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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Parfois, on peut avoir la tête d'un chien battu. Surtout quand on est chevalier en armure et que l'on concourt à des tournois médiévaux...

On est en effet dans l'univers des combats de joute au Moyen-Age. Cela me rappelle un film avec le regretté Heath Ledger dans le rôle d'un écuyer ayant un don inné pour l'équitation. Il s'agissait du film « Chevalier » sorti en 2001 et tombé un peu dans l'oubli.

Le dessin est résolument dynamique et fait dans le mouvement avec un beau découpage et une belle mise en image presque cinématographique. Je l'avais déjà beaucoup aimé sur « la République du crâne ». Visiblement, les auteurs refont leur association sur ce nouveau titre qui ne manque pas de chien quant à la réalisation.

J'ai bien aimé cette BD qui nous sort un peu des sentiers battus avec ces histoires de tournois et de rivalités entre différents clans non pas pour la rançon mais pour la gloire et l'esprit chevaleresque. Il y a un traitement résolument moderne dans ce scénario avec des personnages qui ont une vraie personnalité.

Tournois, heaumes, gentes damoiselles seront au programme pour notre plus grand plaisir !
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Club N°54 : BD sélectionnée
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Un côté méconnu de l'univers des tournois dans cette BD très dynamique et plaisante à lire.

Un bon moment de lecture.

Wild57
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Récit dynamique avec des personnages attachants.

Vivement la suite !

David
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Très bon album avec une intrigue qui se met joliment en place.

Toujours plaisant, les histoires de la chevalerie !!!

Vivement le tome 2.

JM
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Lien : https://mediatheque.lannion...
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Bonne bande dessinée qui nous propose, sous couvert d'un scénario de tournois, une réflexion sur les moeurs de la chevalerie.
Les scènes de batailles sont dynamiques. les couleurs vives et les inserts de pages entrant dans l'intimité des personnages principaux sont réussis.
On assiste à une lutte entre la maison de Joigny et celle de Dreux pour briller et maintenir son rang auprès du Roi dans cette France naissante.
Ce qui est réussi me semble-t-il, c'est l'alliance de la modernité et de la plongée dans le moyen-âge.
Le piège : imaginer que c'est une BD historique...
Le moyen âge n'est qu'un cadre lointain qui sert à développer un scénario, des personnages qui ont peu de chances d'avoir réellement existé et surtout dont les comportements, les réactions, sont très contemporains.
Un divertissement riche et fort agréable à lire.
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Le duo Vincent BrugeasRonan Toulhoat revient pour une nouvelle aventure historique chez Dargaud, cette fois en compagnie de Yoann Guillo. Tête de chien raconte les aventures d'un chevalier femme de la fin du XIIe siècle, probablement la fin des années 1180.

Chevaliers errants
Josselin est un chevalier errant, vivant (ou survivant) grâce à la tenue de différents tournois. Sans écuyer, sans soutien financier, il a besoin de battre des champions pour obtenir des rançons plus ou moins rémunératrices. Il se trouve qu'il connaît un autre chevalier errant, Jehan, qui s'est révélé être une femme. Celle-ci est accompagnée de son écuyer, Paulin, mais ne souhaite pas exposer sa condition féminine aux autres chevaliers. Il n'y a pas qu'elle qui dissimule un secret ; Josselin et Jehan côtoient en effet des chevaliers qui dissimulent leur identité pour cacher leur ascendance et ne pas être une cible, d'autres qui ne veulent pas révéler leurs liens féodaux avec des seigneurs puissants comme le roi de France, d'autres enfin qui profitent de ces compétitions pour multiplier les paris clandestins. Dans la Bourgogne qu'ils parcourent en quête de tournois, Josselin, Jehan et Paulin se retrouvent à participer à une confrontation entre des partisans du comte de Dreux venus des confins normands et des partisans du comte de Joigny, Gaucher, qui a besoin de se refaire une réputation auprès de son seigneur le roi de France. Dans cette géopolitique féodale, chaque passe d'armes entre chevaliers est l'occasion de régler des comptes personnels et des alliances entre seigneurs.

Thème en vogue
Si montrer et décrire des tournois chevaleresques est classique pour une fiction médiévale, la thématique de la femme guerrière au Moyen Âge a tendance à refaire beaucoup surface ces temps-ci. On peut penser à la BD La Chevaleresse, d'Elsa Bordier et Titouan Beaulin, ou au roman Morgane Pendragon, de Jean-Laurent del Socorro, pour ne citer que deux exemples sortis durant l'année écoulée, sans compter quantité d'autres albums pour la jeunesse. Toutefois, il ne faut pas pour autant en faire une BD prônant un vision médiévale féministe, loin de là, puisque nous ne suivons au fond qu'un personnage, Jehan, qui se dissimule sous les atours masculins pour assouvir sa passion des tournois, mais il a existé des femmes guerrières bien plus reconnues, plus médiatiques disons, que cet exemple fictif. Ici, Jehan ne veut être qu'un chevalier parmi d'autres sans autre revendication particulière et même si c'est elle le chevalier à « tête de chien », n'est pas la protagoniste de ce premier tome (à voir par la suite, bien sûr) ; elle donne son nom à la série, mais le personnage principal semble plutôt Josselin qui ouvre l'histoire, conduit l'intrigue et est de tous les ressorts scénaristiques.

