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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Dans une société où les êtres humains qui reviennent à la vie sont reconnus officiellement, Andy accepte tant bien que mal son statut de revenant. Mais peu à peu les choses vont changé et Andy va se mobiliser pour que les zombies soient acceptés à part entière. Même si à côté de ça, quelques désagréments vont le gêner... comme manger ses parents par exemple !

Ici, pas de zombies à la walking dead, mais plutôt de simples personnes qui ont vécu un traumatisme et qui au lieu de mourir simplement, se sont remis à vivre. Ils gardent les sequelles de leur mort, ce qui n'est pas toujours facile à vivre... Vous l'aurez compris, voici un livre de zombies soft ! ^^

Ce livre dénonce le racisme qui peut encore exister de nos jours mais cette fois c'est la classe des zombies qui est en jeu. C'est un peu le combat entre revenants (zombies) et respirants (êtres humains en vie). Il y a également de sacrés réflexions sur notre société actuelle qui valent le coup de découvrir !

Comme vous pouvez vous en douter, il y a pas mal d'humour (noir généralement) dans ce livre. J'ai souris à plusieurs reprises. Malgré tout j'ai trouvé quelques passages un peu longs...

Concernant cette édition, je préfère la couverture du grand format (ici) à celle du poche, que je trouve un peu trop nunuche à mon goût (avec le coeur et tout).

Bref, une bonne découverte et bon moment de lecture avec une petite nuance sur quelques passages un peu longs !

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Andy est mort dans un accident de voiture, mais voilà il est revenu trois jours plus tard et à beaucoup de mal a s'adapter à sa nouvelle condition. Dans cette société où il est établit qu'une partie des morts revient à la vie, rien n'est prévu pour intégrer cette nouvelle population. Andy se retrouve donc cloitré dans la cave de ses parents, entre deux réunion des Morts Vivants Anonymes et ses rendez-vous hebdomadaire chez le psy, à réfléchir à sa non vie. Mais un jour, Andy ne supporte plus se rejet de son humanité et décide de se révolter.

Il ne s'agit pas de grande littérature, mais c'est un roman qui se lit très bien. Il est extrêmement cynique et drôle en même temps, d'un humour grinçant.
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Il y a un bon parfum d'humour noir (et parfois acide) et une fine couche d'haiku tout le long de la lecture et ce pour notre plus grand plaisir. A chaque fois que je sortais de ce roman pour reprendre (une vie normale) ma route -pour le boulot ou pour chez moi, j'étais joyeuse. Ce roman donne bonne mine, lisez-le donc ! Et en plus, même s'il y a une suite, ce tome se suffit à lui-même.

