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À l'image des éditeurs de comics américains, Delcourt Comics avait décidé pour le Free Comic Book Day 2014 de proposer un fascicule comics gratuit, comme Panini Comics a pu le faire avec une histoire de Spider-Man.

Ce petit volume d'une vingtaine de pages est ici découpé en trois temps, pour illustrer au mieux le catalogue de Delcourt Comics. Tout d'abord, nous avons une bande-annonce exclusive de Velvet par Ed Brubaker et Steve Epting, puis un récit inédit de B.P.R.D. par Mike Mignola, Scott Allie et Guy Davis, et enfin une preview de la nouvelle série du label Comics Fabric, Fox-Boy, par Laurent Lefeuvre.
La bande-annonce exclusive de Velvet est l'occasion de découvrir une série qui arrivera bientôt en V.F. avec surtout un duo de créateurs qui a déjà opéré de concert sur des séries comme Captain America chez Marvel Comics. La thématique en est d'ailleurs très proche avec du complot et de l'espionnage de haute volée. La plus longue partie de ce fascicule est malgré tout consacrée à la série B.P.R.D., dont nous avons ici un épisode qui peut paraître incomplet puisque l'histoire nous laisse un peu en plan au moment de se finir. C'est malgré tout l'occasion de découvrir l'univers de Mike Mignola centré autour du fameux personnage du Hellboy. Enfin, l'ultime preview représente la branche « French Comics » de Delcourt avec leur « Comics Fabric ». Laurent Lefeuvre présente très très brièvement son Fox-Boy, jeune super-héros en herbe qui fera son apparition prochainement dans leur catalogue.
Ces trois présentations très différentes ont des caractéristiques paradoxales mais inhérentes à leur statut. Chacune des trois paraît très intéressante dans son genre : espionnage, fantastique et super-héros sont autant de thèmes présents chez les comics Delcourt. Toutefois, tout cela est évidemment trop court pour être totalement fixé, mais le but est sûrement réussi : on est happé par l'intérêt suscité par ces bonnes idées. le gros point faible vient enfin du but même du FCBD : faire du gratuit oblige à faire de la publicité et là nous n'en manquons pas du tout, puisque Delcourt Comics n'y va pas avec le dos de la cuillère pour défendre son bout de gras. C'est l'intérêt, me direz-vous.

Un comics gratuit très intéressant, qui incite évidemment à découvrir ces trois nouvelles séries inédites à venir (Velvet, la suite de B.P.R.D. et Fox-Boy). La publicité inhérente à ce genre d'initiatives ne doit pas gâcher le plaisir de la découverte.

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Un comics à lire rien que pour le personnage principal. Une femme Velvet Templeton qui est sexy, intelligente avec des qualités de tueuse. Assistante de Direction mais une espionne formée pour l'action. Ce tome un nouvelle série présage de belles aventures. A lire.
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Visiblement, les deux auteurs ont réussi par le passé à ressusciter Captain America. Partis sur cette lancée, ils ont décidé de réhabiliter cette bonne vieille Velvet. C'est un peu comme si on faisait naître à nouveau Bécassine en agent secret. Je plaisante un peu sur ce dépoussiérage car ce n'est pas vraiment cela. Velvet, c'est un peu une James Bond des années 50 ou un agent OSS mais sans le blue.

Il est sans doute bon de voir une quadragénaire à l'action après 18 ans d'inactivité ou plutôt dans le rôle d'une assistante secrétaire. On remarquera qu'elle n'a rien perdu de ses talents. le scénario utilise de grosses ficelles mais c'est habilement exploité. Et pour une fois, le rôle titre est féminin dans un monde d'espionnage dominé par la gente masculine.
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Ce tome est le premier d'une série indépendante de toute autre. Il contient les épisodes 1 à 5, initialement parus en 2013/2014, écrits par Ed Brubaker, dessinés et encrés par Steve Epting, et mis en couleurs par Elizabeth Breitweiser.

L'histoire commence à Paris en 1973. Jefferson Keller (X-opérateur 14) exécute froidement sa cible dans un restaurant. Il est lui-même abattu froidement au cours de sa fuite par un tireur non identifié. Manning, le directeur de cette agence secrète d'espions (ARC-7), fait le point de la situation le lendemain avec les agents de l'agence, en présence de Velvet Templeton sa secrétaire. Cette dernière se remémore sa liaison avec Keller en 1968. Quand Colt l'agent de Londres indique que les indices désignent Frank Lancaster comme étant le coupable, elle sait qu'il y a quelque chose de pourri. Sa mémoire eidétique lui fait se souvenir d'une bizarrerie dans une note de frais de Keller, il y a quelques semaines. Velvet Templeton n'a pas toujours été la secrétaire du directeur Manning.

En 2005, Ed Brubaker et Steve Epting replacent Captain America en tête des ventes, de manière magistrale, à commencer par La légende vivante. le lecteur se lance dans la découverte de leur collaboration sur leurs propres personnages avec un haut niveau d'attente.