Dynamisme graphique
Ronan Toulhoat a déjà un grand nombre d'ouvrages derrière lui désormais (Ira Dei, Block 109, La République du Crâne, etc.), donc son style de dessin est stable, bien établi et marqué. Toutefois, dans cette série, les auteurs ont fait le choix de souligner leur découpage en chapitres par un duo de pages à chaque fois particulier. À chaque fois, une nouvelle couverture et une planche à part font office de tête de chapitre, où le graphisme se veut plus dynamique, plus combattif encore, que l'éditeur attribue à un style manga de type shônen. Ces ouvertures de chapitres sont estampillées à chaque personnage par un code couleur (bleu pour Josselin, jaune pour Jehan, rouge pour Gaucher de Joigny, noir pour le chevalier noirci, etc.) et pose ses réflexions par un monologue sur ce qui vient d'arriver. le problème est que ce choix tranche beaucoup avec le style médiéval-occidental classique du reste de l'ouvrage, où le découpage des cases met surtout en valeur les tactiques dans les tournois, les bons et mauvais coups, à grands renforts de déconstructions de gaufriers plus l'action se fait intense (et on revient aux cases classiques quand le calme se fait après la bataille).

En somme, Tête de chien part sur des bases simples avec un scénario intéressant car mettant en scène plusieurs intrigues possibles, mais il faudra attendre la suite pour savoir si les personnages valent vraiment le coup.
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Au XIIe siècle les tournois de chevalerie sont une véritable institution servant autant à faire la fête qu'à des fins politiques. Les chevaliers en font leur métier et leur but de vie.
C'est ainsi que nous faisons la connaissance de Josselin, qui ne vit que pour briller sur la lice, de Jehan qui est en réalité une femme, ainsi que de Paulin son page débrouillard.
Le tableau dressé est très intéressant et nous en apprend beaucoup sur les codes de chevalerie et des règles des tournois. Les personnalités sont bien travaillées et attachantes, on a tout de suite de la sympathie pour ce duo atypique dont on ne connait pas vraiment le passé et l'on se demande bien comment une femme, a priori de noble naissance ? , a pu arriver à surpasser une partie des chevaliers expérimentés. Des révélations qui seront probablement pour de prochains tomes...
Il manque peut être d'une histoire un peu plus étoffée. le rythme est bien dosé, alternant les combats et les moments plus calmes qui permettent de façonner les caractères de nos héros. Mais il n'y a pas vraiment de fil conducteur ou de suspense ou même d'enjeu.
Le dessin est comme d'habitude parfaitement maitrisé et impeccable. Ce trait précis et expressif a un dynamisme qui se confirme lors des scènes de combats mais qui sait aussi tenir la tension lors des moments plus calmes.

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L'action se situe à la fin du XIIè siècle. La date n'est pas précisée, mais Josselin, un chevalier, fait référence à Richard, Duc d'Aquitaine et à Guillaume le Maréchal. Il aimerait combattre à leurs côtés. Guillaume le Maréchal est un des plus célèbre et redoutable chevalier de l'époque.

La BD tourne autour des joutes et tournois auxquels se livrent des chevaliers qui s'ennuient. Ils se battent pour des rançons, que le perdant va payer au gagnant. Un peu comme quand les Anglais ont pris une partie de la noblesse française au "pays" suite à Azincourt... o tempora, o mores...

Josselin et Jehain voyagent et joutent de conserve. le valet de Jehan parie sur l'issue des duels. Tout va donc pour le mieux dans le moins pire des mondes... sauf qu'un redoutable chevalier s'oppose à Josselin et Jehan... Et que Jehan cache un secret très problématique.

Bilan... une BD correcte, avec de l'action et un peu d'humour, et qui dénote un peu dans les BD "moyen-âge".
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L'histoire nous plonge au moyen âge dans l'univers des tournois. Nous suivons les aventures de 3 chevaliers errants se déplaçant de tournois en tournois pour gagner de quoi vivre.

Josselin, cadet d'une famille, est chevalier pour éviter le monastère. Il veut prouver qu'il est un preux chevalier.

Jehan est une femme mais se bat comme un homme. Josselin connait soin secret ainsi que Paulin son écuyer.

Le chevalier noirci est celui qui est redouté dans tous les tournois car il ne cesse de gagner et de vaincre ses adversaires.