[... plus de détails sur le blog !]
Lien : http://le-fataliste.fr/justi..
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Les zombis.
Il y a la tendance dure et largement majoritaire : le demeuré à l'électroencéphalogramme plat, très plat, plus plat que plat, en mode Sarkolâtre acharné.
Le mort vivant qui erre en beuglant des gnééééé (quand sa mâchoire et toute la boutique attenante sont en état de marche), qui ne bouge encore que pour dévorer du vivant en sushi, en tartare, sans cuisson.
Dans ce cas de figure, le zombi n'est qu'un élément du décors, certes important mais il n'est là que pour ajouter de la tension à la panique et expliquer le merdum ambiant. C'est le cas de WALKING DEAD, les films de Roméro (bien que pour ces derniers on peut en faire une lecture bien plus politique) et autre WORLD WAR Z.
Mais ces derniers temps une autre école, plus douce, se fait jour. le zombie est une être pensant, conscient. IN THE FLESH, épatante et sensible série anglaise en est un excellent exemple.
Le mort vivant est au centre de l'intrigue et est l'acteur (du moins il essaye) de son propre destin. le zombi dans cette optique est de fait une minorité exécrée et victime d'un préjugé largement défavorable.
Comme dans ce livre génial de l'écrivain SG Browne. Ce bouquin m'a heureusement surpris. je m'attendais à une grosse poilade et je me retrouve avec un bouquin sensible, intelligent et drôle, très drôle.
Andy Warner est le héros de cette épopée, il se réveille d'entre les morts et se retrouve dans l'état de sa mort, un accident de voiture. une cheville en vrac, une épaule luxée, le corps en capilotade et impossible de parler. le parfait candidat pour le casting du zombi hollywoodien. Cependant, Andy est un un être pensant, conscient.
COMMENT J'AI CUISINÉ est tout d'abord un roman d'apprentissage, de lutte et d'amour.
D'apprentissage car se réveiller zombi est un combat, on doit penser à gérer un corps qui se décompose inexorablement (enfin il y a bien une solution radicale mais nous y reviendrons). Les zombis se gavent ainsi de tout le formol qu'il preuve trouver dans les shampoings, lotions etc.
Le "vous ne pouvez pas comprendre" revient tel un mantra dans l'oeuvre de SG Browne et la force de SG c'est que, bien au contraire, il nous fait comprendre, il nous donne à voir une lutte pour les droits civiques des zombis, un véritable combat que va mener Andy envers et contre tous, contre les respirants...
SG est un quadra sémillant, biberonné au rock, et son écriture s'en ressent, c'est fin, drôle, carré et sans fioriture. Il pratique un humour à froid, noir (vraiment noir) et parfois hilarant.
La culpabilité d'Andy d'avoir démembré ses parents se mêle ainsi à sa fierté d'avoir impeccablement calé les différentes parties des corps parentaux dans le frigo...
C'est aussi un livre d'amour, la romance d'Andy avec Rita autre cadavre pensant est, et bien disons le, émouvante et crédible. Ils s'aiment ces deux là et nous sommes clairement de leurs côtés. Même quand ils se livrent au cannibalisme ! Cet ingestion de chair humaine améliore en effet grandement leur condition et les guérit des fractures des sutures etc. Andy retrouve également son élocution :
"C'est encore rudimentaire, mais tout ressemble à une amélioration quand votre vocabulaire n'a consisté qu'en grognements et autres cris qui élèveraient Leatherface - le tueur attardé de Massacre à la tronçonneuse - au statut d'universitaire renommé."
Non vraiment une foutue trouvaille que ce bouquin, un délice de lecture.
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Suite à un accident de voiture où il meurt avec sa femme, Andy se retrouve être un zombie. Recueilli par ses parents (surtout sa mère, en fait, son père y étant particulièrement réticent), il est logé dans leur cave. Sa vie de mort-vivant s'organise, dans une société américaine où leur existence est tolérée mais pas acceptée et où certains groupes de jeunes n'hésitent pas à se défouler sur eux via des expéditions punitives et que la SPA est toujours prête à récupérer des zombies non accompagnés. Il boit les grands crus de son père dans la cave sans en ressentir le goût ni les effets et assiste aux séances des Zombies anonymes. Un jour, d'autres zombies l'initient aux bienfaits d'un pâté de chevreuil. Andy ose aimer Rita, une de ses congénères mortes vivantes, et va se battre pour leurs droits.
C'est un roman très drôle qui prend le contrepied total des histoires de zombies classiques à la Romero ou Walking dead. Pas de créatures bêtes et méchantes prêtes à dévorer tout être humain vivant ici ! Au contraire, ils ont des sentiments, des envies et une conscience, et ils se battent pour être considérés et avoir des droits comme des êtres humains vivants ordinaires. Mais ce ne sont pas des gentils non plus : l'histoire commence avec les parents du protagoniste principal découpés et mis au congélateur ! C'est raconté avec un bon humour trash à souhait mais avec suffisamment de finesse. Un bon moment, donc !
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C'est avec beaucoup de plaisir que j'ajoute cette petite pépite à mes lectures favorites de l'année! J'avais terriblement envie d'une histoire un peu différente et d'un point de vue nouveau sur les zombies et j'ai été SER-VIE. Qu'est-ce que j'ai pu rire durant ma lecture, parfois parce que la scène à laquelle je faisais face était particulièrement tordante mais surtout parce que ce que je lisais était si scandaleusement absurde que cela déclenchait en moi de vives émotions. Je pense que mon débit d'onomatopées au mot lu a crevé le plafond, je ne compte plus les « roooh », « Iiiih », « OH! » et « haaaaaan » qui ont pu franchir mes lèvres, ce qui est plutôt bon signe chez moi. Vous l'aurez compris, l'histoire est riche en surprises, chocs et humour noir!

