Les ambassadeurs

Tout d'abord je tiens à remercier les éditions Jungle et Babelio pour cette masse critique privilégiée.
La première de couverture avec ces graphismes sobres et ses couleurs sombres me laissait entrevoir un récit qui donnait la priorité au scénario traiter d'écologie est un sujet grave et intéressant.
Pourtant ce texte en deux parties m'a semblé déséquilibré. La présentation des personnages, de leur famille est très longue et très détaillée, au détriment de la métamorphose qu'ils vont subir et l'aventure est traitée rapidement.
J'aurais aimé plus de dialogues avec les animaux, une explication des élémentaux et voir les réactions de la famille, mais non rien de tout cela.
Benoît Broyat avec 80 titres jeunesse et Laurent Richard avec une centaine d'ouvrages illustrés sont loin d'être des débutants. Alors peut-être n'était-ce pas un livre pour moi, je ne sais. Malheureusement Les ambassadeurs La révélation m'a laissé sur ma faim.

Je remercie Babelio et les éditions Jungle pour l envoi de ce roman graphique et leur confiance.
Ce livre est à destination d un public jeune (collège) mais j ai adoré le découvrir.
Je regarde en premier l aspect graphique et j ai beaucoup aimé ce que j ai découvert : une belle mise en couleurs, des cases claires, des dessins bien réalisés.
Le scénario m a encore plus seduite que les dessins. l'histoire se passe en Bretagne. l'annee scolaire est quasiment finie. On fait la connaissance d un groupe d ado. Il y a Valentine et Hugo des jumeaux qui n ont pas une vie facile à la maison avec un papa au chômage et alcoolique. Tom est très proche de la nature. Il a d ailleurs une cabane dans les arbres. Alexandra a un corps de fille mais elle ne sent pas fille. Et enfin Malika qui est la plus discrète.
Un soir une tempête. le lendemain nos ado se réveillent avec des têtes d animaux ( chevreuil, lapin...), la capacité de parler avec les animaux et de se faire comprendre d eux. Enfin ils ont de super pouvoirs.
Ca tombe bien. Ils vont en avoir besoin car les animaux vont leur donner une mission: parler en leur nom pour sauver ma nature avant que celle ci ne se rebelle.
J ai trouvé cette partie super intéressante et j aurais bien aimé qu elle soit davantage développée. La fin arrive un peu vite mais j imagine qu elle annonce un tome 2.
Ce que j espere car cette fable écologique est vraiment sympa et il serait bien temps de faire quelque chose pour notre planète.

Lorsque j'ai reçu l'invitation par Babelio pour cette Masse Critique spéciale, je n'ai pas résisté. Benoît Broyart est un auteur que je connais personnellement, puisqu'il vit dans la commune dans laquelle j'ai grandi. Nous nous sommes rencontré•es lorsque j'étais enfant et que je rêvais de devenir écrivaine. Alors j'étais ravie d'avoir l'occasion de lire - à nouveau - un de ses ouvrages !

L'histoire se déroule à Guerven, une petite commune bretonne (à priori située dans le Finistère) où l'année scolaire touche à sa fin. Nous faisons la rencontre de cinq adolescent•es : les jumeaux Valentine et Hugo qui n'ont pas envie de passer l'été avec leur père alcoolique et pas très sympathique, leur copain Tom qui aimé passer du temps dans sa cabane, la jeune Malika qui préfère la solitude et, enfin, Alex qui est une personne non-binaire et dont les parents continuent de l'appeler Alexandra malgré tout.

Mais ces cinq personnes ne s'attendent pas du tout à ce qui va leur arriver : un matin, après une nuit de tempête, elles vont se réveiller avec une tête d'animal (renard, chevreuil...) et connaître les sensations de ceux-ci. Les voici désormais mutants : mi-humains, mi-animaux...

C'est une bande dessinée que j'avais hâte de découvrir, au vu de sa thématique qui allait forcément parler d'écologie et du rapport des humain•es avec la nature et les animaux non-humains. Bingo ! Benoît Broyart a écrit une fable écologique nous amenant à repenser notre manière de nous comporter.

Cet ouvrage, qui s'adresse aux jeunes ados, a le mérite de traiter de plusieurs thématiques différentes : l'état de la planète, le spécisme, mais également la maltraitance, l'alcoolisme, le mal-être et la transidentité. J'ai bien aimé l'idée que des ados deviennent ambassadeur•rices de la nature et se découvrent des pouvoirs.

Les illustrations sont très agréables, épurées, et le choix des couleurs est judicieux. L'histoire est intéressante, avec comme thème principal l'écologie, tout en abordant des thématiques sociales. Je suis un peu restée sur ma faim et j'espère qu'il y aura une suite !

Benoît BROYART – Laurent RICHARD. Les ambassadeurs : la révélation.

Un grand Merci à Babelio et aux éditions Jungle pour l'envoi de ce roman graphique.

