montrer encore une fois que l'homme a le plein pouvoir sur la femme ? Et que être traité de femme est encore plus insultant qu'aucune autre insulte ? Non, ce problème ne devrait pas être présent au sein de cette caste. Ça n'a pas de sens. Que la sidération soit évoquée, pas de soucis. Mais sur toutes les femmes ? Même les guerrières ? Non. Pas possible.

Je finis avec la ressemblance que le livre a avec Hunger Games. Jusqu'à la "raison" du soulèvement, tout est calqué sur HG (même si je n'ai lu que 1,5 tomes).


Merci, au revoir.
PS : j'ai quand même bien rigolé avec les choix stupides des personnages. Et à partir du chapitre 35 j'ai un peu moins de reproches à faire.

J'ai découvert ce récit au détour de la sélection de la PAL par Manon et j'ai plutôt apprécié ma lecture dans l'ensemble. L'univers que nous propose l'auteur est un univers de dystopie divisée en castes comme on a pu le voir plusieurs fois, mais ça reste assez original dans la manière dont la caste inférieure est traitée, parce qu'une vraie scission existe au sein même de la caste. Ainsi, peu de ces Rouge côtoient réellement ces Doré qui se pavanent au sommet de la pyramide. Alors, lorsqu'une jeune rouge doit se faire passer pour l'un d'eux, l'exercice parait difficile.

L'histoire n'a pas vraiment su me faire voyager comme je l'aurais voulu. L'amorce est vraiment cool, avec des évènements que je ne pensais pas voir dès le début. Mais malheureusement, le soufflet est retombé un peu vite à mon goût. En effet, une fois que Darren accède au concours réservé aux Dorés, je trouve que le récit ralentit drôlement. Certes, les évènement s'enchainent, mais je n'ai pas été emportée comme je l'aurais voulu dans cette histoire. Ainsi, j'ai été très distante avec le reste de ce récit qui partait quand même très bien.

Les personnages n'ont pas vraiment su me conquérir non plus. Si j'ai trouvé Darren assez mignon au début de l'histoire, il m'est devenu assez antipathique au fil de la lecture. Alors qu'il prenait ses aises chez les Dorés, j'ai trouvé qu'il perdait un peu l'essence de sa personnalité attachante. Il se transforme alors peu à peu en ceux qu'il détestait, ce qui est donc vraiment dommage à mon sens. de plu, les autres personnages n'ont selon moi pas tellement remonté la pente : en effet, il n'y a que Eo qui a su conquérir mon coeur, dommage qu'elle soit morte…

La plume de l'auteur met en scène cet univers assez interessant, dénonçant les inégalités sociales avec véhémences. Ainsi, l'auteur nous fait passer des messages importants, mais qui restent quand même assez basique dans les codes du genre : de ce coté là, il n'y a pas vraiment d'innovation… L'atmosphère que l'auteur construit au fur et à mesure est vraiment sympathique et s'accorde assez bien avec les différentes actions qui parsèment le récit. Ça apporte un vrai plus au récit, et le lecteur est alors vraiment agréablement surpris.

Une lecture dystopique sympa mais qui n'a pas su me conquérir complètement.
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