Mais le rire n'est pas tout et par dessous toute cette couche d'humour se cachent les grands thèmes reliés aux histoires de zombies. On s'y interroge sur la société, qui dans ce cas précis ne tolère franchement pas que les morts aient le toupet de sortir de leurs tombes mais aussi sur le statut des minorités. Car les morts-vivants font partie d'une minorité dans le roman et en plus d'être pourchassés, démembrés et envoyés à la SPA pour un oui ou un non, ils n'ont même pas le droit de s'en plaindre. Imaginez un peu, vous cassez votre pipe pour vous réveiller sur la table d'embaumement quelques jours plus tard et finissez à la fourrière en attendant que vos proches viennent vous chercher car vous ne possédez plus aucun droit, il y a de quoi péter un câble non? Ce renversement de situation où les zombies vivent dans la peur des vivants m'a vraiment enchantée. J'ai également apprécié qu'ils ne soient pas glamourisés comme on pourrait le faire avec d'autres créatures tels que les vampires, sirènes ou loups garous. Croyez-moi, ils ne donnent vraiment pas envie de les rejoindre! C'est un angle que je n'avais encore jamais exploré et qui m'a donné du grain à moudre et moults scénarios à imaginer.

Si vous êtes féru.e d'humour noir, de zombies, de détails peu ragoutants et d'action, je vous recommande vivement ce livre. Franchement, il ne déçoit pas!
Lien : https://cassyown.com/2022/12..
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L'humour noir d'Andy nous incite à enchaîner les pages.
Dans ce roman, on s'interroge sur comment les zombies vivent leur non-vie. Plus qu'en marge de la société, Andy ne veut pas se laisser faire, il lutte pour ses droits avec ses amies des morts vivants anonyme.
Bonne lecture que je conseille à tous !
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Quel super livre! Ce roman a été une énorme surprise, je ne m'attendais pas à autant apprécier. Ici, oubliez les clichés sur les zombies, pourquoi seraient-ils différents des respirants, les personnes non mortes?

Andy a perdu la vie dans un accident de voiture avec sa femme. Il s'est réveillé mais pas elle. Depuis, il vit dans la cave de ses parents avec une vie assez monotone. le titre du livre a l'avantage d'être très intriguant et de m'avoir donné envie de lire le livre. le titre en anglais était tout de même moins fun – Breather. A zombie's lament. Mais il a l'inconvénient de nous rappeler sans cesse qu'Andy a fini par cuisiner ses parents. Or, bien que l'on sache dès les premières pages qu'Andy a tué ses parents, on ignore tout des circonstances et il ne les a pas encore cuisiné. J'attendais de savoir ce qu'il s'était passé avec impatience.

Ce livre est vraiment plein d'humour, j'ai adoré et je me suis vraiment amusée! Voici un livre qui m'a mis de bonne humeur malgré le sujet morbide et qui a réussi à me faire éprouver beaucoup de compassion par les zombies. J'étais révoltée par la façon dont ils étaient traité par les respirants et je me suis moi même demandé si j'aurais réagi différemment si les morts-vivants existaient – le genre de pensée super rationnelle que l'on peut avoir en lisant ce livre, vous voyez le genre.