Ed Brubaker a choisi de situer son récit en 1973, pour une raison qui n'apparaît pas dans ces épisodes. Par contre, le lecteur a le plaisir de constater que Steve Epting a joué le jeu, et qu'il a effectué ses recherches de référence avec soin. C'est d'autant plus visible pour un lecteur français quand apparaît un policier coiffé d'un képi, avec un uniforme conforme à celui de l'époque. Epting ne dessine dans un registre photoréaliste obsessionnel ; les quelques éléments qu'il dessine de ce policier dans une scène de nuit suffisent à le rendre plausible et substantiel.

Tout au long de ces 5 épisodes, le lecteur peut ainsi apprécier la qualité de la reconstitution, qu'il s'agisse d'un carrousel d'appareil de projection de diapositives, des modèles de voitures, d'une salle occupée par des ordinateurs massifs à bande magnétique, des modèles de maillots de bain (sur une plage des Bahamas en 1956), etc. Epting se révèle être un chef décorateur et un accessoiriste rigoureux et intelligent. Il reconstitue avec aisance l'atmosphère des casinos de la principauté de Monaco, où Velvet Templeton arbore une robe magnifique.

Le degré d'investissement d'Epting se perçoit également dans la régularité de la présence des arrières plans. Il y a bien quelques suites de cases pendant lesquelles il appartient à Elizabeth Breiweiser de maintenir l'ambiance de la séquence par le biais de la couleur, mais jamais sur une page entière. Epting trouve un savant point d'équilibre entre des cases avec des décors détaillés, des cases avec le rappel d'un élément de décor, et des cases sans arrière plan. le lecteur n'a jamais de mouvement de recul le faisant sortir du récit, parce qu'il a l'impression de voir des acteurs s'agiter sur une scène de théâtre.

Steve Epting dessine les personnages de manière naturaliste, avec des postures réalistes. Il conçoit les scènes d'action de la même manière. Il est possible de percevoir dans certaines images des hommages discrets (il faut savoir ce que l'on cherche pour le reconnaître) à James Bond ou Modesty Blaise, ou encore à Nick Fury (version Jim Steranko, avec la combinaison permettant de planer). Epting compose des planches comprenant une moyenne de 4 ou 5 cases, aboutissant à une narration fluide et rapide, sans être creuse. Il a gagné en maîtrise des aplats de noir, jouant avec les ombres de manières sophistiquée et esthétique.

Ce jeu d'ombres est en cohérence avec la recherche de la vérité dans laquelle se lance Velvet Templeton, dans le monde de faux-semblants qu'est l'espionnage. Comme à son habitude, Ed Brubaker maîtrise les conventions du genre et les utilise avec maestria. Au départ, le lecteur peut sourire de l'idée de voir Miss Moneypenny (la secrétaire dans la série James Bond) transformée en espionne clandestine. Brubaker dépasse vite le stade de cette référence, pour faire de Templeton un personnage complexe, séduisant et fascinant, de plus de 40 ans. Il ne révèle que quelques bribes de son passé, qui suffisent largement à la légitimer (et bien plus encore) dans le rôle d'enquêtrice sur l'exécution sommaire de Jefferson Keller.

Ed Brubaker ne transforme par Velvet Templeton en une superhéroïne, ou une Nick Fury au féminin, encore moins en James Bond en jupon. Il déroule d'abord une intrigue haletante, avec l'enquête sur les circonstances de l'exécution de l'opérateur 14, et en même temps l'histoire personnelle de Velvet Templeton dépourvue de toute niaiserie, et plausible dans le cadre du récit de genre de type "espionnage". Brubaker gère à la perfection le rythme de son récit, alternant scène d'action et scène d'interaction entre les personnages, dosant avec intelligence les révélations du passé, et les quantités d'informations.

Dans un récit d'espionnage, le lecteur peut vite se sentir perdu du fait de ce que l'auteur ne lui dit pas, ou du fait de situation rendue complexe à loisir par des personnages jouant double ou triple jeu, sans qu'il en ait conscience, tissant une tapisserie inextricable de fils entremêlés au-delà de tout espoir de compréhension sans prendre de note. Ici, rien de tout ça. Brubaker et Epting ont soigné le rythme de leur récit et la structure de leur narration de telle sorte à intégrer les conventions du genre, sans jamais donner au lecteur l'impression qu'il a raté une marche, ou qu'il doit revenir plusieurs pages en arrière pour vérifier un événement ou un propos.

Avec ce premier tome, Ed Brubaker et Steve Epting proposent un récit d'espionnage solidement ancré dans une époque clairement identifiée, respectant tous les codes de ce genre, sans jamais tomber dans des séquences stéréotypées. Ces 5 épisodes constituent une entrée en la matière substantielle, divertissante à souhait, avec un personnage principal immédiatement attachant, mystérieux tout en restant plausible, femme d'action sans oublier de réfléchir, perspicace sans être infaillible.
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A la mort d'un des membres de l'agence pour laquelle elle travaille, Mrs. Templeton décide de mener l'enquête par elle-même. Mais elle devient rapidement le suspect N°1. Pour trouver les réponses, elle va devoir prendre des risques et faire appel à de vieilles connaissances. Un très bon 1er tome, une BD traitée comme un comics. Un très bon moment.
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Velvet est un comics écrit par Ed Brubaker et dessiné par Steve Epting.