Nous sommes loin de la vie dans les châteaux, nous découvrons la vie dans les camps de toiles mais aussi les relations au sein de la petite noblesse. Si des règles régissent la vie des chevaliers, il semblerait qu'il y ait beaucoup de moyens d'y échapper.

Les scènes de combat sont assez réalistes, violentes mais sans faire peur pour les héros. J'ai beaucoup apprécié la variété des angles chois pour les dessins ainsi que la diversité quant aux couleurs, en particulier pour les cènes crépusculaires ou nocturnes.

Des éléments de présentation sont posés pour chacun des personnages avec des zones d'ombre qui certainement seront éclairées dans le tome 2 (il faut l'espérer). J'ai hâte de connaitre en détail leur histoire et leur évolution dans cet univers impitoyable du Moyen Age où il n'y a pas de place pour les faibles mais où les valeurs de la chevalerie étaient essentielles.







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Josselin et Jehan sont chevaliers et vont de tournoi en tournoi pour gagner leur vie en compagnie de leur écuyer, Paulin. Mais Jehan a un secret : sous l'armure se cache en fait une jeune femme.
Partant d'une idée assez simple, Vincent Burgeas et Ronan Toulhoat développent un scénario prenant. Si le principe de mettre une femme dans un rôle d'homme (en l'occurrence un chevalier) pourrait se vouloir féministe, le récit ne se veut absolument pas revendicatif, ne faisant que faire évoluer ses personnages dans les tournois, sans se soucier de rien d'autres.
Le trait de Yoann Guillo assez classique dans la forme, est tout de même très dynamique en offrant beaucoup d'impression de mouvements dans les cases. Chaque chapitre est introduit d'une planche monochrome qui plonge le lecteur dans les réflexions d'un personnage. J'ai aimé ses planches même si le style est très différent dans planches plus classiques de l'intrigue.
Ce premier tome est intéressant et pose les bases de personnages attachants dont on sent que la suites des aventures ne va pas être de tout repos.
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Vincent Brugeas et Ronan Toulhoat est un duo qu'on ne présente plus tellement ils ont sorti ensemble de bons albums. Ils retournent à nouveau au temps des chevaliers mais dans ce premier livre de tête de chien, il est question de tournoi. En effet, Josselin et Jehan sont deux chevaliers errants en quête de victoire afin de gagner de quoi se nourrir. L'un d'entre eux s'avère être une jeune femme qui doit bien évidemment cacher son identité car il est évident qu'à l'époque, c'était interdit pour elle, au vu de son sexe, de courir sous le statut de chevalier. L'histoire rentre vite dans le vif du sujet car les héros de l'histoire vont participer à un tournoi dans lequel un mystérieux chevalier dont personne ne connaît l'identité triomphe de tous. Afin de remplir leurs bourses, il va devenir rapidement un objectif qui ne se fera pas sans fracas. Des dégâts admirablement illustrés. Les chocs des armes contre les boucliers dont  le moindre coup peut-être mortel. 

Il n'est pas question d'armures brillantes au soleil, les habits sont déchirés, les boucliers écorchés, abîmés… c'est bien plus réel que les films hollywoodiens. 

Les inserts aux couleurs vives dans lesquels les personnages s'expriment dans leur intimité sont réussis et est une très bonne idée scénaristique. On a l'impression d'être dans les pensées des protagonistes. 

Le récit peut paraître simple tellement les pages s'engouffrent à grande vitesse mais il est également question de politique, de moeurs de la chevalerie et des réalités du terrain.

Tête de chien est un très bon premier tome introductif. Il me tarde donc de connaître la suite afin d'en savoir plus sur Josselin et Jehan car les auteurs n'ont certainement pas encore tout dévoilé ! 
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📚Contre l'avis de son père, Josselin devient chevalier et compte montrer sa valeur à travers ses nombreuses victoires lors de tournois épiques.
Rançon après rançon, la réputation du jeune homme ne cesse de progresser.
Seul Tête de chien semble lui tenir tête mais il faut dire qu'ils se connaissent bien.
Au point de partager un secret inavouable ...

🖊Avec Tête de chien, Vincent Brugeas, Yoann Guillo et Ronan Toulhoat propose un premier tome dense qui pose les bases d'une future saga historique.

A travers cet affrontement "sportif" entre chevalier, les auteurs mettent en scènes des personnages complexes et une réflexion intéressante sur l'éthique du compétiteur.
Ou comment dénoncer le poids de l'argent, direct ou indirect, dans les compétitions sportives à travers l'éthique d cela chevalerie.

Ronan Toulhoat a, pour l'occasion , légèrement épuré son dessin et laissé d cela place aux couleurs éclatantes de Yoann Guillo.
Néanmoins, il n'en perd pas son mordant et illustre des affrontements denses et prenants.

On attend avec impatience le livre II.

🧔 complète :
Lien : https://www.mtebc.fr/tete-de..
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