Andy a proprement parlé n'a vraiment pas une vie – ou plutôt une non vie – intéressante au début, heureusement qu'il a le sens de l'humour parce que sa vie est déprimante. Lorsqu'il repère une jolie zombie, ça m'a bien fait rire. On s'attache d'ailleurs à son groupe de zombies en thérapie qui se serre les coudes face à l'hostilité de la société ambiante.

Le rythme du livre est assez lent mais on ne s'ennuie pas une seconde. Déjà parce que vivre dans la vie d'un zombie c'est plutôt inédit et ensuite parce que l'on sent venir le changement. L'auteur a réussi à nous faire vivre une petite révolution sociale du côté des zombies et même à nous les faire apprécier alors qu'ils continuent à être… des zombies!

En voyant le titre du livre et le résumé, j'ai tout de suite pensé à Vivants d'Isaac Marion. Mais Comment j'ai cuisiné mon père, ma mère… et retrouvé l'amour est beaucoup moins poétique et mignon! Ce n'est pas une jolie histoire d'amour, c'est quand même plus gore, ça reste une histoire de zombie même si elle sort de l'ordinaire.
Lien : http://latetedansleslivres.w..
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Malheureusement pour Andy, il va décéder dans un accident de la route tout comme sa femme. Contrairement à elle, il va se réveiller quelques heures plus tard et va devenir : un mort-vivant. Il va donc être un des membres représentatif de cette minorité. Ce livre décrit son quotidien, les difficultés qu'il va rencontrer et surtout toutes les restrictions qu'il va devoir subir. Car dans la société, les zombies et autres morts-vivants sont relégués au statut d'animaux de compagnie et sont désormais dépendants de leurs proches. le passage par la mort n'a en rien altéré leur mémoire, leur conscience et leur esprit critique, mais cet état de zombie leur a enlevé toute autonomie. Hors de question pour eux, de travailler, de surfer sur internet, de fréquenter des bars ou des lieux où sont présents des respirants (les vivants).
Son corps étant en état de décomposition permanent, Andy doit faire sans cesse preuve d'ingéniosité pour ralentir ce processus naturel et tenter de dissimuler les effets : odeur nauséabonde, aspect repoussant. Sans relâche, il va tenter et rechercher un retour à une vie normale. C'est l'occasion pour lui de faire bilan des petites choses de la vie qu'il appréciait avant sa mort et auxquelles il ne faisait pas spécialement attention.Son état va le conduire à essuyer de nombreuses agressions tant verbales que physiques de la part des vivants rejetant cette part de la population, de la même façon que Rosa Parks en son temps aux Etats-Unis.

Ce roman écrit dans un style simple est agréable à lire, l'intrigue est originale et intéressante. Dans un second temps, il permet au lecteur de nourrir, à travers la figure du zombie, une réflexion sur l'intégration des minorités et des différences dans la société. Un livre que je ne recommande bien volontier.
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Habituellement, je ne suis pas spécialement adepte des histoires de zombies. Mais dans cette uchronie pleine d'humour, l'auteur prend à contre-pied la représentation habituelle du mort-vivant. Ici, loin des clichés de Romero, le zombie n'a rien perdu se son humanité, bien au contraire. Ils se réunissent en groupes de soutien, ils consultent des psychologues, et sont victimes de ségrégation.
Bien écrit et très drôle, ce roman m'a tout de même laissé un goût amer ; le matin même, je lisais dans le Canard Enchaîné, le compte-rendu du naufrage qui a coûté la mort à 27 migrants dans la Manche, en 2021, à cause du dédain des services de secours (les échanges téléphoniques, d'une violence incroyable, sont retranscrit dans l'article). Cet article m'a laissé abattue et au bord des larmes. le comportement des humains envers les zombies dans le roman de Browne m'a procuré le même sentiment d'accablement, probablement accentué par ma lecture du matin. Comme tout bon roman de science fiction qui se respecte, cette oeuvre trouve malheureusement écho dans la réalité.
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