L'action se situe à Guerven, une petite commune rurale de la Bretagne. L'année scolaire s'achève pour nos collégiens; enfin il reste une petite semaine de cours mais les enfants ont rendu leurs livres. Pourquoi aller en classe alors que l'établissement n'assurera plus qu'une garderie. Nos cinq amis vont s'organiser au mieux afin de vivre leurs vacances. Les jumeaux, Valentine et Hugo resteront au pays : leur père est au chômage et il plonge dans l'alcoolisme. Tom , fuit son beau-père qu'il déteste et va se réfugier dans sa cabane, dans la forêt. Alexandra, Alex est en recherche de son identité, elle se coupe les cheveux pour affirmer sa personnalité. Malika se réfugie dans la poésie. Mais un avis de tempête va bouleverser la vie de la paisible commune.

Suite au passage de cet ouragan, qui a détruit en partie les édifices publics, arraché des arbres, nos cinq compagnons subissent une transformation, un anthropomorphisme : ils sont tous les cinq dotés d'une tête d'animal et possèdent les qualités et les défauts de ces nouvelles entités. Les animaux parlent et nos héros peuvent donc communiquer avec eux. Une leçon d'écologie, même les arbres, les plantes ont un langage… Nos adolescents seront donc leurs ambassadeurs auprès des hommes qui les maltraitent. Malika, sous le signe de l'eau, Hugo, représente le métal, Valentine, le feu, Alex, la terre et Tom le bois, nos héros vont transmettre aux hommes les revendications de la faune et de la flore… Il faut vivre en harmonie et respecter la nature, la faune et la flore, toute la vie qui transite sur la terre...

Cette BD, me parle peu. le scénario révèle des vérités mais il se met lentement en place. le graphisme me plait beaucoup. J'aime les dessins et les teintes utilisées par le dessinateur et coloriste. Ceux-ci représentent au plus juste la conduite des divers intervenants, qu'il s'agisse du monde humain, du monde animal et du monde végétal. Une leçon d'écologie , de mieux vivre est sous-jacente à ce scénario. Je pense qu'il y aura une suite. Merci pour ce cadeau. Cette BD est à recommander aux jeunes, dès 10-12 ans. Je pense qu'ils seront plus sensibles à la morale de cette histoire. de plus, c'est facile et vite lu. Bonne journée à tous et belles lectures.
( 26/03/2023).

Lien : https://lucette.dutour@orang..

"Les ambassadeurs" est un roman graphique écolo-fantastique à destination des jeunes lecteurs (fin primaire-début collège).

Dans un patelin perdu de Bretagne, nous suivons cinq collégiens lors de la dernière semaine de cours (celle après le brevet pendant laquelle des profs corrigent l'examen tandis que les autres ne font plus cours mais plutôt de la garderie !). Il y a là la solitaire Malika, adepte de poésie ; les jumeaux Valentine et Hugo qui ne sont pas du tout enchantés de passer deux mois de vacances avec leur père chômeur, alcoolique et, pour l'instant, seulement violent en parole ; leur ami Tom qui, pour éviter le nouveau copain de sa mère, se réfugie dans sa cabane qu'il a construite en forêt ; et enfin, Alexandra, une fille non-binaire dont ses parents, enseignants, n'arrivent pas à comprendre.
Après une nuit de tempête, les cinq adolescents se réveillent mutants, mi-humains mi-animaux. Leurs cinq sens se sont développés et ils possèdent chacun la tête d'un animal sauvage. Très vite, ils s'aperçoivent qu'ils peuvent communiquer avec les animaux et les plantes. Ceux-ci en profitent pour leur confier une mission diplomatico-écologique envers les humains...

Après un début très lent, l'histoire s'accélère beaucoup trop vite et se termine en queue de poisson. A la fin de ma lecture, je me suis dit "tout ça pour ça !". Tout est survolé, rien n'est approfondi. Les transformations, les animaux et les plantes qui parlent, les super-pouvoirs, les réactions des adultes. Je sais que nous sommes dans le fantastique mais rien de tout cela ne sonne vrai. Désolé, Benoît Broyart.

Je ne fais pas partie du public visé par cet ouvrage, mais je n'en remercie pas moins Babelio de m'avoir choisi pour l'une de ses Masses Critiques privilégiées, ainsi que les éditions Jungle de me l'avoir fait parvenir.

Reçu dans le cadre d'une masse critique spéciale, ce one shot ne m'a vraiment pas convaincue. Outre un dessin semi-réaliste et une colorisation qui ne m'ont pas du tout plu, j'ai trouvé l'histoire brouillonne, pas aboutir. L'intrigue met beaucoup de temps à se mettre en place. Ce n'est qu'à la fin que les choses se pimentent un peu et cela retombe vite à plat. le message écologique de la BD est pertinent mais pas efficacement mis en avant.

Je remercie Babelio et les éditions Jungle pour l'envoi de ce livre. Cela m'a permis de me forger une opinion sur une nouveauté.

Dans cette BD de 120 pages en format A5, nous suivons 5 adolescents dans le monde d'aujourd'hui : notamment des jumeaux au père chômeur, chasseur alcoolique et anti- écolo (pas si caricatural ? ) et une fille non binaire.