Dans ce premier tome, on nous présente le personnage de Velvet, assistante du directeur d'une agence de renseignement. Au fil des années, Velvet a eu de nombreux amants parmi les espions de l'agence. Un jour, l'un d'eux, X-14, le meilleur agent de l'agence, aussi considéré comme le plus grand agent secret du monde est retrouvé mort.

Velvet va enquêter de son côté pour comprendre ce qui a bien pu se produire et comment son amant favori a pu être tué. Elle va vite se retrouver prise au piège et ne va avoir d'autre choix que de ressortir ses talents d'espionne qu'elle avait délaisser près de 20 ans plus tôt.

A mi chemin entre James Bond et Jason Bourne, avec à la place de ces messieurs une héroïne sexy et charismatique, le récit est mené tambours battants.
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PARIS 1973. X-14 un des meilleurs agent de l'ARC-7 est assassiné, piégé par quelqu'un dont il ne se méfiait pas. Velvet entre en lice. Une James Bond plus une Jason Bourne au féminin, un red sparrow en action. de l'espionnage avec beaucoup d'action pour cette secrétaire d'agence qui n'en est pas une. mais qui connait vraiment Velvet ?
Un comics haletant et bien dessiné.
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1973, Velvet Templeton est la secrétaire du directeur d'une agence de renseignements ultra secrète. Ce que beaucoup ignorent, c'est qu'elle fut quelques années plus tôt une espionne particulièrement dangereuse et efficace. Aussi lorsque l'un des meilleurs espions de l'agence, X-14, est exécuté et considéré comme traître, ne peut-elle s'y résoudre, surtout que cette histoire la replonge dans ses années d'exercice. Elle se met en tête de découvrir pourquoi on tente de faire passer X-14 pour traître. Et lorsque Velvet revient, elle ne fait pas dans la demi-mesure.

Trois tomes composent cette série : 1- Avant le crépuscule, 2014 ; 2- Avant de mourir, 2016 ; 3- L'homme qui vola le monde, 2017. Et ça dépote. Empruntées à la bibliothèque sur la base des belles couvertures et d'un feuilletage rapide, je ne fus point déçu. le dessin de Steve Epting est somptueux, sombre, beaucoup d'actions se déroulent la nuit ou entre chien et loup, la part belle leur est faite ainsi qu'aux personnages. le scénario de Ed Brubaker est alambiqué, tortueux, on ne sait plus trop parfois qui est bon et qui est méchant, ce qui est la marque des grandes histoires noires ou d'espionnage, chacun doutant en permanence et se retrouvant un coup du bon côté de la balance et un coup du mauvais. Car la supposée-gentille laisse quelques cadavres derrière elle, autant que les méchants.

Une bande dessinée de pure distraction du genre d'un bon film étasunien sans prise de tête -en cherchant bien, ça existe-, qu'il faut quand même suivre assez attentivement pour ne pas perdre le fil.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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En tant qu'amateur de polar, Ed Brubaker est l'un de mes scénaristes préférés. de l'incontournable « Criminal » aux très bons « Fatale » et « Incognito », Brubaker n'a plus à prouver son talent en tant que narrateur hors pair de polars délicieusement sombres. Je n'ai donc pas hésité un seul instant à me jeter sur cette nouvelle saga publiée par les éditions Delcourt.

« Velvet » n'est pas seulement le nom de la saga, mais également le prénom de son personnage principal : Velvet Templeton. Cette dernière est immédiatement présentée comme la secrétaire particulière du directeur de l'ARC-7, une agence de renseignements ultra confidentielle, mais il ne faut que quelques pages pour comprendre que cette héroïne est bien plus qu'une simple secrétaire. Lorsqu'un agent secret est abattu en mission, l'organisation part immédiatement à la recherche d'un traitre et la belle se retrouve embarquée dans une histoire de complot et d'espionnage de haut vol.

Ed Brubaker propose donc une histoire d'espionnage rondement menée, ayant pour personnage principal la version féminine de James Bond. L'intrigue s'avère très vite captivante malgré un classicisme parfaitement assumé et ce scénario combinant action et mystères se révèle immédiatement passionnant. Si je ne suis pas trop fan de la couverture, le dessin photo-réaliste de Steve Epting, qui a déjà fait équipe avec Brubaker lors de son run sur Captain America, accompagne avec brio cette histoire, le tout étant rehaussé par la colorisation efficace d'Elizabeth Breitweiser.

Un excellent premier tome que vous pouvez également retrouver dans mon Top de l'année !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Très bon premier tome, un récit d'espionnage très dense détournant les codes des films de James Bond avec une héroïne aussi belle que complexe dans une atmosphère de film noir. Parfois confus mais prenant.
Lien : http://comicsmarvel.blogspot..
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