On perçoit le décalage actuel entre la situation dramatique environnemental, perçu par quelques uns d'entre nous (notamment des jeunes) et l'aveuglement de ceux qui ne veulent pas voir (peut-être parce que ça crève les yeux)... Mon quotidien !

Une nuit, ces ados se transforment en animaux anthropomorphes (non messieurs les auteurs, ce n'est pas ça une mutation)... Ils n'ont pas l'air plus surpris que ça.
On apprend que les animaux et même les plantes se parlent tous entre eux et peuvent désormais être compris par les ados transformés, qu'ils désignent comme ambassadeurs avec des pouvoirs pour punir les humains

Les dessins sont assez épurés et sans grande originalité. le scénario est pauvre et d'une grande naïveté.
Les personnages étant des ados, je pense qu'il s'agit du public visé. Étant donné le niveau de l'histoire, je pense que le livre plaira plutôt à des primaires.

En résumé, l'idée est bonne, la réalisation très décevante.

Merci à Babelio et aux éditions Jungle pour cet envoi lors d'une Masse critique.

Je n'ai pas passé un mauvais moment mais je n'ai pas été non plus subjuguée par cette BD aux tons très sombres, bleu canard/marron/violet la plupart du temps.

Dans un petit village de Bretagne, 5 adolescents bien de leur temps, se retrouvent un matin avec une tête d'animal ! C'est à peine si ça les perturbe, et ils se retrouvent tous les cinq, à devenir des ambassadeurs de la nature, et à savoir parler aux animaux.
Les animaux et les arbres leur donne un ultimatum, si les choses ne changent pas sur Terre, les animaux feront disparaître les humains !

Je comprends rapidement que c'est le début d'une série, mais je ne continuerai pas, car je pense en effet que ça s'adresse vraiment un public d'adolescents, voire de pré-ados.

À partir du moment où les jeunes deviennent des animaux, je trouve les dialogues un peu alambiqués. Les adultes et le maire de la commune semblent trouver à peine bizarre le fait de se retrouver avec des jeunes à tête d'animaux, mais pourquoi pas c'est de la science-fiction ?! ;)

Je vais m'empresser de l'offrir à une adolescente, et je verrai bien si elle trouve cela plus intéressant que moi. Ceci dit encore une fois, je n'ai pas passé un mauvais moment.

Merci aux éditions Jungle pour cette découverte mais sincèrement, je n'ai pas été conquise. Au départ, ces cinq ado bretons aux profils sociologiques et économiques différents étaient prometteurs. Plusieurs en souffrance. Une qui n'accepte pas son corps. Des jumeaux dont le père rejette ses problèmes d'ego sur ses proches et noie ses désillusions dans l'alcool. Un autre encore qui fuit son beau-père en s"isolant dans sa cabane. Une fois, les personnages mis en place, la thématique principale va apparaître avec des faits qui tiennent du fantastique. Un matin, ils se réveillent chacun avec une tête d'animal et les sens démultipliés. La nature a besoin d'eux comme ambassadeurs. le lecteur est assez enthousiaste mais la suite est malmenée. Les thématiques bien choisies (solitude, alcoolisme, écologie, violence, problème d'identité sexuelle, famille, pouvoir, etc.) sont à peine survolées et du coup, cela n'apporte aucune réflexion et la fin semble arriver comme un cheveu sur la soupe. Un scénario qui aurait dû être davantage fouillé.
Lien : https://wordpress.com/post/b..

Merci à Babelio et aux éditions Jungle de m'avoir permis de découvrir cette bande dessinée originale et militante.
Guerven, Bretagne. Leur dernière année au collège achevée, une bande d'adolescents se demandent ce qu'ils vont pouvoir faire pendant leurs vacances. Pour Valentine et Hugo, les jumeaux, c'est tout tracé : ils restent sur place, sous la coupe d'un père alcoolique et brutal. Tom va rester dans sa cabane dans les bois pour échapper à son beau-père qu'il déteste.
Après une nuit de grande tempête, les amis se réveillent pour se retrouver transformés en mutants, mi-animal, mi-humain. Ils sont rejoints par Malika et Alex, eux aussi transformés. Dans la forêt, ils se rendent compte qu'ils peuvent communiquer avec les animaux, qui les chargent d'une mission : devenir leurs ambassadeurs et expliquer aux humains qu'ils doivent absolument préserver la nature.
Les adolescents sont de plus en plus sensibles aux causes environnementale et animale. Nul doute qu'ils trouveront un écho à leurs préoccupations dans cette BD. Sans oublier le côté fantastique, super-pouvoirs. Par contre, mon côté cartésien d'adulte trouve que les adultes justement acceptent bien vite cette métamorphose et semblent la trouver très naturelle. Et merci pour l'éclat de rire provoqué par la remarque du chasseur qui affirme qu'ils sont les premiers écologistes de France.
En bref, une BD parfaite pour les ados de 13 à 16 ans environ.